Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Musiques - Page 46

  • Interview express : le Duo Jatekok

    C'est l'histoire pas banale de deux pianistes classiques, Adélaïde Panaget et Naïri Badal, prêtes à un parcours classique dans l'univers feutré du classique. Bien sûr elles s'autorisent quelques incursions dans des univers connexes, n'hésitant pas à faire le crossover entre Ravel ou Bizet et le hip hop. Sans pour autant en faire une religion. En 2017, elles se retrouvent sur scène dans les Arènes de Nîmes en ouverture d'un concert de Rammstein, transformant le lieu en karaoke géant. Deux ans plus tard, les Allemands leurs proposent de faire la première partie de leur tournée des stades, 30 dates dans toute l'Europe. Étonnant, non? aurait dit Monsieur Cyclopède. Till Lindemann et ses collègues sont du genre facétieux. Un peu de douceur dans ce monde de brutes. 45 minutes de Rammstein au piano pour préparer les esprits au déchaînement métallique et pyrotechnique qui suit. Et ça marche. Pour l'avoir expérimenté fin juin dans l'Arena de Paris la Défense, un concert de Rammstein est une expérience mystique. Sonore. Et calorifique. Le public est d'abord surpris par le duo, et adhère rapidement à l'expérience. Cerise sur le gateau, Kirsche auf dem Kuchen devrais-je dire (pas sûr que ce soit la traduction idoine), le Duo Jatekok accompagne les 6 membres du groupe en rappel sur Engel. Et là, tu as les poils. Grand moment. 

    J'ai soumis Adélaïde et Naïri à l'Interview Express. A lire!

    (Crédit photo : ©️ Thibault Stipal)

    Lire la suite

    Catégories : Interview express, Musiques Lien permanent
  • Interview express : Benjamin Lazzarus

    Lazzarus, Benjamin. Avec deux Z, contrairement au Thin White Duke. C'est un fondu de synthés analogiques. Un fondu de sons, et d'expérimentation. Qui a eu la (mal)chance d'approcher de trop près le maître du situationnisme, grand esbroufeur devant l'Éternel, Malcolm McLaren. Projets. Embrouilles. McLaren, quoi...

    Il s'appelait Lancelot, il renait sous le nom de Lazzarus. Son album, Only One Machine 2 s'écoute ici. C'est de l'électro aux climats envoutants. Le principe créatif est simple, 1 machine, 1 morceau. Avec une prédilection pour les synthés des années 70-80. Le résultat est bluffant. On se laisse embarquer dans des univers sonores uniques. 

    J'ai soumis Benjamin au jeu de l'interview express. A lire ci-dessous.

    Lire la suite

    Catégories : Découvertes, Interview express, Musiques Lien permanent
  • Louise Thiolon, de la jolie chanson

    D'accord j'écoute du punk, du hardcore, du metal. Mais c'est comme les croissants aux amandes, la tartine de Nutella ou la pâte à tartiner au speculoos... c'est bon, tellement bon qu'on en abuse. Et que de temps à autres il faut laisser reposer, le foie, les oreilles. La voie de la sagesse découvrir tu dois. Tout ceci pour faire une intro qui tienne la route. Et introduire le sujet chanson. Car oui, l'artiste dont il est question ici, Louise Thiolon ne mets pas le volume sur 11, ne grunte pas, ne fait pas de headbanging. 

    Selon sa bio officielle, Louise Thiolon oscille entre chanson, jazz et musique « du monde ». Dans sa musique, des cuivres et des cordes. Elle est originaire de Niort (2h00 de TGV de Paris, ville calme avec des mutuelles). Elle a fait ses classes (de chant) à Montpellier, et a ensuite vécu à Nantes avant de s’installer à Paris où elle s'est initiée au jazz. Elle accompagne actuellement sur scène La Grande Sophie (du courage, du courage) et This Is The Kit (connais pas, il faut que j'explore).

    Elle sort sont premier album "N'obéir qu'à la terre". Il est beau et épuré, sans pour autant être minimaliste. La voix est cristalline. Un ensemble séduisant. Coup de coeur pour un titre joli, joyeux et dansant, "Souris-moi", sur un rythme latino.

    A consommer sans modération!!

    Catégories : Découvertes, Musiques Lien permanent
  • Matmatah remet la ouache

    matmatah, live, rock, rock françaisDe Matmatah, je retiens l'ambiance des bals populaires insulaires (ceux qui savent comprendront), où l'on danse en se tenant par le petit doigt en braillant les paroles des Moutons ou celles de l'Apologie. Un pétard ou un Ricard... On n'était pas toujours très clairs. Entre morceaux de musette ou de tubes de l'été aux chorégraphies aussi improbables que détestables. J'avais un peu mis de côté ces rocker Bretons, même si ces mots "Mets la ouache Fañch!" résonnent encore. Et que je les réécoute à fond, de préférence seul en voiture, à la limite de l'excès de vitesse. Et pas uniquement entre Best et Carhaix... Plus crédibles que Manau quand même, surtout, quand tu as réécouté la version de Tri Martolod par Alan Stivell. Nom d'un kouign amann! Pas aussi décapants que les Ramoneurs de Menhirs quand même. 

    Rock, grosses guitares, gros son. Bref résumé de l'album live "You're here, now what?" qui sort en fin de semaine, captation d'un concert donné à Nantes en 2017. Qualité France, bien produit, bien rock. Hors du temps. Les jeunes écoutent du areunbi, du hip hop autotuné. Viré-je vieux con? Je me réfugierai derrière la formule "A chacun son sale goût" pour ne pas porter de jugement péremptoire sur la musique qui plait et qui se vend par palettes ou par gigaoctets...

    Le rock en France a toujours eu du mal à se positionner. Il a son public. Ses artistes culte. Ses chapelles. Qui ne se fréquentent pas trop. 

    Mais Matmatah dans tout ça? Un premier album, pierre angulaire. Une carrière. Un hiatus. Un retour. Et le plaisir de redécouvrir un groupe puissant. 

    Matmatah "You're here, now what" - dans les bacs et sur les plateformes de streaming le 24 mai 2019

    Catégories : Musiques Lien permanent