Hier soir, dernier concert de Marie-Flore aux Étoiles. Beau moment. D'autant plus que Marie-Flore, je la suis depuis ses débuts. Et ai pu constater comment un artiste peut murir en quelques années. Je l'avais découverte lors de la sortie de son premier EP, puis de son album, By the dozen. Elle y chantait en anglais, fille seule sur scène armée d'une immense Gretsch. Artiste timide, presque effacée, je la retrouvais coiffée d'une tête de cygne aux côtés du dandy British, Baxter Dury. Elle a chanté brièvement avec Omoh, group de pop élégante, accompagnateurs attitrés de Julien Doré. Marie-Flore a trouvé son style, son écriture. Elle est passée au français, et raconte ses histoires de loose amoureuse, avec ce qu'il faut de distance ironique. Elle occupe l'espace avec élégance. Sept années pour trouver son style et recevoir la reconnaissance du public. Beau parcours. La voir sur scène est un pur plaisir.
Prochaine scène: La Cigale en avril 2020. Save the date!
La bonne surprise rock de cette fin d'année s'appelle Magon. Pour qui aime le son des années 80, new wave, guitares parfois dissonantes, batterie sèche, créant un climat épuré, minimaliste entre Tom Verlaine, Jonathan Richman et quelques accents de Lou Reed, le plaisir est total. Magon vient de sortir son premier album, une pure réussite.