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Musiques - Page 53

  • Festivals d'été

    Les Queens of the Stone Age en fond sonore, suffisamment fort. Car comme disait ce vieux Lemmy, If it's too loud, you're too old. En position pas du lotus, mais pas loin, genre, je me prépare psychologiquement à la deuxième journée de Rock en Seine, un rendez-vous annuel depuis presque dix ans. Le moment qui permet de clôturer l'été et de s'engager tranquillement dans les jours qui raccourcissent, le ciel qui se pose tel un couvercle, la flotte, l'automne, l'hiver et tout le toutim... Villains, un nouvel album des QOTSA, de fort bon aloi. 

    Et Josh Homme n'est même pas à Rock en Seine cette année! Damn'it. On s'était habitué à l'y voir quasiment tous les ans. 

    Mais y'avait quoi cette année?

    Faisons un flashback. Car avant Rock en Seine, il y a eu la Route du Rock. Une semaine d'écart entre les deux festivals cette année. Il faut tenir! Deux fois trois jours, en alignant les bières, les galettes-saucisses ou les frites-kebab. C'est un sacerdoce le rock'n'roll!! Les pieds dans les Converse, le bermuda avec les poches suffisamment larges pour contenir le gobelet, le larfeuille, le portable, la cape Arte (vestige d'un festival breton) en cas de pluie, la casquette NY Yankees en cas de soleil, les Wayfarer noires par tous les temps, les bouchons d'oreille (au cas où Zaz, Vianney et Christophe Maé viendraient faire un featuring)... Ca ne s'improvise pas un festival. 

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    Catégories : Festivals, Musiques Lien permanent
  • Blues estival

    George Thorogood, bluesJ'écoute le nouvel album de George Thorogood. Il vient de sortir. Party Of One est un album essentiellement acoustique et dépouillé. Du blues. Séminal. Essentiel. A l'os. Il puise dans les classiques, Robert Johnson, Elmore James, John Lee Hooker, entre autres. Le blues qui donne envie de battre la mesure du pied. L'essence du blues.

    Ecouter du blues en ce mois d'août 2017, alors que l'Amérique plonge dans son putain de passé. Les rednecks sortent les torches, on pourra bientôt écouter en boucle Strange Fruits en se disant que ouais, c'est clair, l'hiver est bien arrivé. Hiver de l'intelligence, retour aux instincts vils. C'est moche. Une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait. Bah rien, comme d'hab. On poste des articulets sur un blog. On pousse de petits cris d'orfraie sur Twitter. On se terre dans son cocon. Une semaine on était au bord de l'apocalypse nucléaire, ambiance crise des missiles de Cuba, en observant, médusés, le concours de bites Trump vs Kim Jong-machin. La semaine suivante, on sort les chapeaux pointus, la croix et la boite d'allumettes en écoutant les éructation priapiques de David Duke. Y'a comme un truc qui déconne, non? 

    C'est les vacances. Elvis (le King) est mort il y a 40 ans. sur le trône, n'oublions jamais. Comme disait Montaigne, "Et au plus eslevé throne du monde, si ne sommes assis, que sus nostre cul"... Le cul du King, sauf le respect dû à l'alpha et l'omega de la chose rock'n'rollienne, lui assurait sur la fin une certaine stabilité. JDCJDR. Pauvre Elvis, aloha from the toilets. Un mini-blasphème, en ce 16 août... Alors que Johnny est toujours vivant. 

    Mais tant qu'à parler de throne (cf. plus haut), quitte à être assis "sus nostre cul", j'ai une pensée émue (presque adolescente) pour Daenerys Targaryen (mère des dragons, l'ignifugée, etc. etc.)... Lequel séant ne voit on point cette saison. C'est l'hiver, il est vrai. 

    A part ça, une fois parlé de blues, on pourrait parler - sans transition - du nouvel album d'Arcade Fire, lequel fut , à sa sortie, qualifié par certains critiques d'album inutile... Certes Arcade Fire a perdu en route la flamme et la fièvre qui animaient le groupe à ses débuts. Et c'est orienté vers une pop confortable, aux accents electro parfois. Everything Now est un album feel good. Sans ambition autre que divertir. Un album plaisant, qui peut s'écouter en boucle. Une bande son d'été. Evidemment, la foule préfèrera Despacito entre deux verres de sangria, juste avant de faire tourner les serviettes en trouvant qu'on est serrés dans cette boîte. ce qui suscitera quelques beaux reportages dans Capital ou Zone Interdite : "Les Français adorent les tubes de l'été. Pourquoi? Nous sommes allés enquêter au camping des Flôts Bleus"... On se détend et on boit frais à St Tropez, aurait dit notre Ed Wood hexagonal, Max Pécas. 

    Peace!

    George Thorogood "Party Of One" (Universal) dans les bacs depuis le 14 août 2017

    Catégories : Musiques, Pop culture Lien permanent
  • Afropunk festival, expérience inédite

    Je suis encore sous le choc. Aller à l'invitation d'un pote au festival Afropunk, en me disant que pourquoi pas, faut ouvrir ses chakras de temps à autres... J'étais curieux, Afro + punk, mélange étonnant. J'étais prêt à un truc genre sono mondiale, comme à la grande époque de Nova. Et côté chakras, je n'ai pas été déçu. Kifomètre au plus haut.Yeah, man. Etant plutôt fondu de punk, de metal et de gros rock qui tache, chakras ouverts (mais quand même pas prêt à toutes les compromissions. Comme si, un jour je me mettais à chroniquer Kendji Girac ou un concert de Céline Dion. A chacun son sale goût. Qui suis-je pour les juger? Avec ce genre de phrase, on se la joue Pape François, à la cool...)

    Well...

    Afropunk, let's go!

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    Catégories : Festivals, Musiques Lien permanent
  • Guns N' Roses, un soir d'été

    Guns N'Roses , G N'RJ'ai vu les Guns, live. En formation quasi originale, Axl, Slash et Duff. Plus de 3 heures de show en mode "best of". L'essence même des Guns, le meilleur, le pire, le gigantesque, les vieux plans rock'n'roll. 3 heures, man. Et TOUS les incontournables du répertoire, plus des covers bonus et des titres de Chinese Democracy que personne n'est venu vraiment pour écouter. Un son approximatif pendant la première heure du set, bouillie sonore où la voix d'Axl et la guitare de Slash disparaissent dans le gloubi boulga. De quoi filer l'envie d'écorcher vif un ingé son à la manière de Ramsay Bolton. Avec le sourire, et une détermination sans faille. 

    Que retenir, sinon l'impression de remonter le temps. Le concert de l'Hippodrome de Vincennes, les lives de 1992, résonnent encore dans les mémoires. Slash et Axl ont pris l'embonpoint qui sied aux quinquas. Le bitos vissé sur la tignasse, les lunettes noires, la Gibson à double manche. Slash. Tout est dans l'attitude. Manche dressé vers les étoiles. Tel un majeur géant. Axl, toujours fâché avec la fashion police nous épargne le cycliste en lycra de ses jeunes années. Le jean lacéré, la chemise de bucheron qui pendouille à la ceinture. Sans oublier les chapeaux de propriétaire de plantation virginienne antebellum, portés par dessus le bandana. Duff reste le plus punk de la bande, en mode, complexion à la Iggy Pop. Il porte sur lui une partie de la nécro récente, t-shirt Lemmy, love symbol sur la basse. Richard Fortus, "nouveau venu", arbore une tête à la Ron Wood (lui aussi "nouveau venu" chez les Stones depuis 40 ans...). Bref.

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