Juste un test... Ecrire une note, non sur un ordinateur, mais sur l'ecran d'un smartphone (SPV M600). En utilisant une version allégée du navigateur Opéra. Constat: c'est fluide. La navigation est rapide. Beaucoup plus en tous cas qu'avec la version mobile d'Internet Explorer. Le SPV M600 n'étant pas équipé d'un clavier, l'écriture au stylet est aisée. Pratique donc pour de courtes notes...
mobilité
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Geek attitude...
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Marketing mobile
Ce matin, se tenait le deuxième "P'tit déj du Marketing Mobile" organisé par l'AFMM. Une bonne synthèse très pédagogique sur le mobile et sa nécessaire présence dans les dispositifs de communication. J'y reviendrai plus en détail.
Quelques informations en passant:
- 20% des SMS sont envoyés par des personnes de plus de 40 ans, ce qui donne un éclairage nouveau sur ce mode de communication réputé être l'apanage des djeunz.
- Répondre STOP à un sms publicitaire revient à activer l'optout.
- 90% des messages reçus sont lus par leurs destintaires
- 60% des messages sont mémorisés
- 26,6 SMS sont envoyés par mois par abonné en moyenne (surpondération sur les cibles djeunz, j'imagine...)
A la différence de l'ordinateur qui peut être multi-utilisateurs, le terminal mobile est un objet personnel. En envoyant un message à son propriétaire via SMS ou MMS, la marque entre dans la sphère intime de l'utilisateur. Il s'agit d'une communication BtoC directe, du vrai one to one. Avec, si le message respecte certains codes, une efficacité maximale et de moindres risques de déperdition. A méditer à l'heure du multi-tasking!
Affaire à suivre!
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Presse 2.0
De retour du congrès de la Fédération de la Presse Française, Pierre Chappaz propose sur son blog une réflexion sur l'avenir de la presse. Sa note m'inspire quelques réflexions.
Il y a deux dimensions dans la question de l'évolution de la presse:
- Une dimension technologique: comment passer du statut de marque de presse à celui de marque média. Passer d'un seul canal de diffusion: le papier, à une diffusion de contenu multi-canal. Sachant qu'il y aura un rééquilibrage naturel entre les différents canaux. Les utilisateurs feront le tri dans l'offre qui leur sera proposée. A rapprocher des études sur la mobilité et la consommation de média tributaire de l'endroit où l'utilisateur se trouve.
- Ce qui nous amène à la deuxième dimension: la montée en puissance des canaux de diffusion numérique oblige à revoir l'équation économique des titres de presse. Les recettes publicitaires générées en ligne aujourd'hui sont inférieures à celles générées sur le papier. The Economist évaluait (26/8/2006: "Who killed the Newspaper") à 10 à 20 le nombre de visiteurs que doit acquérir un site pour compenser la perte d'un lecteur papier (en équivalent CA pub) (je cite de mémoire)...
Autre point, comment gérer la question délicate des effectifs des imprimeries? et la nécessité pour ceux qui font un journal écrit de produire du contenu audio ou vidéo?
J'ai l'impression que la presse anglo-saxonne a trouvé des réponses en rapprochant, voire en fusionnant les rédactions off et online. Je n'ai pas l'impression que nous en soyons déjà à ce stade en France. On s'y dirige à pas comptés. On se hâte lentement, comme dit la fable...
Autre question: comment gérer les UGC?
Certains sites de presse, comme lemonde.fr, ont déjà apporté leur réponse, en ouvrant des plateformes de blogging, en donnant au internautes la possibilité de commenter les articles et de voir leurs commentaires mis en avant.
C'est très web 2.0, comme on dit, mais cela remet en cause le magistère qu'exerçaient les titres de presse depuis des lustres... Peut-être est-ce là que réside la difficulté pour la presse de faire sa révolution numérique rapidement!
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Mobilité
La mobilité, voire l'hyper-mobilité est un des éléments du zeitgeist de la vie moderne. (NDLR: belle intro... on dirait du France Culture).
Plus sérieusement, j'ai assisté sur ce thème, à une intervention de Bruno Marzloff et à une réunion de l'EBG dans la foulée. Autant dire que le sujet est dans l'air du temps.
Pour Marzloff, les vieux médias ne sont pas morts. Il récuse la cannibalisation d'un média par l'autre. En revanche, il constate le développement d'une approche multicanal. La situation de mobilité détermine le choix du canal. Charge aux médias de se rendre disponibles sur ces différents canaux, à ce titre, les marques-média multi-plateforme se voient promises à un bel avenir. C'était déjà la conclusion de The Economist dans son désormais fameux article du mois d'août: "Who killed the newspaper?"
L'heure est à l'expérimentation technologique, et à l'invention d'un modèle économique.
Cette dimension économique a été largement évoquée, lors de la table-ronde de l'EBG, hier. Le modèle économique de l'accès à internet repose désormais sur un prix forfaitaire mensuel donnant un accès illimité à l'utilisateur. Les opérateurs de téléphonie mobile à ce jour limitent à la voix, voire aux sms, cette dimension "flat-fee". Tous les contenus mis à disposition sur les portails mobiles, demandent une contribution financière supplémentaire de la part des utilisateurs. et c'est là que ça coince! La cible jeune, 12-25 ans, early-adopters, "digital natives", est adepte des nouvelles techno (et comprend instinctivement leur utilisation) MAIS ne dispose pas du pouvoir d'achat lui permettant d'y accéder.
Une observation récente: Crickee, le service de sms gratuits et illimités lancé par Laurent Vermot-Gauchy, est un service simple d'utilisation, à l'ergonomie réussie, à l'installation facile. Ma fille de 14 ans à qui j'avais proposé le service, m'a objecté que son forfait bloqué ne lui permettait pas d'aller sur le wap sans dommages financiers...
Les terminaux mobiles les plus sophistiqués disponible actuellement sont inabordables pour les utilisateurs. Nokia annonce des terminaux avec des accélérateurs de carte graphique pour le jeu en ligne.
Le meilleur reste donc à venir. A quel prix?
Affaire à suivre!