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Une petite playlist printanière avec que du bon, et que du pas connu. Une playlist 100% indé. De jeunes artistes à découvrir. A déguster comme le premier pique-nique au grand air. De l'electro, du rock, de l'ambient, de grosses guitares, il y a de tout. Une sélection impitoyable faite par ma pomme, en toute subjectivité. Avec la complicité de Groover.co.
De tout et de rien, avec un minimum de cohérence, quoique... Rien n'est moins sûr. Une playlist avec les trucs qui m'ont marqué cette année Ceux que je réécoute avec plaisir. Ceux qui m'ont mis en vrac. Ceux pour lesquels il y a eu gros kif, ceux qui ont été vus en concert, ceux dont je me souviens après quelques mois. Je passerai sur les classiques même si le So Long Marianne n'est pas très neuf. Mais je l'avoue, je ne suis pas un inconditionnel hardcore de feu Leonard Cohen. Bowie a été le choc du début d'année. L'album superbe, la mauvaise nouvelle ensuite. Les festivals ont eu leur lot de révélations, découvertes. Etrangement j'aime bien écouter Kevin Morby, même si ses prestations scéniques m'ont laissé assez froid. Lost Under Heaven, Julia Holter. Deux univers à part. Eskimo, à suivre impérativement. Flavien Berger, quelque chose d'unique. La Femme, ses rimes bancales, sa folie scénique. Le très gros son de FIDLAR, de Royal Republic, de Slaves. Le punk a encore de beaux jours devant lui. La puissance de Savages. L'étrangeté de Let's Eat Grandma. Les copains de Fauve ≠ qui ont tiré leur révérence avec élégance et ont livré un live entre reportage et testament. L'electro monstrueusement efficace de Soulwax. La vulgarité assumée de Peaches. Et Iggy. Immense et touchant. Capable de sortir un album essentiel en début d'année et de faire un best of testamentaire sur scène. Aux antipodes, la délicatesse d'un Guillaume Stankiewicz ou la virtuosité (et le charme) jazz de Kandace Springs. Et pour finir, le blues séminal des Stones en parallèle de la fureur retrouvée de Metallica.
L'iPod a changé ma vie. Il y a déjà plus d'une dizaine d'années. Finies les valises de K7. Finis les pochettes bourrées à blocs de CD, extraits de leurs boîtes, le temps d'un voyage ou des vacances. L'iPod, puis l'iPhone, l'iPad, l'ordi ont permis de se balader partout avec du son. Avec une collection complète. Sacré Steve, je te dois une fière chandelle! J'en ai passé des nuits à numériser ma collection de CD. Des heures à ripper. A classer. A laisser Gracenote rechercher les références. Puis j'ai acheté moins de CD. j'ai téléchargé. Mea culpa. Mea maxima culpa. Désolé Lars, j'ai aimé Napster, puis Kaazaa, puis les torrents. J'ai rempli des disques durs. J'ai mis mes CD de côté. D'abord sur des étagères. Ils y ont pris la poussière. Puis un jour dans des cartons. Dans une cave.
Cinq années ont passé.
Et l'envie m'a pris de me revisiter la collection. Pour y retrouver des sons oubliés, des notes de pochettes, des raretés un peu oubliées. Pour le plaisir tactile de manipuler l'objet. Et là, tout à coup, le drame... CD disparus. Evaporés.