Comment rester indifférent à un groupe qui vous interpelle en vous envoyant un morceau intitulé "Remember Joe Strummer"? Et dont les sonorités évoquent Clash ou les Pogues... Je ne pouvais passer à côté. Joe Strummer fut l'un des héros de mon adolescence, mythe de l'intégrité rock'n'roll. The Clash étant inscrit au plus haut de mon Panthéon personnel. Quant aux Pogues et dérivés, imbibés de whiskey et de bière, ils ont représenté une musique à la fois grave et festive. Plongée dans les racines de la musique populaire avec fifres, accordéons et tambourins (qui ont des noms que j'ai la flemme d'aller rechercher sur les Internets), guitares agressives et cordes vocales travaillées à la fumée des clopes et rincées aux alcools forts.
Il y a de ça dans The Celtic Social Club, qui entretient la flamme d'un rock habité. Pas le machin aseptisé délivré au cordeau par des fonctionnaires de la musique venus relever les compteurs.
J'ai soumis Manu Masko, batteur et fondateur du groupe à l'Interview express. Il nous livre tout ou presque! Enjoy!