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  • JAK'S garage

    Il y a eu le Joe's garage du moustachu de Laurel Canyon. Il y a aussi du garage chez JAK'S, un trio grenoblois qui fait du rock comme on l'aime, vif, à l'os, qui va directement au fait, qui prend les tripes et provoque un mouvement irrésistible du corps. En mode, je saute dans tous les sens, je sens la vibe! Jump! Jump!!

    Ils ont sorti leur EP le 4 avril dernier, en plein confinement. Au seul moment où tu dois compter sur l'insonorisation des murs et du parquet pour ne pas déclencher représailles et violences de la part de voisins excédés. Pas le moment de mettre le volume sur 11 et pourtant, c'est pas l'envie qui manque. 

    Pour écouter l'EP, c'est ici. 5 titres dégoulinant d'énergie. Aussi bien, voire mieux qu'une vodka-Red Bull!!

    Un avant-gout ici:

    [NDLR : Aucun rapport a priori entre Zappa et JAK'S, c'était juste pour faire un jeu de mot, Joe's garage/JAK'S garage...]

     

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  • Interview Express : Deleo

    Ils sont 5. ils viennent de Montpellier. Ils pratiquent une pop légère aux sons inspirés par la new wave et le post punk. Rien ne semble pourtant daté dans la musique aérienne du groupe portée par la voix claire d'Emy Eris. Fans inconditionnels de Radiohead et Thom Yorke, ils proposent des climats envoutants et des compositions prometteuses. Ils sortent un EP en mai prochain, la bande-son du déconfinement, le moment où nous pourrons commencer à goûter à nouveau aux prémisses d'un retour à la normale. Il nous faudra de la musique dans les oreilles pour passer le cap. Avant de pouvoir remettre un jour les pieds dans une salle de concert pour retrouver le plaisir du gros son.

    Denis, Romain, Nico et Emy, 4/5 de Deleo ont répondu à l'interview express. Ils nous parlent d'eux, de leurs influences, de ce qu'ils aiment. 

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  • Playlist de Printemps #2 pour temps de confinement

    Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs, en ces temps de confinement, nous avons du temps pour l'introspection. Du temps pour la réflexion. Comme disait un grand homme du passé, il faut laisser du temps au temps. Y'a pas à dire, mais côté temps, nous aurons eu l'occasion, et pour je ne sais combien de temps encore, de prendre la mesure du temps qui passe, connaître par coeur chaque détail du plancher, chaque anfractuosité du mur d'en face. Le temps de voir les feuilles pousser sur les arbres, le temps comme le chantait Brel (Les Bonbons 68) d'écouter pousser nos cheveux. 

    Le temps, entre deux sessions de télétravail d'écouter de la musique, de découvrir de nouveaux sons. J'ai donc compilé cette playlist à partir de découvertes. Quelques noms connus, quels retours vers le futur, de l'electro, de l'ambiant, de l'abrasif, du gros rock à guitares, du punk, de la pop. Un peu de Hinds, un peu de Jehnny Beth, un peu de Black Bones, un peu de Magenta. La pop de Dimitri Von Büren. Les classieux Niki Niki, juste parce que j'aime bien un morceau sorti il y a deux ans. Des petits nouveaux, comme Deleo, bientôt en interview express ici-même. Et des sons apaisants, comme Romann, Alain Dorra ou Glass Museum. Le son abrasif de Dantec. Des guitares et du gros son, avec Lonely Old Boy, ToyBloïd ou les punks anglais de Smiling Assassin. Et pour conclure, l'electro swing de Lyre Le Temps. Bref, une vingtaine de titres, un peu en vrac (comme moi au bout d'un mois de confinement). 

    "De la musique avant toute chose" disait Verlaine. "Music was my first love" chantait John Miles. 

    Ouaip.

    Assez de baratin, musique maestro! 

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  • Interview Express : Black Bones

    Il y a quelques années, cela devait être vers 2012, je rencontrais un groupe de doux dingues qui s'étaient fait remarquer à Rock en Seine notamment, et qui avaient sorti une cover totalement pop totalement barrée d'un des titres fondateurs du hip hop, Rappers Delight. Ils venaient de Reims, n'étaient jamais moins de 6 sur scène : The Bewitched Hands. Grands espoirs de la pop française, avec deux albums au compteur. Et puis l'arrêt, la séparation fin 2014. 

    Anthonin Ternant n'a pas lâché l'affaire. Avec Marianne Mérillon, qui était à ses côtés dans les Bewitched, il monté un nouveau projet, Black Bones qui reprend l'histoire là où elle s'était arrêtée tout en continuant à l'enrichir. Une pop luxuriante, déjantée, psychédélique et joyeuse. Les Black Bones, viennent de sortir leur 3ème album "Ghosts and Voices", il mérite largement le détour. Il mérite de tourner en boucle sur les platines, pour apporter la légèreté qui sied à une époque sombre et confinée. On y retrouve la folie des Bewitched, une belle finesse mélodique et un enthousiasme contagieux. Le genre de musique qui donne envie de mettre le volume au maximum, toutes fenêtres ouvertes. En attendant de voir le groupe sur scène, une fois le déconfinement effectif. 

    En attendant, l'album "Ghosts and Voices" (et tous les albums des Black Bones) est là sur Bandcamp.

    La dernière fois, on s'étaient rencontrés dans un bistrot du 9ème arrondissement de Paris. Cette fois-ci, on a échangé par mail avec Anthonin. Interview express et révélations.

    Crédit photo ©️ Sylvère H

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