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bewitched hands

  • Interview Express : Black Bones

    Il y a quelques années, cela devait être vers 2012, je rencontrais un groupe de doux dingues qui s'étaient fait remarquer à Rock en Seine notamment, et qui avaient sorti une cover totalement pop totalement barrée d'un des titres fondateurs du hip hop, Rappers Delight. Ils venaient de Reims, n'étaient jamais moins de 6 sur scène : The Bewitched Hands. Grands espoirs de la pop française, avec deux albums au compteur. Et puis l'arrêt, la séparation fin 2014. 

    Anthonin Ternant n'a pas lâché l'affaire. Avec Marianne Mérillon, qui était à ses côtés dans les Bewitched, il monté un nouveau projet, Black Bones qui reprend l'histoire là où elle s'était arrêtée tout en continuant à l'enrichir. Une pop luxuriante, déjantée, psychédélique et joyeuse. Les Black Bones, viennent de sortir leur 3ème album "Ghosts and Voices", il mérite largement le détour. Il mérite de tourner en boucle sur les platines, pour apporter la légèreté qui sied à une époque sombre et confinée. On y retrouve la folie des Bewitched, une belle finesse mélodique et un enthousiasme contagieux. Le genre de musique qui donne envie de mettre le volume au maximum, toutes fenêtres ouvertes. En attendant de voir le groupe sur scène, une fois le déconfinement effectif. 

    En attendant, l'album "Ghosts and Voices" (et tous les albums des Black Bones) est là sur Bandcamp.

    La dernière fois, on s'étaient rencontrés dans un bistrot du 9ème arrondissement de Paris. Cette fois-ci, on a échangé par mail avec Anthonin. Interview express et révélations.

    Crédit photo ©️ Sylvère H

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  • J'ai rencontré The Bewitched Hands

    bewitched hands, vampiri waysJ'ai adoré le premier album des Bewitched Hands. Ca c'est dit. De la pop pêchue, euphorisante, bref tout ce qu'il faut pour plaire. Chantée en anglais. Un album dont on attendait presque avec angoisse le successeur. Le groupe aurait-il tout donné dans sa première production et surpris du résultat se retrouverait condamné à tenter de réitérer l'exploit sans jamais réellement y parvenir? Ca s'est vu. J'ai reçu le deuxième, Vampiric Ways. Je l'ai mis dans le lecteur de CD, avec un petit pincement, une petite appréhension. Et j'ai été emballé, embarqué. Un album énergique et mélodique à la fois. 

    J'ai rencontré le groupe, dans un bistrot du 9ème arrondissement. On a bu des bières. On a causé. De pop, de Reims, d'influences, de business, de téléchargement, de composition, du quotidien d'un groupe pop qui cartonne. J'y allais confiant, ils étaient plus nombreux que moi. Pas de provocation, ne pas dire le truc qui fâche. On ne sait jamais... Alors j'attaque directement en citant Arcade Fire... Bah, oui, les groupes qui alignent une tribu sur scène, occupant tout l'espace disponible... Les Bewitched à leurs débuts ont été jusqu'à 12, 12 potes se connaissant depuis le lycée, mus par l'envie de faire de la musique ensemble. Les années ont passé. les contraintes des tournées aussi. Ils ne sont plus que 6, dont une fille, Marianne. Un vrai collectif de gens qui se connaissaient bien avant de faire de la musique ensemble. Une vraie bande de passionnés qui ont démarré sur un label plutôt spécialisé dans les DJ et l'électro, Savoir Faire. Un DJ se déplace avec une valise. Un groupe pop de 6 membres, c'est tout de suite une économie différente. "On ne gagne pas d'argent en étant aussi nombreux" en rigolent ils, tout en avouant le plaisir de pouvoir faire ce qu'ils aiment. Le groupe est taillé pour la scène, il a déjà tourné 6 fois aux Etats-Unis, dans le cadre de festivals, dont le prestigieux SXSW d'Austin. A propos de concerts aux US, dans des salles de 300 personnes, le groupe se marre en rappelant l'une des premières questions qui leur avait été posée sur place: "En quelle langue chantez-vous?"... Car The Bewitched Hands, nourris de Pixies, de Nirvana, de Pavement, de sons anglo-saxons ont pris le parti de chanter en anglais. Pas d'album en français au programme. Est-ce un mal d'ailleurs? Vampiric Ways, dans les bacs depuis le 24 septembre est un superbe album pop.

    bewitched handsAyant vécu à Reims il y a des années, je n'en avait pas gardé l'image d'une ville ausi marquée musicalement que Rennes, Rouen ou Bordeaux. Les choses ont changé depuis 4-5 ans, avec l'émergence d'une scène locale qui explose au niveau national, The Shoes, Yuksek, Brodinsky... et les Bewitched Hands. Le groupe a connu son premier succès public en étant repéré par Jean-Louis Brossard et propulsés sur une des scènes des Transmusicales de Rennes. Début d'un engouement. Qui mène le groupe au niveau où il en est actuellement. Deux années de tournées. Un break, le temps de travailler sur ce nouvel album, enregistré et mixé en 3 mois. Les Bewitched sont passés de l'auto-production à une approche plus structurée, apport de Julien Delfaud, producteur entre autres de Herman Düne. Les Bewitched lui savent gré de leur avoir apporté une méthode de travail. Au final, 30 démos, 16 morceaux enregistrés, 12 retenus pour l'album. Un mixage confié à Craig Silvey, connu pour avoir travaillé avec Portishead, The Horrors (et Arcade Fire...).

    La principale évolution du goupe depuis sa signature avec une major est son approche globale. Initialement, les membres de The Bewitched Hands ne souhaitaient faire que de la musique. Sur Vampiric Ways, ils ont conçu la pochette, réalisé un premier clip (Thank You, Goodbye, it's Over) et travaille sur deux autres vidéos... Sans oublier le travail scénographique réalisé pour le concert de Reims en septembre dernier. Le groupe s'est produit devant la cathédrale de la ville avec une chorale, dans le cadre des 10 ans du festival Elektricity.

    Deuxième tournée de bières. On parle influences, concerts, premières parties, on passe de Led Zeppelin à Michel Berger, on évoque même un concert de Larusso... On cite Can, Gong, le prog rock. On parle de John Maus, Ariel Pink, Stephen Malkmus, Deerhunter, Pendentif... de ce que les Bewitched écoutent. On parle de la démocratie dans les groupes pop, de la place des filles. On passe un bon moment, avec Baptiste, Anthonin, Marianne, Benjamin, Nicolas et Sébastien... Et la promo continue. Le groupe est attendu ailleurs.

    J'ai rencontré The Bewitched Hands, et c'était bien. Reste à les voir sur scène!

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  • Bloc-note express N°205

    valerie trierweiler, @valtrier, twitter, twittus politicusFini. Rédigé. Remis à l'éditeur par mail, hier soir, après un weekend marathon. Dopés au café et au Coca, Nico Prat et moi avons fini la rédaction du premier jet du manuscrit de notre second opus. J'aime bien opus. Ca sonne un peu ancien. Il y aura des corrections, des allers et des retours avant d'arriver à la version finale, celle qui sera imprimée et sortira en librairie début janvier. Mais c'est fait! Soulagement d'avoir mené à bien un projet initié en début d'année, peu de temps après la sortie des Miscellanées d'Internet. Cette fois-ci, nous nous sommes attaqués au discours polititique vu au travers des médias sociaux. Plus précisément, nous avons étudié le phénomène Twitter et son implantation dans la sphère politique. Décryptage, interviews. Nous avons rencontré du beau monde. Des gens passionnants et passionnés qui nous ont parlé de leurs convictions, de leur vision du digital, des stratégies de déploiement des outils numériques pendant les campagnes de la Présidentielle et des Législatives 2012. Nous ne remercierons jamais assez Valérie Trierweiler d'avoir, un jour de juin, permis à Twitter de rester un sujet plus que hype.
    Bref, une aventure s'achève. Une nouvelle va commencer. C'est cool!

    Pendant ce temps, d'autres projets d'écriture ont abouti. Dans le second numéro du magazine TANk, qui vient de sortir. Deux interviews, dont celle d'Eric Fottorino, l'ancien patron du Monde. Grand monsieur, à l'écriture raffinée. Dans les contributeurs du magazine, je suis cité en tant que journaliste. J'adore. Je suis venu à l'écriture par le blogging. Mais je dois tout à ceux que j'ai lu pendant des années, que de soit dans Libé ou Rock & Folk. Sans oublier Le Monde. Des pros. Je ne suis qu'un artisan. Un amateur, qui progresse au fil du temps.

    Et justement à propos de journalisme, ruez vous sur le numéro d'octobre de Rock & Folk. Pour qui j'adorerai écrire, cela dit en passant. Il y a un papier magnifique de Patrick Eudeline. Rock & Folk vaut son prix, uniquement à cause de l'article mensuel d'Edudeline. Cette fois-ci, il parle des Pussy Riot et de l'attitude punk. C'est quoi être punk? Côté musique, la chose est entendue. Green Day, The Offspring ne font plus peur à personne. C'est pop. On est loin du situationnisme des Pistols ou de la politisation des Clash. Il faut regarder du côté des Dead Kennedys et du toujours actif Jello Biafra pour l'activisme. Etre punk en Russie poutinienne, ce n'est pas une question de musique, c'est un état d'esprit contestataire qui peut vous mener en camp de travail. Mais Eudeline le raconte mieux que moi, avec érudition.

    A part ça... Septembre aura été le mois du changement. Le changement c'est maintenant. Ouaip! Fin d'une aventure entrepreneuriale. Début d'une autre aventure dans une agence au réseau international étendu. C'est cool. C'est rassurant. C'est l'occasion de passer trois jours à Londres pour rencontrer le bureau local, le hub européen. Diable, ces damnés Anglois sont toujours au centre du monde global. Et ils ont Jamie Oliver. Difficile de ne pas aller à Londres sans tomber sur un restau signé Jamie Oliver. Côté lifestyle et vie de bureau, les Anglais sont étonnant. Le bureau de Londres de l'agence où j'officie désormais dispose d'un Starbucks dans son hall d'entrée, et d'un mini-pub à l'extrémité de l'open-space. Et le jeudi soir, c'est "free drinks". Etrange sensation que de clore les affaires en cours une bouteille de bière à la main...

    Côté musique, deux interviews à retranscrire. Celle de Cerrone, rencontré en juillet à l'occasion de la sortie future d'une compilation de ses meilleurs morceaux, de la sortie de nouveaux, et d'un album de remixes par les DJs qui comptent aujourd'hui. Une rencontre passionnante avec un homme d'une culture musicale impressionnante. Et celle des Bewitched Hands. Belle rencontre avec des mecs et une fille simples, qui cartonnent avec une pop décomplexée. Je ne me serais jamais douté que Reims puisse être un tel vivier de talents rock/pop/electro. A lire bientôt icitte.

    Le nouvel album des Bewitched Hands tourne en boucle dans mon iPod. Pure merveille.

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°203

    Comme un lundi. Mais pas un lundi ordinaire, un lundi genre "premier jour du reste de ta vie". Ou pas. Un lundi de rentrée pas ordinaire puisqu'il signifie changement d'herbages, changement d'environnement professionnel. Nouvelle agence, nouveaux horizons. Du digital, toujours. Un cadre plus anglo-saxon. Une grosse structure, indépendante, un réseau international. L'occasion de renouer avec ce qui m'a fait courir pendant des années, pas tant les voyages que la possibilité d'échanger avec d'autres cultures, de partager d'autres expériences. Donc, excitant.

    udecamRencontres de l'Udecam jeudi dernier. Tout le monde des médias était là. Pour parler modèles économiques, perspectives, créativité et technologie, place des femmes. Des plateaux de haute tenue, Audrey Pulvar (Les Inrocks), Marie-Laure Sauty de Chalon (Aufeminin.com), Constance Benqué (Lagardère Publicité), Xavier Niel (Free), Fleur Pellerin (Ministre de l'Economie Numérique), Pierre Bellanger (Skyrock), rassemblés par Sébastien Danet, Président de l'Udecam. S'il y avait une table-ronde à ne pas manquer, c'était celle sur la place des femmes dans les média. Pas tant la question de la représentation que celle de l'accès au pouvoir. Des réponses, des témoignages, des prises de position.

    Avant-premières. Celle de "Je vous ai compris", étonnant et riche film de Frank Chiche, filmé en rotoscopie, un procédé qui à l'instar de Valse avec Bachir, donne un relief tout particulier à ce film hybride sur la fond de guerre d'Algérie. Diffusion sur Arte en janvier et sortie d'une bande-dessinée interactive sur tablette prochaînement. Celle de "Camille redouble" de Noémie Lvovsky, beau film, sensible, fin et drôle sur lequel je reviendrai très vite. Sortie le 12 septembre.

    Rencontre avec The Bewitched Hands... dont j'écoute le nouvel album en boucle. De la belle pop. J'ai déjà publié le clip sur ce blog, mais je ne résiste pas à le republier, pour le plaisir. Belle bande-son pour un lundi!

     

    Enjoy!

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