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  • Interview Express : Eskimo

    Marie Eskimo sort son premier album. Dans un contexte dingue. Historique, voire hystérique. Au moment où se met en place le confinement pour cause de coronavirus. Au moment où des dizaines de milliers d'êtres humains vont se retrouver en tête à tête pour vérifier in situ si réellement, comme l'affirmait Jean-Sol Partre, l'Enfer c'est vraiment les autres. On n'a pas encore de stats - au premier jour du reste de notre vie - du nombre de nains de jardin à qui leurs nobles les parents vont tenter de faire ingurgiter le contenu d'une boîte de Lego. Bref, l'heure n'est pas à la zénitude.

    Pourtant, il faut commencer à tenter de raison garder, se réjouir des choses simples sans pour autant manger une tranche de jambon Herta en posant un petit moulin en papier dans un petit ruisseau. Revenir à un peu d'intériorité. Se laisser aller à un moment de contemplation. En écoutant l'album d'Eskimo. Dont le titre est une interrogation quasi-métaphysique :"Que faire de son coeur?" 

    Comme chacun sait, le coeur a ses raisons que la raison ignore et il faut se laisser aller à écouler les délicates mélodies de Marie. Avec ce zeste de mélancolie. L'album est une jolie invitation au voyage, avec un titre chanté en japonais et un autre en coréen. 10 titres comme une invitation à la méditation. 

    J'ai posé quelques questions à Marie Eskimo. Interview express pour période exceptionnelle.

    Crédit photo ©️ Celeste Leeuwenburg 

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  • Playlist de fin d'année

    De tout et de rien, avec un minimum de cohérence, quoique... Rien n'est moins sûr. Une playlist avec les trucs qui m'ont marqué cette année Ceux que je réécoute avec plaisir. Ceux qui m'ont mis en vrac. Ceux pour lesquels il y a eu gros kif, ceux qui ont été vus en concert, ceux dont je me souviens après quelques mois. Je passerai sur les classiques même si le So Long Marianne n'est pas très neuf. Mais je l'avoue, je ne suis pas un inconditionnel hardcore de feu Leonard Cohen. Bowie a été le choc du début d'année. L'album superbe, la mauvaise nouvelle ensuite. Les festivals ont eu leur lot de révélations, découvertes. Etrangement j'aime bien écouter Kevin Morby, même si ses prestations scéniques m'ont laissé assez froid. Lost Under Heaven, Julia Holter. Deux univers à part. Eskimo, à suivre impérativement. Flavien Berger, quelque chose d'unique. La Femme, ses rimes bancales, sa folie scénique. Le très gros son de FIDLAR, de Royal Republic, de Slaves. Le punk a encore de beaux jours devant lui. La puissance de Savages. L'étrangeté de Let's Eat Grandma. Les copains de Fauve ≠ qui ont tiré leur révérence avec élégance et ont livré un live entre reportage et testament. L'electro monstrueusement efficace de Soulwax. La vulgarité assumée de Peaches. Et Iggy. Immense et touchant. Capable de sortir un album essentiel en début d'année et de faire un best of testamentaire sur scène. Aux antipodes, la délicatesse d'un Guillaume Stankiewicz ou la virtuosité (et le charme) jazz de Kandace Springs. Et pour finir, le blues séminal des Stones en parallèle de la fureur retrouvée de Metallica.

    Bref. On règle tous les niveaux sur 11.

    Play it loud!

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°219

    Et c'est reparti.

    Côté son, un concert d'Annika & The Forest au Carreau du Temple, un quatuor de filles, electro chargé d'émotion. Chanté en anglais, groove élégant porté par deux batteuses. Et Annika à la basse. Un look un peu typé Jeanne Added (coupe pétard, basse), pour une musique moins âpre. Son EP, "A piece of she", est sorti le 23 septembre. Cool et recommandé.

    Un extrait pour se faire plaisir

    Côté news du monde de la musique indé, Guillaume Stankiewicz est toujours aussi sympa et prépare quelques scènes. Marie-Flore travaille sur son album en français. Eskimo va se produire à la Dame de Canton en novembre

    Le nouvel album de Wax Tailor est sorti, et il s'écoute ici.

    Côté sortie, un live d'Ibrahim Maalouf dans les bac le 10 novembre. Avec un petit extrait histoire de saliver à l'avance.


    Sinon, que dire de The Get Down, LA série signée Baz Luhrmann, groose production Netflix sur les débuts du hip hop dans un Bronx dévasté de la fin des 70s. C'est baroque, parfois surjoué. Toujours attachant. La bande-son est un pur régal. Une série moins segmentante, plus consensuelle que Vinyl (moins de flingues, moins de coke, moins de mafieux italiens). Dont elle s'inscrit dans la continuité temporelle. 

    Côté littérature... Dylan... Nan, je rigole ;)

    Allez, c'est tout.

    Catégories : Bloc-note, Musiques Lien permanent
  • Eskimo, c'est chaud

    Alors là tu vois, se dit le blogueur, je vais essayer de ne pas faire le même truc, de raconter la même histoire. De faire le n-ième compte-rendu de concert sur le mode c'était bien, y avait de la bonne vibe, du groove, du feeling. En même temps, il faudrait que je chope la punchline qui va bien. Un truc qui rime avec Eskimo. J'avais d'abord écrit, Eskimo, c'est beau. C'est un peu de la rime pauvre. Du coup, en tentant de rassembler les quelques neurones encore mobilisables en fin de journée, je me dis qu'Eskimo, c'est chaud, c'est à la fois rigolo et que ça peut faire la blague dans le genre oxymore. Même si, tôt ou tard, réchauffement climatique oblige, les eskimos seront au chaud et qu'il faudra asperger les pingouins de Biafine... 

    Donc, malgré les grèves, malgré la foule qui arpente le pavé parisien, taguant les murs des ministères, défonçant les abribus et respirant les lacrymos entre deux coups de tonfa, je file au Supersonic. Eskimo fête la sortie de son EP, il y aura de la bière et de la musique. Un peu de légèreté. L'époque aurait besoin de légèreté. C'est pas gagné d'avance. 

    Bref, la pinte est à 3,50€. On papote à la cool avec Marie Eskimo (qui ne porte pas de tenue de peau de phoque, est-il besoin de le préciser aux ricaneurs et esprits sournois).

    Comment définir l'univers d'Eskimo? Elle joue de la guitare, elle a une voix puissante. Forte présence scénique. Un petit côté PJ Harvey dans certains titres minimalistes. Un petit côté Anna Calvi, la puissance vocale alliée à la puissance rythmique. Que dire d'autre... Rien de pire que raconter un concert. Et puis je ne filme plus. Enfin presque plus. Un concert ça se vit sur l'instant. Pas au travers d'un écran en pensant au moment où on le collera sur YouTube. Très cool, pour finir, le rappel. Les dernières notes de guitare au milieu du public. Mémorable!

    Un titre, ici, pour se faire une idée :


    En live, c'est envoutant. Prometteur.

    "Dancing Shadows", l'EP d'Eskimo, en écoute ici : 

    Enjoy!!

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