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  • Interview Express : Marie-Flore

    Marie-Flore sur scène c'est un enchantement, un moment rare. Rencontrer la reconnaissance du public est le fruit d'un cheminement artistique, chemin de croix pour certains, un parcours pendant lequel il faut s'accrocher, faire preuve d'acharnement et de résilience. Aller de l'avant. Se chercher. Et se trouver. Je repense aux paroles d'une chanson de Jean Ferrat :

    "Chanter

    Ce n'est pas ce qu'on vous proclame

    Chanter

    Il faut s'y jeter à tue-tête

    A bras le cœur à fendre l'âme

    Avec un seul point au programme

    Celui de n'être sûr de rien"

    Le succès de Braquage, l'album de Marie-Flore est mérité. Elle a trouvé son style d'écriture. Son style tout court. Au fil des ans j'ai suivi cette évolution et j'ai souhaité faire un point rapide avec elle sur ses références musicales. Elle a accepté le principe de l'Interview express. C'est très cool de sa part.

    © Crédit photo : Alexandre Tabaste

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  • Marie-Flore ad astra

    Hier soir, dernier concert de Marie-Flore aux Étoiles. Beau moment. D'autant plus que Marie-Flore, je la suis depuis ses débuts. Et ai pu constater comment un artiste peut murir en quelques années. Je l'avais découverte lors de la sortie de son premier EP, puis de son album, By the dozen. Elle y chantait en anglais, fille seule sur scène armée d'une immense Gretsch. Artiste timide, presque effacée, je la retrouvais coiffée d'une tête de cygne aux côtés du dandy British, Baxter Dury. Elle a chanté brièvement avec Omoh, group de pop élégante, accompagnateurs attitrés de Julien Doré. Marie-Flore a trouvé son style, son écriture. Elle est passée au français, et raconte ses histoires de loose amoureuse, avec ce qu'il faut de distance ironique. Elle occupe l'espace avec élégance. Sept années pour trouver son style et recevoir la reconnaissance du public. Beau parcours. La voir sur scène est un pur plaisir.

    Prochaine scène: La Cigale en avril 2020. Save the date!

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  • Bloc-note express N°219

    Et c'est reparti.

    Côté son, un concert d'Annika & The Forest au Carreau du Temple, un quatuor de filles, electro chargé d'émotion. Chanté en anglais, groove élégant porté par deux batteuses. Et Annika à la basse. Un look un peu typé Jeanne Added (coupe pétard, basse), pour une musique moins âpre. Son EP, "A piece of she", est sorti le 23 septembre. Cool et recommandé.

    Un extrait pour se faire plaisir

    Côté news du monde de la musique indé, Guillaume Stankiewicz est toujours aussi sympa et prépare quelques scènes. Marie-Flore travaille sur son album en français. Eskimo va se produire à la Dame de Canton en novembre

    Le nouvel album de Wax Tailor est sorti, et il s'écoute ici.

    Côté sortie, un live d'Ibrahim Maalouf dans les bac le 10 novembre. Avec un petit extrait histoire de saliver à l'avance.


    Sinon, que dire de The Get Down, LA série signée Baz Luhrmann, groose production Netflix sur les débuts du hip hop dans un Bronx dévasté de la fin des 70s. C'est baroque, parfois surjoué. Toujours attachant. La bande-son est un pur régal. Une série moins segmentante, plus consensuelle que Vinyl (moins de flingues, moins de coke, moins de mafieux italiens). Dont elle s'inscrit dans la continuité temporelle. 

    Côté littérature... Dylan... Nan, je rigole ;)

    Allez, c'est tout.

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  • De la belle pop avec OMOH

    J'ai reçu cet EP, un peu avant les vacances, je connaissais le groupe, je savais qu'ils avaient acompagné, composé, arrangé pour le très estimable Julien Doré, qui même si je ne l'écoute pas tous les jours reste ce qui peut se faire de mieux dans ce que l'on pourrait appeler de la chanson/variété française de qualité. Ce que l'on appellerait ailleurs de la pop. Et que l'on distingue du reste (la merde, daube, soupe, etc.) de ce que certaines radios que je ne nommerai pas parce que je ne les écoute pas, ou certaines chaînes de télévision que je ne regarde pas non plus, diffusent en boucle à un grand public gavé de vannes de Cyril Hanouna. J'assume ces propos que je qualifierai de totalement snob, voire sectaires. A chacun son sale goût. Et par pitié, n'imposez pas à mes frêles tympans et mon encéphale fatigué ce qu'il se refuse à entendre. On se calme, on se calme, on se calme...

    Mais revenons à notre pop classieuse... Donc cet EP, OMOH Is Leading Nowhere. Tromperie sur la marchandise, OMOH va quelque part, et y va bien, et nous emmène dans son monde pop, où la musique est belle, où l'on retrouve la douce Marie-Flore, moulte fois citée ici même, pour son univers musical ou ses apparitions scéniques avec Baxter Dury. La chose s'annonce bien. On est embarqué. On découvre même des accents floydiens dans certaines plages musicales de ce mini-album dont l'écoute est chaudement recommandée!

    Voila, tout est dit. 

    Un extrait, ici : It's leading nowhere


    Enjoy!

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