De tout en vrac ou à peu près, de l'ancien, du nouveau, du connu, du pas connu. J'ai aimé, j'ai découvert, j'ai écouté.
Enjoy!!
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De tout en vrac ou à peu près, de l'ancien, du nouveau, du connu, du pas connu. J'ai aimé, j'ai découvert, j'ai écouté.
Enjoy!!
Cela fait des mois que je n'ai pas produit une ligne. De temps en temps, l'envie. Et le reste du temps, la flemme, la grooooooosse, la kolossale flemme de continuer à alimenter un projet entamé en mars 2006. Au départ, je parlais technologie, digital, je me passionnais pour la transformation des médias, je travaillais au Monde. Je vivais de l'intérieur la révolution numérique. C'est à ce moment, que j'ai décidé de changer de vie, de quitter le monde de la presse pour celui du numérique. De faire le grand saut. D'inventer mon futur métier. De passer du média au conseil. De faire mon aggiornamento. Chose faite. Au terme d'un processus qui m'a permis de passer par les cases startupper, créateur d'entreprise, freelance. Avec un prix à payer pour ces phases de transition et de construction. D'écrire des livres aussi. D'aller faire le show sur des plateaux télé, ou dans des studios radio. Promo exige. Il serait malhonnête de dire que je n'y ai pas pris de plaisir. Que nenni. Ce fut le kif, le bon gros kif.
Oui, mais le blog, dans tout ça? Il fut un temps où j'avais l'obsession de la statistique, des taux de rebond, des pages vues, de impressions. Comme celui du score Klout ou du nombre de followers. Pris dans le grand maelstrom du concours de celui qui a la plus longue et mictionne le plus loin possible... Un jour on passa à l'âge adulte, et comme le dit fort justement Roger Murtaugh, I'm too old for this shit. J'ai passé l'âge des conneries. La maturité, l'entrée dans l'âge adulte sûrement. Après une longue adolescence.
Bloguer m'a fait aimer l'écriture rapide, la formulation lapidaire, le premier jet. Qu'on relit à peine (juste ce qu'il faut pour repérer els fautes d'orthographe et les fautes de frappe (après toutes ces années de clavier, je dois taper à 4 doigts maximum...). J'avais deux passions, les geekeries (tout en ayant découvert que sur le tard le monde des ordinateurs - Amstrad et Commodore je n'ai point connu), et la musique qui s'écoute tous les curseurs sur 11.
Un jour, j'ai lâché l'affaire côté geekeries. Ca rappelait trop le bureau. Je baigne presque 24/7 dans les réseaux sociaux, le buzz, le TT, la crise... Je n'ai plus souhaité évoquer sur ce blog que mes passions musicales. Point barre. Bien sûr, je pourrais encore pondre des papiers sur mon usage des résosocio... Mais je n'ai guère envie. Pas dans le mood.
Alors il reste la musique.
Mais l'envie d'écrire des papiers longs est aléatoire. L'inspiration est là. Mais l'envie... Qu'on me done l'envie, l'envie d'avoir envie, chantait Jean-Philippe Smet. I'm a lazy sod, chantait Johnny Pourri. Le côté lazy l'a emporté. Je repense à Higelin, Maître Jacques, et braille Poil dans la main...
C'est tellement plus simple de poster un tweet... Plus court, plus interactif. La paresse a gagné.
Bon, je vais concocter quand même une petit playlist de fin d'année, histoire de faire le point sur ce que j'ai écouté cette année. Année où je surfe joyeusement entre electro et death metal, tout en me délectant de punk à l'ancienne. Va comprendre...
Et je vais penser aux vinyls qu'il me reste à acheter. Du vintage. Idéalement sortis entre 1977 et 1984.
Allez, on arrête là pour le moment.
Bises.
Joyeux Noël (et pas joyeuses Fêtes, I don't give a fuck of la laïcité extrémiste et je fais ce que je veux).
Le rock indépendant, sombre et brut de Venus In The Dust vient de Metz. Le duo formé en 2012, splitté, reformé, sort son nouvel album Beyond Trouble à l'atmosphère brumeuse. Quelques notes de piano viennent égayer un climat volontairement dark. Une découverte, un groupe à suivre, qui tourne surtout dans l'Est de France mais dont il faudra guetter un éventuel à Paris pour apprécier en live ses mélopées post-punk.
En écoute ici :
Quelques semaines plus tard (cf. épisode précédent) on remet ça avec la Route du Rock, 5ème édition consécutive, on ne s’en lasse pas. Le Fort Saint-Père, le combo galette-saucisse, le cidre. Et la chenille que malgré mes efforts désespérés, je n’ai jamais faite, ayant toujours fini par décrocher au moment où l’electro prend le contrôle du site.
Premier soir, soleil, contrôles anti-drogue à l’entrée, la maréchaussée, dotée d’un chien-renifleur de weed, traque les stupéfiants dans la bonne humeur. Le temps de la pose du bracelet-sésame, de la vérification du Cashless et du contenu des sacs, arrivée devant la scène du Fort pour le concert des excellents Limiñanas. Ça envoie, Marie et Lionel en grande forme, 7 personnes sur scène, reprise musclée du G.L.O.R.I.A. de Them, et Anton Newcombe en cerise sur le gâteau. Rien à dire sur Grizzly Bear, pop plutôt ennuyeuse. Shame séduisants, c’est punk, c’est pêchu. Parfait accompagné d’une bière après une bonne dose de ribs/frites. La nuit tombe, le frais aussi.