Nouvelle playlist avec un peu de tout, de la pop, de l'electro, du rock, du metal, de la pure poésie, du gros son, etc. Le point commun entre tous ces artistes : ils sont indé, ils en sont à leurs premiers EP, ou tous premiers albums. Ils méritent d'attirer sur eux la lumière avant de partir à la conquête du monde. Installez-vous confortablement, un verre à la main, mettez le son le plus fort possible, fermez les yeux.
LE VOLUME SUR 11 - Page 47
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Playlist d'Automne
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Orouni et la vie secrète des ascenseurs
L'ami Rémi d'Orouni est un malin. Très anglais dans sa démarche. Tongue in cheek comme on dit chez les buveurs de bière tiède mangeurs de poisson pané et de frites emballées dans du papier journal. On ne les suivra pas sur tous les terrains et on cherchera à les bouter hors du Japon dimanche prochain. Mais ceci nous éloigne de notre propos initial qui était de parler d'un clip d'Orouni. Orouni, et sa pop chic, avec cette élégance toute British. Orouni qui nous entraine dans son monde, de petites histoires d'ascenseurs. Un clip réalisé par Ange Leccia, une virée nocturne new yorkaise et hors du temps.
Enjoy!
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Interview Express : Parlor Snakes
Il est des groupes dont la musique accroche l'oreille instantanément. Des groupes à l'univers dans lequel on se plonge à la première écoute. C'est le cas de Parlor Snakes. Un duo franco-américain, Eugénie Alquezar et Peter K. Leur 3ème album, Disaster Serenades sort, le 4 octobre prochain, un album rock vénéneux, entre pop et garage. La voix d'Eugénie, parfois presque enfantine, toujours envoutante. La guitare de Peter entre saturation et son cristallin.
Eugénie s'est pliée au jeu de l'interview express, à moins de 10 jours de la release party de l'album. Côté musique et littérature, elle a bon goût!
(Crédit photo : ©️ Antoine Doyen)
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Marquis de Sade - Rennes - 16 septembre 2017
C'était il y a pile deux ans. Le retour scénique improbable de Marquis de Sade. Un groupe dont la musique et le son ont été indissociables de mon éducation musicale. J'ai attendu 38 ans pour les voir sur scène. Je les ai vus 4 fois au total. Quasiment 2 ans jour pour jour après ce retour, Philippe Pascal s'est effacé. Nous plongeant dans une insondable tristesse. Il faut réécouter ses mots, "Nous sommes les Marquis de Sade". Il faut repenser au sourire qui illuminait son visage lorsqu'il était sur scène. Il faut imaginer Sisyphe heureux, avait écrit Camus. Apparemment, le spleen l'a emporté. Reste le souvenir de la magie d'un répertoire qui n'a pas pris une ride. Ou qui est revenu dans l'air du temps, pour nous les éternels jeunes gens modernes.