Wooooo! Dé-bor-dé le Dubuc. Même pas le temps de faire en temps et en heure un beau 150ème bloc-note express. 150, soit 3 années de compils hebdomadaires, de petits riens livrés en vrac.
Il s'en est passé des choses en trois ans. Ma fin du Monde, mon entrée dans le joyeux monde des entrepreneurs, des lectures, des sons, des rencontres, des projets...
Ne parlons pas bilan, ne regardons pas le futur dans le rétroviseur (comme disait MacLuhan)! Hey Ho, Let's Go!!
L'agence prend son essor. Le livre poursuit sa gestation, un peu trop lente à mon goût. Le Dubuc tente de rester zen.
Côté rock'n'roll, j'oscille de l'album de Jamaica aux Tokyo Tapes de Scorpions. 35 années d'écart.
Côté toiles, la fin d'année est gore! Outrages de Kitano. Violence froide, clinique. Machete de Robert Rodriguez. Violence tellement extrême, humour jubilatoire. J'en reparlerai.
Tout comme je reviendrai sur une rencontre avec les Cohn-Bendit Brothers, Dany et Gaby, comme ça, autour d'un couscous.
Tout comme je parlerai du bouquin de l'ex-Madame Besson, le Manuel de Guérilla à l'usage des femmes. Lecture un peu décevante.
Mais il fait froid, et les virées en scooter sous la neige, si elles n'entament pas la foi du biker, déclenchent des envies d'Arizona et de grands espaces ensoleillés.
C'est tout pour le 150ème.
Enjoy!
Envoyé de mon iPhone
LE VOLUME SUR 11 - Page 180
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Bloc-note express #150
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Dans mon iPod ce weekend... Señor Coconut
Du soleil! Des rythmes sud-américains! Pour conjurer le froid! Pour faire fondre la neige! Pour se vautrer sur une peau d'ours devant le feu et se laisser envahir par des idées lubriques ! Rien de mieux que Señor Coconut. Pour l'anecdote, le garçon est DJ, et allemand. Vous me direz, cliché pourri, les allemands ont toujours adoré l'Amérique du Sud. Surtout à partir de 1945... Mais je m'égare. Car cette relecture speed du Riders On The Storm des Doors est un régal!
Enjoy!
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Noir Désir, so what?
Noir Désir splitte. Je ne me joins pas au choeur des pleureuses. D'abord, Noir Désir ne m'évoque pas grand chose. Bizarre. Et pourtant, le groupe m'est contemporain. A la fin des années 80 et dans les années 90, j'écoutais U2, This Mortal Coil, Cocteau Twins. Plein de trucs anglo-saxons. Peu de rock français, la Mano Negra, un peu les Garçons Bouchers. Mais Noir Désir... Pas vu, pas pris. Pas écouté, sinon le single, les sombres héros de l'amer... Influences Gun Club, pourquoi pas. Influences Léo Ferré. Ouch. J'aime pas Léo Ferré. J'ai grandi avec Brel. Désolé. Grandi avec les Beatles, aussi. Et Pink Floyd. Et Clash et les Pistols. Vaguement Téléphone et Trust. Avec une vénération pour Taxi Girl et Marquis de Sade. Les Armées de la Nuit, Dantzig Twist m'ont marqué.
Noir Dez, Cantat m'ont bizarrement laissé presque indifférent. Je ne sais pourquoi. Pas eu envie d'entrer dans leur univers. Aujourd'hui le groupe se sépare. Je peux comprendre. Le retour était un retour gagnant. Tellement attendu. De quoi remplir des dizaines de Bercy. De faire salle comble. Les fans de la première heure se mêlant à la foule des nouveaux convertis, venus pour voir LA bête. Mieux qu'Alice Cooper, mieux que Marilyn Manson. Quelque chose de Phil Spector. La rock'n'roll attitude poussée à son paroxysme. A coup de poings dans la geule un soir de défonce ou de démence. Difficile de chanter "Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien"... Une partie du public serait venu pour de mauvaises raisons. Un peu comme ceux qui portent un tshirt à l'effigie de Charles Manson*. Amusant, punk, crétin.
Quant au rock français, il se porte bien, avec ou sans Noir Désir. Il est décomplexé. Il se réclame des Strokes, des Libertines. Quelle est la filiation de Noir Dez? Je n'ai malheureusement pas de réponse.
Enjoy!
*Loin de moi toutefois l'idée d'amalgamer Manson et Cantat.
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Bloc-note express N°149
Le grand recueil des "Pourquoi?", ce matin...
Pourquoi mon scooter ne démarre-t-il pas après une seule journée de grand froid?
Pourquoi Ségolène Royal?
Pourquoi mon éditeur met-il autant de temps pour finaliser la finalisation de la version finale du manuscrit définitif?
Pourquoi n'ai-je pas encore écrit ma chronique sur le retour éphémère de Champs Elysées?
Pourquoi ne supporté-je pas Zazie?
Pourquoi ne suis-je pas bouleversé par la fin probable de Noir Désir?
Pourquoi n'ai-je pas été gêné par le spectacle de la violence brut du dernier Kitano?
Pourquoi suis-je de mauvais poil certains matins?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi...
Et vous? Pourquoi ne partageriez pas vos interrogations existentielles matinales?
Enjoy!