Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Noir Désir, so what?

Noir Désir splitte. Je ne me joins pas au choeur des pleureuses. D'abord, Noir Désir ne m'évoque pas grand chose. Bizarre. Et pourtant, le groupe m'est contemporain. A la fin des années 80 et dans les années 90, j'écoutais U2, This Mortal Coil, Cocteau Twins. Plein de trucs anglo-saxons. Peu de rock français, la Mano Negra, un peu les Garçons Bouchers. Mais Noir Désir... Pas vu, pas pris. Pas écouté, sinon le single, les sombres héros de l'amer... Influences Gun Club, pourquoi pas. Influences Léo Ferré. Ouch. J'aime pas Léo Ferré. J'ai grandi avec Brel. Désolé. Grandi avec les Beatles, aussi. Et Pink Floyd. Et Clash et les Pistols. Vaguement Téléphone et Trust. Avec une vénération pour Taxi Girl et Marquis de Sade. Les Armées de la Nuit, Dantzig Twist m'ont marqué. 

Noir Dez, Cantat m'ont bizarrement laissé presque indifférent. Je ne sais pourquoi. Pas eu envie d'entrer dans leur univers. Aujourd'hui le groupe se sépare. Je peux comprendre. Le retour était un retour gagnant. Tellement attendu. De quoi remplir des dizaines de Bercy. De faire salle comble. Les fans de la première heure se mêlant à la foule des nouveaux convertis, venus pour voir LA bête. Mieux qu'Alice Cooper, mieux que Marilyn Manson. Quelque chose de Phil Spector. La rock'n'roll attitude poussée à son paroxysme. A coup de poings dans la geule un soir de défonce ou de démence. Difficile de chanter "Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien"... Une partie du public serait venu pour de mauvaises raisons. Un peu comme ceux qui portent un tshirt à l'effigie de Charles Manson*. Amusant, punk, crétin.

Quant au rock français, il se porte bien, avec ou sans Noir Désir. Il est décomplexé. Il se réclame des Strokes, des Libertines. Quelle est la filiation de Noir Dez? Je n'ai malheureusement pas de réponse.

Enjoy!

 

 

*Loin de moi toutefois l'idée d'amalgamer Manson et Cantat. 

Catégories : Musiques Lien permanent

Commentaires

  • Tout pareil, je n'ai jamais accroché et on a à peu près les mêmes références
    Ce qui n'a pas joué en leur faveur (en ce qui me concerne) c'est que dès leurs débuts Cantat trainait déjà une aura de bad boy chanteur à minettes : une fille qui arrivait de Bordeaux en 1986 dans ma classe de Terminale était en total pâmoison devant lui... et c'était une caricature à collier de perles et foulard Hermès de la bonne bourgeoisie bordelaise - complètement rédhibitoire :-D

  • Bad boy + aura sulfureuse + rock'n'roll attitude + écriture dont on dit qu'elle est tourmentée. Le cocktail idéal.

Les commentaires sont fermés.