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metal - Page 4

  • Interview express : Dog'n'Style

    J'aime le rock qui envoie du bois, tous les boutons sur 11, et qui te vrille les oreilles. Aujourd'hui, Dog'n'Style.

    Dog'n'Style est un hybride, façonné avec un rock puissant et des mélodies accrocheuses. Créé en 2013, le groupe a enchaîné près de 250 concerts à travers 12 pays d'Europe, La formation a également évolué aux côtés d'artistes tels que Nashville Pussy, Mass Hysteria, No One is Innocent, The Casualties, Kadavar, Tagada Jones, Ultra Vomit, Aqme, Punish Yourself, The Inspector Cluzo, Black Bomb A, Bukowski, Mat Bastard, Elmer Food Beat, Les Sales Majestés, Thundermother, Sidilarsen, Sticky Boys ou Burning Heads... [du beau monde!!!]

    Après un premier EP sorti en 2015 et un album « Pub's Caling » paru en 2016, Dog'n'Style revient avec un nouvel opus baptisé « Only Stronger ». Il sortira le 5 octobre 2019 et a été produit par Rudy Lenners, ancien batteur de Scorpions. Une tournée européenne est prévue pour promouvoir ce nouveau disque.

    Greg, chanteur et guitariste du groupe, s'est livré au jeu de l'Interview express...

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  • Hellfest : perseverare diabolicum

    slayer, kiss, the interrupters, ultra vomit, les wampas, me first and the gimme gimmes, slash, fever 333, clutch, morning again, lynyrd skynyrd, blackberry smoke, eagles of death metal, dropkick murphys, gojira, hellfest, metal, hard rock, punk, warzoneEt je décidais de retourner au Hellfest. Armé de l’expérience de l’année 1. Dépucelé en quelque sorte.

    Avec tous les enseignements, du style, ne pas se balader 3 jours en Converse histoire de ne pas se retrouver le 3ème jour avec la démarche d’un labrador en fin de vie,

    Boire de l’eau avec la bière le premier jour, histoire de ne pas se réveiller avec une barre dans le crâne. La base.

    Ressortir la chemise hawaïenne, le détail qui permet à la bande de velus testostéronés de se repérer de loin au milieu des t shirts noirs à pentagrammes et têtes de boucs.

    A part ça, Citrate de bétaïne, Alka Seltzer et Doliprane dans le sac. Et diète de bière pendant le mois précédent pour se préparer à l’épreuve.

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  • Pharnal, metal dans les limbes

    Quand on reçoit un mail avec pour en-tête "rock progressif", on se gratte la tête , on tord le nez. Ca sent la guitare triple manche, le mur de claviers et les chevelus qui dodelinent de la tête les yeux fermés en déroulant de loooooooooongues plages instrumentales planantes. Bref, la pure ambiance pré-punk.

    C'est comme ça que j'ai fait connaissance de Pharnal, groupe lyonnais. Un titre de presque 30 minutes, Limbes. Du metal instrumental teinté de quelques notes de jazz. Progressif, pourquoi pas. Mais metal, quand même. A écouter!


    A découvrir sur Bandcamp

    Enjoy!

     

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  • J’ai survécu au Hellfest

    HellfestQuelques années de macérations, quelques années d’hésitations. J’y vais, j’y vais pas. Et - sous l’amicale pression de quelques potes de festivals, craquage de slip, cassage de cochon-tirelire, et décision rapide, un soir d’octobre 2017. Message express de l’ami Tom, les pass 3 jours sont en vente, et ça part TRÈS vite. Achat en ligne, entre deux bières. Sachant que bière, festival et metal sont consubstantiels. C’est raccord, y’a pas photo. La programmation n’est même pas annoncée. Surprise, surprise. Bon en général y’a du lourd. Mais le groupe de metal mythique, ça commence à dater... Déjà que je ne vais pas voir les Stones. Alors vendre un rein pour aller voir des septuagénaires cachant leur calvitie sous des bandanas le bide moulé dans un fute en skaï, que nenni...

    Et puis le metal... Non mais sérieusement. Quand j’avais quinze ans j’avais choisi mon camp. Punk, new wave, post-punk. On écoutait AC/DC à la rigueur, mais Iron Maiden, Judas Priest, Saxon & co, NO WAY !!! Il fallait se balader le regard sombre, l’air lugubre, en écoutant Cure ou Sisters of Mercy. Un peu blafard, en trainant son spleen d’adolescent.

    Avec les années, soit les chakras s’ouvrent, soit le goût s’altère, soit la sénilité guette...

    Et c’est comme ça qu’on se retrouve un vendredi de fin juin en plein cagnard, un pichet de bière d’une main, un gobelet en plastique de l’autre, bouchons d’oreilles dans les esgourdes pour s’éviter les acouphènes et séquelles auditives possibles, à naviguer de scène en scène sur le site du Hellfest. A Clisson, Loire-Atlantique.

     

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  • Lemmy

    Motörhead est aujourd'hui patrimonial. Et pour être franc, je suis venu à Motörhead un peu sur le tard. Ou j'y suis revenu. Ou j'ai été prisonnier de certains carcans mentaux de l'adolescence qui m'ont fait négliger le metal, à l'époque. Parce qu'on ne pouvait pas écouter du punk et du hard rock, Parce que ça n'était juste pas possible. Parce qu'on devait être Rock&Folk ou Best. Parce ce que YouTube n'existait pas. Parce que la musique n'était souvent que papier, au travers des récits de Garnier, Manoeuvre et compagnie. 

    Mais No Sleep Till Hammersmith, Ace of Spades, Saint Valentine's Day Massacre, l'EP avec les moches de Girlschool, sont tant d'images qui restent gravées dans des pans de mémoire d'adolescence.

    Quelques années plus tard, Napster, Kazaa, les bit torrents ont permis des sessions de rattrapage, intensives. YouTube a comblé les vides, mis des images sur les sons. 

    Le temps a passé. Les gloires éphémères se sont volatilisées. Les modes aussi. Nos rockers, ceux qui ont passé l'âge fatidique de 27 ans, se sont tranquillement embourgeoisés. Jusqu'à parfois l'absurde. Vacances, santé, plans de carrière, sécurité. On fait du rock comme un job ordinaire, quelques tatouages en plus. Les vieux rockers se produisent sur scène, sortent des albums. Remplissent les stades. On se demande parfois, s'il ne faudrait pas vendre un rein pour assister à ces shows parfaits aux effets spéciaux surgonflés, dans ces arènes où la moindre bouteille d'eau se voit délestée de son bouchon et où la législation anti-tabac expose tout un chacun aux effluves sui generis de son prochain. Bref, on s'emmerde au prix fort pour aller écouter U2, Coldplay ou Beyoncé. Voire Deep Purple.

    Une idée de rébellion qu'incarnait le rock est morte et enterrée. Même si le 13 novembre a tragiquement réveillé la flamme. Paradoxe, Motörhead devait jouer à Paris le 15, concert annulé. Mais Lemmy ne jouera plus à Paname. Cette fois-ci c'est définitif. Le crabe l'a eu. Foudroyé. Crac. En 3 jours à peine. Une mort presque normale. Pas de "longue et douloureuse maladie", un truc rapide, comme l'avion de Buddy Holly, le camion de Duane Allman. Pas de Mark Chapman, pas de coups de flingue. Killed by Death, comme il le chantait. La Mort a fini par l'avoir. Au bout de 70 ans. 

    Quand on réécoute Motörhead, à donf comme il se doit, il y a le bruit et la fureur, sans artifices. Guitare, basse, batterie, attitude. L'essence du rock'n'roll. L'alpha et l'omega. Le Yin et le Yang. Et le sentiment d'urgence permanente. 

    Les t-shirts Motörhead vont resurgir sur les torses siliconés de fashonistas. Tout comme hier elles portaient les couleurs des Ramones. 

    Pendant ce temps, on va ressortir la bière, on va boire du lourd, on mettra le son sur 11. Et on braillera Ace of Spades d'une voix éraillée. 

    Et ça sera juste et bon. Et on fera cela en mémoire de lui. 

    A la tienne, Lemmy.

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