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... les Happy Mondays... en préambule d'un weekend très musical. Demain, Festival des Inrocks, suite. Au programme, Editors. Pour les amateurs de climats opressants, entre Joy Division et Chameleons. En attendant... Hallelujah. L'hymne de Madchester dans les années 90... Au siècle dernier. Groove, baby, groove!!!
Indépendance. On en rêve tous. De médias arbitres du débat politique, garants du fonctionnement des institutions, frappant là où ça fait mal, dénonçant les abus de pouvoir. L'indépendance un prix. Tout n'est qu'affaire d'argent, et que ça plaise ou non, de gestion rigoureuse. Avoir les moyens de son indépendance, c'est savoir se rendre désirable aux yeux des lecteurs, aux yeux des investisseurs, aux yeux des annonceurs.
Hélas, et le tableau que présente Rue89, à déguster icitte, est affligeant: faute d'être garante de retour sur investissement rapide, la presse ne représente aux yeux des investisseurs qu'un outil de lobbying au service de leur propre cause. Un porte-voix. Le cas des Echos est symptomatique de cette volonté de maîtriser l'information économique. Les entreprises de presse française, on l'a dit et répété appartiennent à des groupes industriels. Le conflit d'intérêt est toujours latent.
D'où l'intérêt des médias alternatifs. Décomplexés par rapport aux pouvoirs. Incisifs. L'internet n'est pas la solution idéale car il ne touche encore que la moitié de la population française. Mais c'est déjà ça!
Longue vie à Rue89, au post.fr, à De source sûre et à toutes les initiatives qui offriront des angles d'attaque, des opinions, des bouffées d'air pur! Chapeau aussi à Marianne et Charlie Hebdo pour leur engagement!