Boston,
cité patricienne. Quelque chose de
chic flotte dans l'air. Au gré des rendez-vous avec agences de pub et annonceurs, au gré des impressions recueillies ça et là, des observations glanées en route, Boston rappelle parfois une Amérique idéale sortie des dessins de Norman Rockwell. On n'y sent pas la violence sous-jacente de New York. La ville est plus propre. Verticale sans excès.
Avec Tom, mon représentant local, nous parlons politique, du succès récent des Démocrates, de l'image de l'Amérique en France et à l'étranger. Nous évoquons
John Kerry en passant en taxi devant une des maisons bostoniennes de son épouse (
Teresa Heinz Kerry, veuve et héritière du roi du ketchup...)? des différences entre les deux ex-candidats à l'élection présidentielle de 2004...
Bush, Kerry, deux hommes pas si différents, fortunés, avec le même type d'éducation patricienne, ayant même été membre de la même
fraternité,
Skull and Bones, lorsqu'ils étaient ensemble à
Yale!!!
Il fait beau à Boston. A l'aéroport, comme tout porteur d'un passeport étranger, je gagne le privilège, une fois de plus d'être fouillé une fois de plus que le passager américain. La première fois, ça surprend, la deuxième fois on s'en amuse. D'autant plus que les agents de sécurité vous assurent toujours que le choix des passagers qui feront l'objet d'une supplément de suspiscion est aléatoire... No comment...
A part ça changement de vol sans aucune difficulté, on prend toujours l'avion ici, comme on prend le bus chez nous. (Au vu des événements récents, une fouille au corps des passagers de transports urbains deviendrait presque une nécessité. Mais qu'on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas... aborder un sujet politique ici, serait juste un moyen honteux de faire monter le trafic du site par l'utilisation éhontée de tags adéquats, comme: sécurité, Nicolas Sarkozy, Marseille, Ségolène Royal...)