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stoner

  • Playlist de Printemps #6

    6ème et dernière playlist de Printemps. On va maintenant essayer de se projeter vers l'été. Un été déconfiné, un été où l'on va tenter de laisser derrière nous cette singulière épreuve. Que chacun aura vécu de façon différente dans des espaces plus ou moins étendus, avec plus ou moins de contact avec la nature, le grand air. Mais avec le même sentiment d'entrave à la liberté d'aller et venir. Avouons-le, la liberté ne s'apprécie vraiment que quand on en est privé. Le reste du temps, elle fait partie des évidences, comme manger, respirer, se mettre une bonne grosse caisse des familles. Le confinement a eu au moins une vertu, celle de disposer de temps pour écouter de la musique. Certains se sont rués sur les albums doudous, pour retrouver une zone de confort. À titre perso, loin de ma platine et de mes vinyls, les albums-doudous ne m'ont pas été d'un grand secours. J'ai trouvé plus intéressant d'explorer de nouveaux territoires, d'aller vers l'inconnu. Et quoi de mieux que la sphère indé pour découvrir de nouveaux talents, de nouveaux sons, des sons plus anciens revisités. On piaffe toujours d'impatience en attendant le moment où l'on pourra à nouveau écouter de la musique live. Dans une salle, avec l'artiste à quelques mètres, un verre de bière à la main. La vraie vie, quoi. Le moment de vérité pour l'artiste. Le moment où le public vibre. Ou pas. Difficile de dire quand cela sera à nouveau possible.

    En attendant, encore une playlist alliant plages instrumentales, chanson française, pure pop, sons électroniques, envolées psychédéliques, incursions stoner, dance. L'objectif avoué de cette playlist, come des précédentes d'ailleurs, et de diversifier les climats musicaux. Passer du chill pur à la simple joie mélodique, le morceau qui s'immisce dans le cerveau pour ne s'en plus détacher. Sans querelles de chapelle, sans chercher à cliver. Sans voix stéréotypées, de celles qu'on entend d'une oreille distraite dans les magasins de fast fashion ou dans les télé-crochets. 

    On écoute!

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  • Playlist de Printemps #5

    5ème playlist de la saison. J'avoue j'en ai bavé, pas vous? Bavé du confinement et de la prison mentale qu'il induit. Même dans les grands espaces. Quand ce qui fait la normalité de la vie s'avère impossible. Ou vous met en état de stress. Peur de l'autre, peur de de qu'il peut transmettre, peur tactile. L'occasion cependant d'écouter énormément de musique indé. Parce que les classiques n'ont pas été d'un grand secours. La peur de s'enfermer dans le cocon confortable des certitudes, l'envie de cocon, de doudous. Certes, côté culturel, ne pas bouder son plaisir de revoir pour la n-ième fois un film avec Bourvil et Louis de Funès. Mais côté musique, plus de temps pour écouter, pour prendre le temps de découvrir. Dans cette 5ème playlist, des nouveautés, quelques retours, mais surtout du tout frais, tout neuf. 

    Il y a de l'electro plutôt ambient, du rock, du stoner, du metal, de la pop. Des sons plus agressifs pour évacuer l'énergie accumulée pendant ces jours confinés, des sons pour chiller. Plus d'1h30 de voyage intemporel. 

    Enjoy!!

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  • Noiss, comme un pain dans la face qui rend sourd

    Le grunge n'est pas totalement mort avec Kurt Cobain. Du côté de Chambéry (France), Noiss entretient la flamme. Moins d'urgence que chez l'écorché vif de Seattle. L'efficacité avant tout. Noiss oscille entre grunge et stoner dans son nouvel EP, Deafening (c'est nouveau, ça vient de sortir). Deafening, assourdissant. C'est clair. Tu mets tous les curseurs au maximum. Les oreilles bien calées, rigoureusement entre les deux enceintes. Une fois appuyé sur "play", place à l'orgasme auditif, comme on n'en a plus en live depuis le 16 mars (disons que c'est la version trash de l'ASMR). La bave dans le masque, les esgourdes en sang au bout des 17 minutes de l'EP. Comme disait Nietzsche entre deux crises, si ça ne te tue pas, ça te rendra plus fort.  

    Noiss, "Punch in the face", extrait de Deafening EP

    Enjoy!

     

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  • QOTSA à l'Olympia, messe païenne à 120dB

    Olympia, QOTSAJosh Homme entre en scène avec une chemise à col romain. Du moins c'est l'impression que ça donne vu de la mezzanine de l'Olympia. Un look d'écclesiastique. Un look approprié pour une messe païenne. Parce que c'est ça la musique des Queens Of The Stone Age. Une expérience mystique à vivre à jeun ou pas. Prenez et mangez en tous. Les potards sur 11. Un son énorme qui vous enveloppe, et vous transporte dans un véritable trip cosmique.

    Paradoxalement, j'aime les QOTSA, tout en étant pas, avouons-le, un fan de la toute première heure. J'ai les albums, je ne me suis jamais préoccupé des titres des morceaux. Je me suis toujours laissé embarquer dans l'expérience sonique. Sur scène, les 45 minutes du concert de Rock en Seine 2010 étaient trop courts. Juste le temps de décoller, d'atteindre la stratosphère, d'aperçevoir le monde vu d'en haut, et de redescendre. Atterrissage en douceur et envie d'en reprendre une dose. Trop bon, comme un paquet de bonbons Daim à la sortie d'Ikea, comme une première gorgée de Haut Brion, comme le premiers baiser avec la langue, comme...

    Hier soir à l'Olympia, fête totale pendant presque deux heures. Gros son, d'une agréable clarté. Transe garantie. La magie opère. Parce que le charisme de Josh Homme est énorme. Même si le gars n'est pas expansif. Sa stature en impose. Le côté bon gars, raie sur le côté. Cool. La coolitude absolue et communivative. Le gars qui allume une clope dans un lieu public. Rebellitude totale par les temps qui courrent... Joe Castillo, batteur sauvage. Malgré la fièvre (dixit J. Homme). Troy Van Leuwen, impeccable... QOTSA, c'est un son compact, énorme, palpable; un son dans lequel le spectateur se plonge. C'est l'expérience baptismale, en immersion totale. Alleluia!

    Presque deux heures de communion dans un rite païen bon enfant. Pas de messages politico-démago, pas de postures rock'n'roll, pas de mise en scène spectaculaire, effets spéciaux, clips qui viendrait camoufler une faiblesse. Juste de la musique. Lourde et sans fioritures. Un spectacle à l'os. Magnifique.

    Ce matin, je réécoute la discographie complète pour rester dans le tempo.

    A propos de l'Olympia, allez jeter un coup d'oeil sur le site de cette salle mythique, on peut y réserver les places pour les shows. Et de bien belles places! ;)

    Enjoy!

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