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politique

  • Interview Express : Digital Resistance

    Universitaires, anarchistes de gauche, c'est en ces quelques mots que se définit Digital Resistance, le trio formé par Ana Kee, Wolf et Psy. Un groupe formé en mai 2019, mélange de PJ Harvey, Idles, RATM, poing levé et volonté de faire bouger les choses. Le son est agressif, les riffs lourds, la tension palpable. Digital Resistance n'est pas là pour rigoler. 

    Ana Kee, Psy et Wolf entretiennent une solide amitié, ils sont en phase sur les questions de droits de l'homme et de justice sociale. La musique est le vecteurs de leurs messages de résistance. Leur premier album, Alternative Facts, parle de justice sociale, de corruption, d'oppression, d'oligarchie, de fascisme.

    Pas de batteur dans le groupe, on sait depuis Spinal Tap que ce poste est toujours compliqué à gérer dans un groupe... Ana a dû s'y coller et se mettre derrière les futs pour l'album. Pendant ce temps, Psy dégaine les riffs, et Wolf assure la rythmique de plomb. 

    Je suis tombé sur eux un peu par hasard pendant le premier confinement, j'ai bien aimé leur côté énervé. Car il y avait de la matière pour. Et c'est pas fini. Autant dire que la voie est libre pour Digital Resistance!

    Ana et Psy ont répondu aux questions de l'interview express, Wolf avait trop de boulot. Évidemment les questions sont légères au regard de l'engagement politique du groupe. Mais il y a chez eux une immense sincérité. On a envie de les rencontrer IRL, de boire une bière et de discuter jusqu'au bout de la nuit. Et puis on les laisse brancher les amplis. Et mettre le son sur 11.

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  • Bloc-note express N°194

    Du lundi au vendredi, le bloc-note dérape une fois de plus.

    Mercredi dernier aux Assises des Médias Sociaux (#InnoNapo sur Twitter) j'ai écouté avec ferveur Thierry Crouzet évoquer son expérience extrême de déconnexion totale. J'ai envié sa sérénité, tout en me demandant si, moi-même, je serais capable de me soumettre à une telle période d'abstinence.

    Parallèlement, j'ai lu le supplément que Pélerin Magazine a consacré à la route de Compostelle. Qui permet de visualiser à la fois par l'inconographie et la carto l'expérience vécue et racontée par Alix de Saint-André dans son livre "En avant, route". Déconnecter. Penser à autre chose. de temps en temps. Garder à l'esprit la retraite effectuée par l'ami Vinvin qu'il raconte si bien dans un aticle publié dans le magazine Clés.

    Les semaines filent. La campagne saoule. Le nez sur les écrans, de file de cours en rendez-vous en conférences. Et c'est passionnant. Excitant. Affolant. Riche de contacts et d'expériences nouvelles.

    Assister à la journée PrésidentiELLE organisée par le magazine ELLE dans les locaux de Sciences Po. Voir défiler les candidats. Etre fasciné par le savoir-faire des bêtes de scène politiques dont on se demande toujours quelle est la part d'authenticité, de calcul, de talent... Voir un public bien élevé applaudir l'artiste Marine Le Pen, excellente chauffeuse de salle capable de s'approprier un public, voir Bayrou sombrer, ne pas comprendre Eva joly, être séduit par une Nathalie Arthaud pugnace à la grille de lecture simple (Monde = Exploiteurs vs Exploités). Voir ce même public se déchaîner, enragé par l'annonce de l'absence imprévue de Nicolas Sarkozy, contre Nathalie Kosciusko-Morizet. Entendre icelle évoquer un "traquenard". Etre sorti de là content d'avoir assisté à un happening. La hauteur de vue y a perdu ce que le show a gagné... Telle est la société du spectacle.

    Dans le genre société du spectacle, j'ai adoré Hunger Games. Blockbuster américain qui ravirait Guy Debord, Pierre Bourdieu, tous les grands pourfendeurs du grand cirque politico-médiatico-capitaliste. Les pauvres/exploités vivent dans des Districts. Les riches/exploiteurs vivent dans un cocon, actionnent la pompe à phynances, chère au Père Ubu, et demandent un tribut annuel aux salauds de pauvres: des jeunes gens qui vont se battre à mort devant les caméras pour sortir de leur condition. Bref, le pitch de Salo ou les 120 jours de Sodome revu par Michael Bay, avec un zeste d'American Gladiators+Man vs Wild+X Factor. Réjouissant.

    Bande-son de la semaine: des bootlegs des Stones dont le fameux Brussels Affair, le concert donnée en 1973 alors que le groupe étant persona non grata sur le territoire français, et toujours Zeus, de la belle pop vintage.

    Enjoy!

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  • Intermède politico-musical #12

    L'autre soir, en première partie de Coldplay, un groupe... Non identifié. Qui au final s'avèrera être les Flaming Lips. Connaissais pas avant. Beaucoup de monde sur scène. Pour une sorte de prog' rock psyché bizaroïdde avec des clins d'oeil au Pink Floyd du début des seventies. A réécouter peut-être, histoire de savoir réellement ce qu'ils veulent exprimer. Le son approximatif du parc des Princes les ayant desservi. Bénéfice du doute. Bien qu'on puisse trouver crétin de faire encore siffler le nom de George W. Bush fin 2009. Passons. On a fait le signe de la paix. Manquait plus que le shilom, un acid test et un "Paix au Vietnam" pour que le voyage dans les temps hippies soit complet...

    Retour en arrière avec Barry McGuire et son increvable "Eve of Destruction", un ode pessimiste en pleine guerre froide... We're on the Eve of Destruction, refrain plein d'enthousiasme. Finalement pas si déconnecté de la réalité. L'aube de la destruction est toujours à l'ordre du jour. Plus probable que le jour du grand soir... lol

     

    Enjoy!

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  • Intermède politico-musical #9

    Radicalité musicale, images choc... Livré brut de fonderie, un mercredi matin... Rage Against The Machine... Testify (lyrics, icitte) RATM a représenté une opposition radicale à George W Bush avant de splitter... De se reformer... Et de se trouver dans une situation paradoxale... Obama a d'une certaine façon, pour l'instant, rendu inutile ce rock militant... L'heure est aux artistes plus mainstream, "working class hero" authentiques... Springsteen...

    Enjoy!

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