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guillaume stankiewicz

  • Enfin, l'album de l'excellent Guillaume Stankiewicz

    Guillaume Stankiewicz est un orfèvre. Un pur artisan qui aime les chose belles et bien faites avec un goût inné pour la précision et la beauté des mots. Cet album est à son image. Apaisé. Chic dans sa sobriété. Il ne fait pas de bruit. Il s'immisce dans nos têtes avec son sens de la mélodie. Et son amour de l'écriture. Il faut se laisser emporter par sa poésie. C'est impératif. Ca change des rimes pauvres, des clichés, du prêt à porter, de la musique d'ascenseur ou de supermarchés. Il y a tant de musique partout qu'on ne l'entend plus. Alors tant qu'à faire, autant essayer autre chose. Revenir à l'essentiel, à la parole, aux mots, simples. Guillaume Stankiewicz, est un artiste exigeant, même s'il se laisse aller de temps à autres à une reprise de Magnolias For Ever. Qu'il dépouille, qu'il dénude. Un peu comme lorsque Kurt Cobain, laissait entrevoir lors d'un unplugged de légende la sensibilité que camouflaient guitares saturées et voix au bord de la rupture qui étaient la marque de fabrique de Nirvana. L'époque est sale. La vulgarité est assumée au grand jour, l'outrance, le mensonge ou la post-vérité. Essayons de nous concentrer sur ce qui reste d'authentique. 

    Guillaume Stankiewicz "Les Années" - (La Souterraine)

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  • Playlist de fin d'année

    De tout et de rien, avec un minimum de cohérence, quoique... Rien n'est moins sûr. Une playlist avec les trucs qui m'ont marqué cette année Ceux que je réécoute avec plaisir. Ceux qui m'ont mis en vrac. Ceux pour lesquels il y a eu gros kif, ceux qui ont été vus en concert, ceux dont je me souviens après quelques mois. Je passerai sur les classiques même si le So Long Marianne n'est pas très neuf. Mais je l'avoue, je ne suis pas un inconditionnel hardcore de feu Leonard Cohen. Bowie a été le choc du début d'année. L'album superbe, la mauvaise nouvelle ensuite. Les festivals ont eu leur lot de révélations, découvertes. Etrangement j'aime bien écouter Kevin Morby, même si ses prestations scéniques m'ont laissé assez froid. Lost Under Heaven, Julia Holter. Deux univers à part. Eskimo, à suivre impérativement. Flavien Berger, quelque chose d'unique. La Femme, ses rimes bancales, sa folie scénique. Le très gros son de FIDLAR, de Royal Republic, de Slaves. Le punk a encore de beaux jours devant lui. La puissance de Savages. L'étrangeté de Let's Eat Grandma. Les copains de Fauve ≠ qui ont tiré leur révérence avec élégance et ont livré un live entre reportage et testament. L'electro monstrueusement efficace de Soulwax. La vulgarité assumée de Peaches. Et Iggy. Immense et touchant. Capable de sortir un album essentiel en début d'année et de faire un best of testamentaire sur scène. Aux antipodes, la délicatesse d'un Guillaume Stankiewicz ou la virtuosité (et le charme) jazz de Kandace Springs. Et pour finir, le blues séminal des Stones en parallèle de la fureur retrouvée de Metallica.

    Bref. On règle tous les niveaux sur 11.

    Play it loud!

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°219

    Et c'est reparti.

    Côté son, un concert d'Annika & The Forest au Carreau du Temple, un quatuor de filles, electro chargé d'émotion. Chanté en anglais, groove élégant porté par deux batteuses. Et Annika à la basse. Un look un peu typé Jeanne Added (coupe pétard, basse), pour une musique moins âpre. Son EP, "A piece of she", est sorti le 23 septembre. Cool et recommandé.

    Un extrait pour se faire plaisir

    Côté news du monde de la musique indé, Guillaume Stankiewicz est toujours aussi sympa et prépare quelques scènes. Marie-Flore travaille sur son album en français. Eskimo va se produire à la Dame de Canton en novembre

    Le nouvel album de Wax Tailor est sorti, et il s'écoute ici.

    Côté sortie, un live d'Ibrahim Maalouf dans les bac le 10 novembre. Avec un petit extrait histoire de saliver à l'avance.


    Sinon, que dire de The Get Down, LA série signée Baz Luhrmann, groose production Netflix sur les débuts du hip hop dans un Bronx dévasté de la fin des 70s. C'est baroque, parfois surjoué. Toujours attachant. La bande-son est un pur régal. Une série moins segmentante, plus consensuelle que Vinyl (moins de flingues, moins de coke, moins de mafieux italiens). Dont elle s'inscrit dans la continuité temporelle. 

    Côté littérature... Dylan... Nan, je rigole ;)

    Allez, c'est tout.

    Catégories : Bloc-note, Musiques Lien permanent
  • Une soirée avec Guillaume Stankiewicz

    Mon dieu! Qui est-ce, vous demanderez-vous. De Guillaume Stankiewicz, il en fut déjà question ici, il y a peu. Un showcase dans l'atmosphère bruyante d'un café parisien, peu adapté à sa chanson subtile. Au 3 Baudets, l'ambiance est posée. Feutrée. Il monte sur scène, en trio. Multi-instrumentistes passant de l'alto aux claviers ou à la guitare. Boîte à rythme, sons électriques. Le phrasé est limpide, des accents de Dominique A ça et là. Il y a pire comme univers. Les mots sont choisis. Vous en connaissez beaucoup des auteurs qui chantent des mots comme "opiniâtre" ou "prodigalement"? Il y a du Bill Murray dans le personnage. Ce côté faussement désabusé, cet humour absurde. Ces mots simples entre chaque chanson qui contrastent avec la poésie de son univers musical.

    A suivre. 

    Guillaume Stankiewicz - EP "Sans cesse et sans bruit" sortie le 8 avril. 

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