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LE VOLUME SUR 11 - Page 23

  • Interview Express : Toybloïd

    On a fait l'interview pendant le confinement. Il n'y avait pas d'urgence à la publier, la sortie de l'album ayant été repoussée en octobre. En des temps meilleurs. Force est de constater que ça ne s'est pas amélioré. Mais l'album de Toybloïd est sorti. Enfin. Du bon rock très énervé. Je serais tenté de dire que dans les circonstances actuelles où l'on commence à en avoir ras le masque à force d'infantilisation poussée à l'extrême, de navigation à vue, de sachants qui ne sachent plus rien (NDLR : Précision à l'attention des grammar nazis : il s'agit d'un barbarisme volontaire. Sale époque où l'on doit même expliquer les vannes) mais se damneraient à coup d'éléments de langage plutôt que d'avouer la zone d'incertitude dans laquelle ils évoluent. Et ne parlons pas des complotistes de tous poils, preuve vivante du fait que l'accès à la connaissance grâce aux Internets a donné naissance à une génération de cramés du bulbe. Tout ça pour dire qu'il nous faut du rock, du gros son, de l'énergie brute pour faire trembler nos carcasses avant qu'elles pourrissent sur pied dans l'ennui des soirée confinées après des journées passées sur Zoom. Toybloïd c'est du pur punk rock à la façon des Donnas. On aurait envie de découvrir les titres en live. On a attendu 6 mois supplémentaires pour avoir l'album. On patientera encore un peu. Lou, Madeleine et Grégou ont répondu aux questions de l'interview express. Biberonnés à Sum 41, aux Pixies, aux L7, ils aiment ce rock speed et sans complexe. Comme ils le disent eux-mêmes, Toybloïd, c'est du rouge à lèvres parfumé à la Kro. On a carrément envie d'y goûter!!!

     

    Crédit photo ©️ Eva Quillec

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  • Voyager avec Orouni

    Tout ferme ou va fermer. Le ciel d'octobre est gris et lourd. La moitié des visages est camouflée par un masque. Les espaces de rassemblements festifs sont provisoirement condamnés. 

    Comme une impression de tomber dans un puits sans fond, de plonger dans des ténèbres sans issue. Couper la radio. Fermer Twitter. Fuir les débats des chaînes d'info en continu. Lire. essayer de renouer avec la beauté des choses.

    A commencer par la combinaison d'une mélodie et d'images d'évasion. Voyager avec Orouni sur les routes de Corse. Prendre sa dose de ciel bleu. Merci!


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  • Les Hyènes sont lâchées

    Putain ce que c’était bon! Le genre de cri qui sort du coeur, des tripes, le truc totalement instinctif et animal. Quand une frustration vient de s’effacer. Petit miracle. À la limite de l’orgasme. Ouaip. N’ayons pas peur des mots. Plus de 6 mois sans concerts!!!! Évidemment, comme dans l’histoire du mec qui jouait du piano debout, c’est peut-être un détail pour vous... Mais un détail qui a son importance, quand tu es privé de ce qui te fait kiffer et a fini par faire partie intégrante de ton mode de vie.

    De la musique avant toute chose. Et pas uniquement sur vinyle ou sous forme de bits. Non. Quelque chose qui se passe à quelques mètres de toi. À une distance suffisante pour ressentir dans sa chair les vibrations, celles émises par l’artiste, celles du public. Certes, le masque et la station assise pour respecter les consignes des hommes en gris qui tentent mettre un peu d'ordre dans le bordel ambiant en articulant lentement, car, ramollis du bulbe et un peu non-comprenants nous sommes (foules sentimentales un peu connes, pas vraiment premiers de cordée, un peu trop dans le flux de la vraie vie)... les consignes, donc, sont... une petite contrainte qui finit par nous ronger tranquillement… Et si l'autre était l'ennemi? Un peu comme dans les films de zombies. Cela dit, vu l’exiguïté du lieu, pas de risque de wall of death!

    Le temps d’enquiller quelques bières (Pietra en version IPA, ceci n’est pas de la pub, juste un conseil d’ami). The Hyènes s’installent sur scène. Occupation de l’espace optimisée. Respect des règles de distanciation physique. Tout est sous contrôle. Et c’est parti. Une heure de show, le groupe aligne les titres de son nouvel album (sortie de 16 octobre). L’énergie est là, le show quasiment unplugged. Accrocheur. Ayant écouté l’album, Verdure, en avant-première (Lucky me!) je me surprends à chantonner. Sur certains titres, Vincent Bosler (guitare + voix) a des accents de Bashung. Il y a carrément pire comme référence. Une dizaine de titres et pour finir une cover de Bowie, Heroes Ouais, we could be heroes, just for one day.

    Allez, faut rentrer. On se caille, l’été s’est enfui. Sûrement dès l’écoute des mesures ministérielles.

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  • Interview Express : Apple Jelly

    Soyons clairs, bien que suivant la scène indé française, tout passionné de musique que je sois, j'étais passé à côté d'Apple Jelly. On ne peut pas être sur tous les fronts. Désolé les gars. De fait, quand on m'annonce que le groupe s'est reformé pour sortir un nouvel album, mon encéphalogramme reste désespérément plat... Damn'it, comment puis-je me réjouir d'un fait dont j'avais ignoré les antécédents? Soit, me dis-je, prend l'info telle qu'elle est et entre dans le dur directement. Le titre du morceau qui m'est proposé comme premier single me cueille comme un cri de rage. Die, Motherfucker, Die!!! Un cri de guerre que je pourrais pousser en de multiples circonstances. Par exemple quand je... Non, n'allons pas plus loin, l'époque est déjà suffisamment anxiogène...

    Quoi qu'il en soit, à l'écoute de l'album d'Apple Jelly, on vibre, on vrille, on se laisse aller sur le dance floor, et objectivement, vu le groove, on se laisse aller à la tentation d'envoyer en l'air tous les gestes barrières, pour faire comme avant, comme à l'époque où on ne cherchait pas pendant des heures des substituts à l'ennui qui nous gagne. Apple Jelly inspiré par Kraftwerk, LCD Soundsystem, Blondie, The Cure, Giorgio Moroder, la Factory, le cinéma et l’art contemporain, electro-disco-new wave et punk est le projet musical qu'il faut pour reprendre pied, et faire face aux contrariétés du temps. L'album, D*M*D, sort dans quelques jours. En précommande ici.

    Place à l'interview express.

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    Catégories : Interview express, Musiques Lien permanent