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Je suis le parcours de Soziales Hetzwerk, le projet de Jim Schatzmann, un autrichien qui distille son punk rock avec passion, et que j'avais eu le plaisir d'interviewer rapidement ici-même il y a deux ans. Jim revient avec un nouvel album, Rock'N'Roll Retard (qui sort en septembre et est en pré-commande sur Bandcamp). Il m'a envoyé le premier single que je m'empresse de partager. Ca s'appelle Bis der Himmel brennt, Jusqu'à ce que brûle le ciel.
On a fait l'interview pendant le confinement. Il n'y avait pas d'urgence à la publier, la sortie de l'album ayant été repoussée en octobre. En des temps meilleurs. Force est de constater que ça ne s'est pas amélioré. Mais l'album de Toybloïd est sorti. Enfin. Du bon rock très énervé. Je serais tenté de dire que dans les circonstances actuelles où l'on commence à en avoir ras le masque à force d'infantilisation poussée à l'extrême, de navigation à vue, de sachants qui ne sachent plus rien (NDLR : Précision à l'attention des grammar nazis : il s'agit d'un barbarisme volontaire. Sale époque où l'on doit même expliquer les vannes) mais se damneraient à coup d'éléments de langage plutôt que d'avouer la zone d'incertitude dans laquelle ils évoluent. Et ne parlons pas des complotistes de tous poils, preuve vivante du fait que l'accès à la connaissance grâce aux Internets a donné naissance à une génération de cramés du bulbe. Tout ça pour dire qu'il nous faut du rock, du gros son, de l'énergie brute pour faire trembler nos carcasses avant qu'elles pourrissent sur pied dans l'ennui des soirée confinées après des journées passées sur Zoom. Toybloïd c'est du pur punk rock à la façon des Donnas. On aurait envie de découvrir les titres en live. On a attendu 6 mois supplémentaires pour avoir l'album. On patientera encore un peu. Lou, Madeleine et Grégou ont répondu aux questions de l'interview express. Biberonnés à Sum 41, aux Pixies, aux L7, ils aiment ce rock speed et sans complexe. Comme ils le disent eux-mêmes, Toybloïd, c'est du rouge à lèvres parfumé à la Kro. On a carrément envie d'y goûter!!!
C'est nouveau, ça vient de sortir. Das ist ganz neu und frisch gekocht!! Premier album de Soziales Hetzwerk. Un album court, du punk rock chanté en allemand qui ramène à la belle époque de la Neue Deutsche Welle. Jim Schatzmann n'a pas la voix hallucinée de Nina Hagen, dont je fus fan il y des années de cela (réécoutez Unbehagen en passant). Son album est efficace, alternant titres bien énervés avec grosses guitares et power ballads. Certes, me diront ceux qui n'ont pas fait allemand première langue au collège et au lycée (ni seconde langue d'ailleurs), l'allemand c'est segmentant. Ja! Mais le rock se doit d'être segmentant. Ouvrez vos chakras. Soziales Hetzwerk, ça envoie. Nous y reviendrons.
Martin ScorceseScorsese est un grand fan de rock. Les bandes-son de ses films sont toujours très soignées. Celle de The Departed ne déroge pas à la règle. Une découverte au travers d'une chanson récurrente dans le film: I'm shipping to Boston des Dropkick Murphys. Un groupe de punk hardcore de Boston, fortement influencé par Clash et les Pogues. Est-ce du punk rock à la sauce irlandaise ou de la musique traditionnelle à la sauce punk? C'est en tous cas brutal. Des chansons destinées à être reprises dans un stade ou un pub par des buveurs de bière déchaînés!!! (Ce n'est pas pour rien que les Dropkick Murphys interprètent Tessie, l'hymne officiel des Boston Red Socks depuis 2004!). En écoute sur MySpace, ici.
The Departed, cela dit en passant est un grand Scorcese, plus excitant que le mollasson Aviator. Pour avoir vu au préalable Infernal Affairs, dont The Departed est le remake, on peut affirmer que Scorcese Scorsese ne s'est pas contenté d'un copier-coller. Casting impeccable: Matt Damon, Leo di Caprio, Jack Nicholson, Mark Wahlberg, Martin Sheen, Alec Baldwin...), scénario en béton...
Une seconde découverte cette semaine: The Magnetic Fields. Un groupe new yorkais créé dans les années 90 et toujours en activité. Une découverte faite absolument par hasard en regardant la fin d'un épisode de The Shield. le temps de noter les paroles du refrain, de faire une recherche sur Google, et de trouver le Graal... Une simple chanson à la mélodie envoutante: All my little words (un extrait, ici). Quelques morceaux du groupe en écoute sur MySpace, ici.