Panne d'inspiration? Manque de temps? Activités IRL variées et intenses? Publication de notes assez aléatoire ces derniers temps. Et l'impression que je suis passé en service minimum. Ce n'est pas pour autant que je renoncerais à bloguer. Mais les affres de la création d'entreprise, de la conquête de clients, de la production de livrables pour lesdits clients, l'activité en flux tendu, avec la livraison d'un manuscrit; tout s'accumule, et on se prend à rêver de journées de 48 heures et d'un remède définitif contre la fatigue qui permette de rester opérationnel 48h/48 et 7j/7.
A près tout, Keith Richards le faisait bien, lui... Ca abime un peu, cela dit. Keith... Increvable. En meilleure forme que Jim. J'ai envie d'aller voir ce documentaire de Tom Di Cillo sur les Doors, When you're strange. Pour percer le mystère d'un groupe finalement météoritique. Qui a pourtant laissé une empreinte indélébile dans l'imaginaire collectif.
J-9 avant AC/DC. Encore 9 jours avant d'aller bramer des hymnes de stade, le poing levé, index et auriculaire tendu vers le ciel. Que sera la sensation pour une seconde fois? La première fois est toujours la meilleure. Mais la musique, ce rock graisseux et obscène, devient intemporelle. On visite AC/DC, comme on visite John Lee Hooker. La musique n'a plus d'importance. Reste le riff entêtant de la guitare saturée.
J-8 avant les épreuves du bac... J'ai beau me dire que c'était il y a 28 ans, la sensation est intacte. Et cette fois-ci, c'est ma fille N°1 qui le passe. La philo est toujours aussi anxiogène, avec son coefficient respectable et l'aléa de la notation. Je m'étais cramé les ailes à cet exercice. On pourra toujours regretter que les programmes scolaires expédient des siècles d'exploration et de structuration de la pensée en quelques mois, le tout sanctionné d'une épreuve de 4 heures. Platon, Nietzsche, Kant, Descartes et tous les autres méritaient mieux.
Rattrapage cinématographique... Je ne sais pas où vous en êtes, vous. Pour ma part, il est encore des chef d'oeuvres du 7ème art que je n'ai pas vu. Le genre de truc qu'il faut avoir dans une dévédé-thèque. On ne les regarde pas car il y aura toujours un film mineur et distrayant à voir avant de s'attaquer à un monument inaccessible. Kurosawa. En trois dimanche après-midi, hop, Ran, Rashomon et Kagemusha. C'est guttural me glisse mon entourage familial à l'oreille. Les dialogues japonais dans la quiétude dominicale, ça peut surprendre... Allez, les amis, c'est patrimonial.
Enjoy!


Il fût un temps où démarrer un deux-roues demandait un minimum d'effort physique. Il fût un temps où le kick permettait un démarrage même en cas de défaillance de la batterie. Je n'ai aucune nostalgie pour le temps qui passe, ni aucune propension à dire que c'était mieux avant. Et pourtant, pas plus tard qu'avant-hier, je regrettais la disparition dudit kick quand mon scooter refusa de démarrer. Parce que, batterie morte = néant absolu. Rien, nada, niente, nix. Dans ton cul, Lulu. Le fringant destrier métallique pétaradant, se transforme en boulet. Même une citrouille a plus d'utilité, une fois sa fonction carrosse désactivée. Le scooter sans batterie n'est qu'une épave à abandonner sur un parking. Vous devenez piéton, vous prenez le métro avec les gens. Il fait chaud. Les barres métalliques métropolitaines sont moites, les bactéries grouillent. Pour une fois le progrès débouche sur un non-sens. Le démarrage électrique est confortable. Mais le kick, cette bonne vieille tige de métal, sur laquelle vous vous escrimez, sur laquelle vous vous démontez le pied, et niquez vos Converse... Quelle grande invention! Aussi indispensable que la bite et le couteau!