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LE VOLUME SUR 11 - Page 223

  • Easy rider: éloge du kick

    kick.jpegIl fût un temps où démarrer un deux-roues demandait un minimum d'effort physique. Il fût un temps où le kick permettait un démarrage même en cas de défaillance de la batterie. Je n'ai aucune nostalgie pour le temps qui passe, ni aucune propension à dire que c'était mieux avant. Et pourtant, pas plus tard qu'avant-hier, je regrettais la disparition dudit kick quand mon scooter refusa de démarrer. Parce que, batterie morte = néant absolu. Rien, nada, niente, nix. Dans ton cul, Lulu. Le fringant destrier métallique pétaradant, se transforme en boulet. Même une citrouille a plus d'utilité, une fois sa fonction carrosse désactivée. Le scooter sans batterie n'est qu'une épave à abandonner sur un parking. Vous devenez piéton, vous prenez le métro avec les gens. Il fait chaud. Les barres métalliques métropolitaines sont moites, les bactéries grouillent. Pour une fois le progrès débouche sur un  non-sens. Le démarrage électrique est confortable. Mais le kick, cette bonne vieille tige de métal, sur laquelle vous vous escrimez, sur laquelle vous vous démontez le pied, et niquez vos Converse... Quelle grande invention! Aussi indispensable que la bite et le couteau!

     

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°129

    La semaine dernière finit par une séance de cinéma. Une séance d'avant un weekend de trois jours, histoire de se ramollir le cerveau avec un bon blockbuster. Un truc qui ne fait pas réfléchir, du pur entertainment à l'américaine. Robin Hood. Deux heures plus tard, déception. Car si Robin Hood est inoxydable, Ridley Scott, le réalisateur, a pris un coup de vieux. Soyons cruels. Le gars Ridley a tout dit en trois films: Duellistes, Alien, Blade Runner. Le reste s'est déroulé sans surprises, avec images léchées, bandes-son léchées, et budgets opulents. Et Robin Hood, dans tout ça? Russel Crowe et Cate Blanchett sont impeccables. Max von Sidow n'est pas mort, contrairement à ce que je pensais. L'histoire de Robin des Bois étant connue, Scott se penche sur l'avant forêt de Sherwood. Comment Robin est devenu Robin. Alléchant. Et qui nous vaut une première heure éblouissante. Décalque de Gladiator. Sauf que si découverte de la Rome Antique était scotchante, la balade dans l'Angleterre du Moyen Age est plus convenue. Y'a de la boue et des châteaux. Mais ça on l'a déjà vu dans Sacré Graal. Le film s'enlise dans le verbiage, avec leçon géopolitique à la clé. Puis Robin fait une psychanlayse express, qui lui fait comprendre en 2 minutes chrono qui il est, d'où il vient, etc, etc... Par imposition de mains, z'yeux fermés et grimaces d'intériorisation intense. Manque le cri primal Jdanovien. Il devient alors Che Guevara dans le quart d'heure suivant. Puis repousse une invasion des vils français. Invasion qui fait basculer Robin Hood dans une parodie des 20 premières minutes d'Il faut sauver le Soldat Ryan. On sent en même temps que tout a été fait pour que le film ne soit point trop gore. Le Moyen Age tous publics en quelque sorte. Point d'estripages, de coups de taille et d'estoc causant moultes décapitations et tranchages de membres. Enlisement dans l'ennui, où l'on en vient à réévaluer à la hausse la dernière incursion du Sieur Scott dans les terres d'avant la Renaissance, Kingdom of Heaven. Mieux foutu, plus intéressant. C'est dire. Le film s'achève, Robin est devenu officiellement hors la loi. Il vit avec sa communauté hippie dans les bois. On peut alors regarder le dessin animé de Walt Disney en sachant ce qu'il y a vraiment dans la tête du renard.

     

     

     

    A part ça... Semaine de rédaction, de révision de manuscrit. C'est long. Négociation d'un délai supplémentaire avec l'éditeur. C'est mieux. Tournage d'un plateau sur Techtoc.tv à propos de Facebook. Rencontres, rendez-vous. débordé, débordé, pas le temps de bloguer.

     

    ROSE prend son essor. Nouveaux clients. Missions en cours. Conférences et interventions.

     

    AC/DC, le retour... Comme si je n'avais pas tout compris en février 2009, je remets ça le 18 juin au Stade de France. Mon pote A. m'ayant proposé une place.

     

    Mon autre pote A. revient de 3 semaines au Japon. En bon nippophile, j'ai suivi ses pérégrinations avec envie. Tokyo, Osaka, Kyoto. En 100% touriste, en habitant dans des ryokan plutôt que dans des grands hôtels pour mieux profiter de l'expérience. Il raconte tout .

     

    Tenté par l'iPad, je résiste à l'achat d'impulsion. Je crois en l'avenir de ce type de produit, même si un article du New York Times Magazine que m'a envoyé mon pote G. donne matière à réflexion. L'iPad, l'iPod, canalisent l'usage du web. En rendant l'utilisateur dépendant de technologies propriétaires. Ne serait-ce pas la fin d'une certaine conception du web libertaire des origines?


    The Rhythm, vous vous rappelez? On peut le suivre sur Twitter: The_Rhythm_DJ

     

    Bande-son de la semaine (séances de rattrapage): Fleet Foxes, Foals, Jay Reatard, John Coltrane.

    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend... Fleet Foxes

    La bande-son de ma semaine passée. De la pop comme on n'en espérait plus depuis la fin des 70s... Guitares claires, harmonies vocales et choeurs, façon Beach Boys. Quelque chose d'à la fois aérien et sophistiqué. Quelque chose de mélodique, à la manière des Mamas and Papas. Un truc qui donne envie de danser nu sous la lune en invoquant Mère-Nature... Fleet Foxes.

     

     

     

    Enjoy!

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  • RIP Dennis Hopper

    Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Generation X et babyboomers pleurent, du moins les plus curieux et moins coincés d'entre eux, Dennis Hopper.

    Il y a bien sûr Easy Rider. Il y a les plus récents rôles de barrés psychos dangereux, que ce soit dans Speed, ou dans la première saison de 24h00. Il y a l'Ami Américain. Il y a le photographe au cerveau cramé d'Apocalypse Now.

     

     

     

    So long, man!

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