Ah, le choc des cultures! J'aime bien quand Rocco Siffredi prodigue ses conseils sur la home page du respectable quotidien vespéral sis Boulevard Blanqui! Pas besoin d'en avoir une grosse! Une grosse quoi? On le demandera aux étudiants de Sciences Po, certains traumatisés à vie par la lecture obligatoire de la prose du quotidien de référence, de Sirius (A toutes fins utiles, je précise à la Génération Y, qu'il s'agit du pseudo d'Hubert Beuve-Méry) à Eric Fottorino en passant par Edwy Plenel, Jean-Marie Colombani et toutes les plumes qui ont fait la réputation de l'auguste maison. Pour laquelle j'ai oeuvré pendant quelques années. Qui bene amat, bene castigat.
Je me permets donc ce clin d'oeil à un moment, où spectre de la recapitalisation oblige, on ne doit pas rigoler tous les jours quand on ne sait pas qui va être le nouvel actionnaire de référence.
Est-il besoin d'en avoir une grosse? Plus grosse que qui? La question peut être posée à toute la presse en déclin. Le concours de celui qui avait la plus grosse... diffusion pour avoir les plus grosses... recettes publicitaires, devenu concours de celui qui a la plus grosse... audience sur son site, pour des recettes pas aussi grosses, hélas que ce que générait le papier... Hélas, hélas, hélas...
Mais assez rigolé... Une bonne nouvelle au moins, la dernière collection de livres que Le Monde propose à ses lecteurs, qui tendrait à prouver, une fois de plus, que le cul fait vendre de tout, même du papier!
Enjoy!


William Réjault, Benoît Raphael, Guy Birenbaum... Trois raisons de lire 
Le Monde, nouvelles du front... Le journal ne paraitra pas aujourd'hui. La ligne dure l'emporte... Je n'entrerai pas dans le détail des arguties. Assemblées générales, débats... Une culture syndicale de combat prend le dessus. Grève. Dommage. Car le chiffre d'affaires publicitaire du premier trimestre est bon, dans une conjoncture difficile, plombée par les élections municipale, une économie mondiale en berne, une atonie des marchés financiers... Mais le publicitaire, le vendeur d'espace est l'ennemi de classe du journaliste, vaillant défenseur de l'indépendance des médias... Cuturellement ancré à gôche depuis des années, j'ai du mal à comprendre une conception suicidaire du corporatisme... Il n'est d'indépendance de la presse que l'indépendance économique, seule garantie de l'indépendance des idées. Compliqué, mais seule voie à suivre dans une économie de marché... En l'état, la presse traditionnelle accélère son déclin. Même si, comme le faisait remarquer 
The Rhythm