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  • The Yokel, folk joyeux

    À ceux qui ont aimé 10 000 Maniacs, je propose The Yokel. 8 musiciens et une ambiance festive. Parfaite pour aller se déconfiner, courir nus dans les parcs et les champs (enfin peut-être pas totalement nus, avec un masque quand même, en n'oubliant pas les geste barrière). Bref, c'est frais, c'est joyeux, c'est ensoleillé. C'est mon coup de coeur du jour.

    Exceptionnellement, le groupe est en trio pour cette session live: "Sublime" (c'est le titre). "Y" le second album du groupe devait sortir en mai, mais pour des raisons qu'il est inutile de rééxpliquer icitte, c'est décalé au mois d'octobre (je l'ai écouté, il est VRAIMENT très cool).

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  • Interview Express : Soziales Hetzwerk

    Et si nous reparlions de Soziales Hetzwerk, le projet de Jim Schatzmann, chanteur, auteur-compositeur et musicien. Un premier album qui se balade entre rock allemand, punk et alternatif. Un album entièrement autoproduit, créé en collaboration avec de nombreux musiciens invités venant du monde entier, Mexique, Chili, États-Unis, Venezuela et Allemagne, etc. En ces temps confinés, la démarche est intéressante. Collecter des sons, et en faire un produit fini. Le mettre sur le marché. Un travail dans l'urgence. Et une promo via les réseaux sociaux et canaux digitaux C'est peut-être là le sens du nom du projet. Soziales Netzwerk, réseau social. Hetz werk, travail en urgence? Mon allemand est incertain. Il y a jeu de mot. C'est d'ailleurs la seule question que je n'ai pas posée à Jim Schatzmann. Interview express depuis le fin fond du Tyrol. 

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  • Interview Express : Kwoon

    Kwoon est un mystère. Première apparition en 2005 avec un album sorti de nulle part, un album étonnant puisant son inspiration dans le prog rock des années 70, le post rock (mais qu'est-ce donc?), aussi bien chez Pink Floyd que chez Radiohead. Un univers onirique et planant, une musique mélodique, pour chiller et partir à la découverte de son moi intérieur. Puis des apparitions ponctuelles. Une rareté savamment entretenue. Sandy Lavallart, l'âme de Kwoon est un garçon discret qui ne court pas après l'exposition médiatique. Il revient en 2020 avec un titre, "Life", dédié à sa fille. Une sorte d'hymne à la vie résume le guitariste, dans un monde qui ne tourne pas rond mais où l'on peut encore déceler quelques étincelles de beauté. Allez, il fait beau, le 11 mai approche, on va déconfiner. Enfin, on espère. On rêve du monde d'après. Kwoon nous en apporte la bande-son.

    On ne pouvait pas ne pas s'intéresser au cas Kwoon/Sandy Lavallard! Interview express!

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  • Dave Greenfield, l'étrangleur

    Parmi les groupes que j'aime et que je n'ai jamais eu la chance de voir sur scène, il y a Clash, et les Stranglers. Pour Clash, le débat est clos. Pour les Stranglers, je ne pense qu'à la formation originale, Hugh Cornwell, Jet Black, JJ Burnel et Dave Greenfield. JJ Burnel devra bientôt se produire en solo s'il veut éviter que le groupe ne soit bientôt qu'un tribute band, Jet Black, 81 ans, n'étant pas au mieux de sa forme.

    Les Stranglers, groupe majeur, affreux, sales et méchants. Et déjà vieux pendant la vague punk. Et ces claviers, cet orgue!!! Il y avait eu les Doors et Deep Purple pour utiliser l'orgue comme élément-clé de leur architecture musicale. À l'heure où on ne jurait que par le son sec, épuré, guitare+basse+batterie. L'orgue de Greenfield, la basse de Burnel, les guitares crades de Cornwell. Le son des Stranglers. 

    Ce matin, je réécoute une compil des Étrangleurs, dont j'ai racheté tous les albums en vinyle. Pas des rééditions, des galettes d'époque, qui craquent un peu. Jusqu'à Aural Sculpture. Après Dreamtime, j'ai décroché. Cornwell est parti. On ne touche pas à un mythe. Les Stranglers Mark I, c'est la formation ultime. L'alchimie parfaite. 

    Je me rappelle ma première rencontre avec le groupe, un concert diffusé un samedi soir sur RTL. Je l'avais enregistré sur une K7. Un concert âpre, sans concessions. The Raven venait de sortir. Pas l'album plus facile. Y a-t-il un album des Stranglers qui soit facile? Feline, probablement. Mais le groupe a toujours su glisser des merveilles mélodiques dans ses album. Et cet orgue!

    Et hier soir j'apprends la mort de Dave Greenfield. Putain de Covid19. Je ne dirai pas que je suis secoué au point de rester prostré dans mon lit, le regard vide, refusant toute nourriture. Mais quand même. Les Stranglers, c'est un pan de mon éducation musicale. On ne va pas verser dans la nostalgie. Juste réécouter des plages magnifiques, comme Duchess, Golden Brown, Peaches, No More Heroes, bref, reprendre les oeuvres complètes, ressortir les Doc et les fringues noires. Men in Black, quoi.

    Pour le plaisir, hommage à Dave Greenfield, cette cover de Dionne Warwick, "Walk on by"


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