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dave greenfield

  • Dave Greenfield, l'étrangleur

    Parmi les groupes que j'aime et que je n'ai jamais eu la chance de voir sur scène, il y a Clash, et les Stranglers. Pour Clash, le débat est clos. Pour les Stranglers, je ne pense qu'à la formation originale, Hugh Cornwell, Jet Black, JJ Burnel et Dave Greenfield. JJ Burnel devra bientôt se produire en solo s'il veut éviter que le groupe ne soit bientôt qu'un tribute band, Jet Black, 81 ans, n'étant pas au mieux de sa forme.

    Les Stranglers, groupe majeur, affreux, sales et méchants. Et déjà vieux pendant la vague punk. Et ces claviers, cet orgue!!! Il y avait eu les Doors et Deep Purple pour utiliser l'orgue comme élément-clé de leur architecture musicale. À l'heure où on ne jurait que par le son sec, épuré, guitare+basse+batterie. L'orgue de Greenfield, la basse de Burnel, les guitares crades de Cornwell. Le son des Stranglers. 

    Ce matin, je réécoute une compil des Étrangleurs, dont j'ai racheté tous les albums en vinyle. Pas des rééditions, des galettes d'époque, qui craquent un peu. Jusqu'à Aural Sculpture. Après Dreamtime, j'ai décroché. Cornwell est parti. On ne touche pas à un mythe. Les Stranglers Mark I, c'est la formation ultime. L'alchimie parfaite. 

    Je me rappelle ma première rencontre avec le groupe, un concert diffusé un samedi soir sur RTL. Je l'avais enregistré sur une K7. Un concert âpre, sans concessions. The Raven venait de sortir. Pas l'album plus facile. Y a-t-il un album des Stranglers qui soit facile? Feline, probablement. Mais le groupe a toujours su glisser des merveilles mélodiques dans ses album. Et cet orgue!

    Et hier soir j'apprends la mort de Dave Greenfield. Putain de Covid19. Je ne dirai pas que je suis secoué au point de rester prostré dans mon lit, le regard vide, refusant toute nourriture. Mais quand même. Les Stranglers, c'est un pan de mon éducation musicale. On ne va pas verser dans la nostalgie. Juste réécouter des plages magnifiques, comme Duchess, Golden Brown, Peaches, No More Heroes, bref, reprendre les oeuvres complètes, ressortir les Doc et les fringues noires. Men in Black, quoi.

    Pour le plaisir, hommage à Dave Greenfield, cette cover de Dionne Warwick, "Walk on by"


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