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LE VOLUME SUR 11 - Page 62

  • Jour Polaire

    Imagine ce moment de l'année près du Cercle Polaire, ce moment où le soleil ne se couche pas. Pas de nuit. La lumière intense. Le dérèglement des sens. L'absence de sommeil. L'alcool et la folie. Jour Polaire, c'est cette enquête sur des meurtres monstrueusement orchestrés, avec ce qu'il faut de flics à fractures personnelles. Avec des suédois, dont Peter Stormare - vu chez les Frères Coen dans des rôles mythiques et déjantés - et Leila Bekhti, qui jongle entre le français et l'anglais avec dextérité. 

    Je ne gloserais pas sur le sens profond et l'imaginaire rafraichissant des séries nordiques - que je n'ai pas vues. je pourrais le faire, genre "je suis allé pomper un truc sur Wikipedia pour en parler doctement"... Je ne le ferai pas. Question d'éthique. Question de flemme aussi. Nous partirons du principe que l'exotisme du nord de l'Europe, que nous fréquentons en général au détour d'une visite chez Ikea (Sköl, Sven, Billy!) en écoutant Mamma Mia, c'est familier. Enfin presque. Le truc qui tue (je n'ai vu qu'un seul épisode, je tiens à le préciser), c'est ce jour permanent. Un point de départ déjà expérimenté dans le puissant Insomnia de Christopher Nolan, où l'on voit un Al Pacino, dur à cuire, se décomposer littéralement sous l'effet du manque de sommeil. Insomnia, l'Alaska. Jour Polaire, Kiruna, au nord du nord de la Suède. Les meurtres sont gore à souhait. Leila Bekhti retrouve un rôle de femme flic, fragile - au sens qu'elle n'a pas la carrure de Dwayne Johnson, donc côté baston, j'attends de voir si elle devra se battre à main nues contre un bucheron viking local, mais cette remarque sera peut-être interprétée comme une vision sexiste, donc que dire, que faire? - Bref. Fragile, mais pour comme les flics selon le standard Pagan-Marchal (cheveu gras/mal rasé, veste en cuir, Gamma-GT au max, roulant en Porsche Cayenne armés jusqu'au dents avec une somme de fracture personnelles telles qu'on s'étonne que l'Inspection du Travail n'ai pas émis une alerte RPS au niveau Defcon Red et collé tout le monde en arrêt de travail doublé d'un séjour en HP avec fermeture de la boutique... Re-bref. Bref, Jour Polaire c'est prometteur. Et ça commence lundi.

    Et c'est pas sur Netflix. Va falloir que je trouve un moyen d'accéder à Canal.

    Mais vais-je aller chez Ikea ce weekend pour m'acheter du glög et des bonbons Daim pour rester dans l'ambiance?

    [Jour Polaire, série en 8 épisodes de 52 minutes, diffusée sur Canal+ à partir du lundi 28 novembre]

    Catégories : Pop culture Lien permanent
  • Un soir au Festival des Inrocks

    Etonnante première soirée de ce Festival 2016. La journée avait été bercée des sons du nouvel album de Metallica. Du brutal. Sauvage. Enfin, sauvagerie parfaitement policée. Presque sans surprise. 

    Et puis La Cigale, avec cette première soirée très orientée nouvelle scène française. Et c'est étonnant. Comme un retour au son des années 80, dépoussiéré, remis en selle. Des sonorités comme on en entendait sur les radios dites libres de bon goût et sur France Inter, déjà. Il est marrant de constater que ce qui a pu paraîtrre ringard au oreilles du public des Inrocks naissants plaise au public des Inrocks 30 ans plus tard... 

    Juliette Armanet, clavier, accompagné d'un groupe très rock, évolue dans un univers musical pas si éloigné de Véronique Sanson, sous influence Steve Stills. J'ai bien aimé. J'en redemande.

    Her, étonnant groupe, entre jeunes gens modernes et soul.

    Paradis, et cette pop synthétique qui évoque Daho, mais pas que. Et qui se lance dans une relecture de la Ballade de Jim. Enflammer la Cigale avec une chanson de Souchon... Paradis l'a fait.

    Lescop qui cloture la soirée, avec ces tonalités rock et synthétiques. Il s'était tu. On était resté sur le sombre et envoutant La Forêt. On l'avait presque oublié. Il revient.  Avec une forte présence scénique, un groupe puissant. C'est fin, c'est beau. 

    Affaire à suivre.

    Catégories : Festivals, Musiques Lien permanent
  • Suzanne...

    Avant d'entendre parler de Leonard Cohen, j'ai entendu Graeme Allwright chanter Suzanne. Je devais être scout. Une ambiance de feu de camp. De balades dans les bois, youkaïdi youkaïda. Petite madeleine proustienne. Lointaine. 

    Des années plus tard, il y a eu Bashung. Mais c'est une autre histoire...

    Et Hallelujah... J'avoue l'avoir vraiment découverte en regardant Shrek avec mes enfants dans la version de Rufus Wainwright. Voila. 

    Pas cool, hein. 

    Mea culpa.

    Mea maxima culpa. 

    Je ne connais finalement de Leonard Cohen que ses "Best of". C'est déjà ça. C'est peu.  On va faire avec. Réécouter. Peut-être est-ce la bande-son idéale de nos temps obscurs? 

    Je vais me passer en boucle The Partisan, tiens.

    Catégories : Les Madeleines de Mr Dubuc, Musiques Lien permanent
  • Découverte : The Rusty Bells "Red Sun"

    C'est nouveau, un titre intéressant du duo toulousain, The Rusty Bells dont l'EP sort le 15 novembre (Dead Bees Records - en téléchargement sur les plateformes idoines). Ils se réclament de Pink Floyd, d'Archive, des Kills, de Kavinsky. Un morceau envoutant et acrocheur. A suivre!


    Enjoy!

    Catégories : Découvertes, Musiques Lien permanent