Les anglais ont la dent dure quand il s'agit de tacler l'ennemi héréditaire. The Economist excelle dans l'art de la banderille impitoyable. La une de cette semaine est assassine.
L'article est à lire ici: Shrinking_Sarko_Economist.pdf
Enjoy!
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Les anglais ont la dent dure quand il s'agit de tacler l'ennemi héréditaire. The Economist excelle dans l'art de la banderille impitoyable. La une de cette semaine est assassine.
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Miley Cyrus et moi... C'est pareil.
Quand vous avez des enfants, vous avez cette impression étrange qu'il n'y a que deux
programmes à la télévision. Pourtant, vous êtes abonné au câble et accédez, en théorie, à plus de 150, 200, que sais-je, chaînes. Et pourtant, lorsque vos enfants sont dans la pièce et ont préempté la télécommande, il n'y a sur l'écran que Hannah Montana et La vie de croisière Zak et Cody. Mêmes rires en boîte pour appuyer des gags ineptes, voire pas de gags du tout. Mêmes situations grotesques et aseptisées produites par la Maison Disney. Les Disney Girls se tiennent à carreau, ne fument pas, ne boivent pas, rougissent quand elles parlent à un garçon. Un jour elles grandissent, s'échappent du royaume magique de la souris maléfique et, telle Britney Spears ou Lindsay Lohan se rasent, le crâne, font des méga-dépressions et se mettent minables chaque samedi soir sur Hollywood Boulevard.
Donc Hannah Montana. Collégienne le jour, star de la pop le soir. Le jour où j'ai compris que Miley Cyrus, qui incarne Miley Stewart (qui se fait appeler sur scène Hannah Montana, vous suivez?), est la vraie fille de Billy Ray Cyrus, chanteur de country qui
eut son heure de gloire dans les années 90 (Achy Breaky Heart, ça vous dit kekchose?), lequel incarne Bobby Ray Stewart, son père dans la série, j'ai trouvé un vague intérêt à la série. Surtout quand Dolly Parton y apparaît, en tant que Dolly Parton, tante de Miley Stewart. Notons au passage que Dolly Parton, la vraie, n'est pas la tante de Miley Cyrus IRL. Il est amusant de constater le recyclage par Disney d'icônes de la pop culture white trash.
Cela dit, le contenu suffit à satisfaire un public de moins de 12 ans, peu enclin à la mise en abîme. Passé 12 ans, il est compliqué de s'intéresser à des scénarios à côté desquels, même celui d'Expandables passerait pour du Stanley Kubrick. Tant que les enfants du monde entier ont leur dose de culture mainstream, tout va bien. Pas besoin de leur administrer leur dose de ritaline.
Enjoy!
... de neuf à publier sur le bloug.
Donc note paresseuse. Pour ne rien dire. Mais comme disait Audiard, c'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule.
Et puis "rien à dire" c'est lapidaire (comme dirait un mollah iranien en pensant à Sakineh). Il s'en passe des choses dans le monde. La Belgique va être ventilée façon puzzle, les retraites aussi. Sarko est Google-bombé. Obama passe des nuits blanches en pensant aux mid-term elections. Mais les Bleus ont gagné. Amélie Nothomb a craché sa livraison annuelle. Michel Houellebecq a sorti son écran de fumée qui occulte toute production littéraire autre.
A part ça... Poser ses doigts sur le clavier, écrire des recos en chantonnant des tounes d'Iron Maiden, et être réveillé à 5h00 par un félin insomniaque. La vie est belle, non?
Enjoy!