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LE VOLUME SUR 11 - Page 125

  • Bloc-note express N°192

    Le bloc-note du lundi a rippé au vendredi... Pas eu le temps de bloguer. Le temps de tweeter, le temps de pinner (y'a pas un autre mot? Bernard Pivot, qu'en pensez-vous?), le temps de timeliner... Bref, le smartphone greffé dans la main gauche, le temps d'alimenter les résosocio...

    Dans les choses lues, sur je ne sais plus quel site geek américain, j'ai aimé découvrir que le contraire du smartphone était le dumbphone... Pour les non-anglophones, smartphone=téléphone intelligent, dumbphone=téléphone crétin... J'adore!

    Mercredi soir, pestacle! Enfin, soyons sérieux, débat sur "politique et communication" entre NKM et Pierre Moscovici, animé par Laurent Joffrin et Franz-Olivier Giesbert. Salle en sous-sol, pas de réseau, pas de wifi, nada! Frustration du twittos qui espérait pouvoir poster quelques verbatim. Que nenni. En plus, les positions étant clivées à mort, de débat il n'y eut point sinon, une sorte d'étrange délire de FOG à propos du halal et de la souffrance des animaux... A part ça, Mme la Ministre porte admirablement les talons hauts, et la nuque dégagée magnifie son port de tête... J'ai vraiment la conscience politique au plus haut...

    Jeudi soir, premier Salon du Livre, en tant qu'auteur. Claquage de bises avec éditeur, directeur de collection, responsable presse. Champagne.

    A part ça, formations, cours, stand-up. Affinage de projets littéraires, de projets audio-visuels.

    A part ça lecture hallucinante d'une version manga de la Recherche du Temps Perdu de Proust. Il y a la madeleine, les émois érotiques des jeunes filles en fleurs, de la sodome et de la gomorrhe... Marcel le sensible avec une tronche de manga, c'est 100% priceless! Drôle!

    Lecture tout aussi hallucinante d'un roman noir de Donald Westlake, Le Contrat. Une sombre histoire de romanciers, de manque d'inspiration, de nègres (ghostwriters), de meurtre par procuration. Magistral et fascinant!!!

    J'ai écouté en boucle le dernier album des Black Keys pour me remettre de l'émollient Springsteen... Et Agnes Obel, parce que c'est beau. Et des podcasts de la Scandaleuse Histoire du Rock de l'éminent Gilles Verlant.

    Voila quoi.

    Enjoy!

    Catégories : Bloc-note Lien permanent
  • Dans mon iPod ce weekend... Bruce Springsteen

    Clairement, le nouvel album du Boss, Wrecking Ball, malgré quelques invités de luxe comme Tom Morello, est plutôt décevant. Clarence Clemmons apparaît sur deux morceaux. Le E-Street Band est incomplet. Le Professeur Roy Bittan est absent, Gary Tallent aussi. L'album est surproduit, calibré pour les radios AOR (Adult Oriented Rock), sérieux, moelleux, mais manquant de cette flamme qui faisait l'essence des opus du Boss au meilleur de sa forme, il y a quelques années... A l'heure où les Black Keys, ou Jack White revisitent l'Americana avec des sons très âpres, Spingsteen paraît engoncé dans sa légende de working class hero légendaire. Prochaine étape, la scène! Springsteen est une bête de scène qui peut transfigurer son répertoire. On verra dans quelques mois ce qu'il en est!

    En attendant, Death to my Hometown, joué hier soir à l'Apollo Theater!

    Enjoy!

    Catégories : Musiques, Playlists Lien permanent
  • RIP Moebius

    Jean Giraud, alias Moebius, génie.

    Adios!

    moebius, jean giraud, major fatal, john difool, blueberry

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  • Les secrets de Sherlock Holmes, le livre

    sherlock holmes, baker street, natacha levetSherlock Holmes a été le héros de ma prime adolescence. Archétypal, malgré sa consommation de cocaïne qui me surprit. La drogue c'était de la merde, et Conan Doyle décrivait un Sherlock s'en injectant avec gourmandise. Péché véniel, puisque le détective restait au top de sa perspicacité, traquant le crime et démêlant les écheveaux complexes d'enquêtes tarabiscotées. Il avait tous les sens en éveil le Sherlock. Quel talent, quel brio, toujours accompagné de son fidèle Dr Watson, les héros allant par paire, Tintin et Milou, Blake et Mortimer, Astérix et Obélix, Tanguy et Laverdure, Bob Morane et Bill Ballantine, Spirou et Fantasio, Quick et Flupke... Quoi de plus normal.

    On se lasse un jour de tout, même de Sherlock. Sam Spade et Phil Marlowe s'imposèrent. Faucon Maltais et Grand Sommeil à la place de la Bande Mouchetée et du Chien des Baskerville. Plus tard il y eut Ellroy et ses bas-fonds de Los Angeles, marquant la transition entre les années 40 et l'Amérique flamboyante post-Kennedy.

    J'en oubliais Sherlock, même si inconsciemment restait le souvenir du climat anxiogène de la Vallée de la Peur, confrontation de Sherlock et de l'Amérique mormone et sectaire. Sherlock dans l'Ouest.
    Jude Law et Robert Downey Jr ont au cinéma dépoussiéré le mythe, selon un modèle déjà exploré dans les films de James Bond, les films de super héros, Harry Potter ou Star Wars. Un ennemi emblématique, qu'il s'appelle Moriarty, Voldemort, ou le Spectre. Des séides prêts à tout pour servir leur maître. Des héros avec leurs faiblesses et leur fantaisie. Plus une bonne dose de pyrotechnie pour faire bonne mesure, et un chouya de paranormal/fantastique. Le Sherlock de Guy Richie est-il conforme à la Doxa Sherlockienne? Pas sûr que les adeptes de la religion holmesienne y retrouvent leurs petits...

    Le livre de Natacha Levet, Sherlock Holmes, de Baker Street au grand écran, livre une analyse très fouillée du monde de Sherlock Holmes et de l'universalité de son héros. Analyse psychologique, analyse mythologique. Les lecteurs se sont approprié Sherlock Holmes, très vite, au point de constituer des clubs d'exégètes, de gardiens du temple, mais aussi de fans désireux de voir leur héros vivre d'autres aventures, au delà de celles initialement écrites par Sir Arthur Conan Doyle.
    De façon étonnante, et avec le recul, très logique, le livre présente le Dr House comme un héritier de Sherlock Holmes, avec cette même façon de s'affranchir des conventions sociales, éthiques et médicales dans le seul but de résoudre une équation apparemment insoluble. Avec cette même croyance en la science et l'expérimentation. Sherlock Holmes se joue des conventions de la société victorienne. House joue avec les nerfs de ses patients, ses internes, sa hiérarchie.

    Sherlock Holmes, de Baker Street au grand écran (Editions Autrement), ou l'exploration d'un mythe. A lire, pour les passionnés de la chose holmesienne, ou les simples curieux.

    Enjoy!

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