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sex pistols

  • Le retour du vinyl

    Je pose la galette noire brillante sur la platine. Je saisis précautionneusement le bras entre le pouce et l'index et dépose délicatement le saphir sur le bord extérieur du disque. Des craquements délicieusement familiers envahissent l'espace pendant quelques instants. Bruits de bottes. Premier riff. Je viens de me lancer dans l'écoute de Never Mind The Bollocks, Here's The Sex Pistols. Dans sa version 33T. Que je viens d'acheter. Presque 40 ans après sa sortie dans les bacs. Un album que je n'ai eu qu'en K7, un album déterminant, un album fondamental dans mon panthéon musical personnel. Un album, un groupe, pierre angulaire de ma passion pour la chose rocknrollienne. Et pourtant, quand je l'ai écouté pour la première fois, le groupe avait splitté depuis déjà un an. Les bases du mythe étaient posées. Revenons à 2017. Le rayon disques vinyls de la Fnac commence a occuper de l'espace. Il réoccupe l'espace perdu. Celui des CD s'étiole. Qui achète encore des CD? J'ai perdu presque tous les miens (Histoire racontée ici-même il  a quelques mois. Histoire d'un désarroi). J'ai ressorti ma platine. J'ai exhumé de la cave mes disques. J'ai repris goût à la manipulation des pochettes, ces grands formats aux graphismes travaillés. Sur lesquels il n'était même pas utile de se tuer les yeux pour déchiffrer des paroles souvent cryptiques... Je me rappelle parfaitement des deux derniers disques que j'avais acheté, avant de basculer dans le tout CD. 1988, Peepshow de Siouxsie & the Banshees, Rattle & Hum de U2. Deux albums tout à fait décents. Tout à fait écoutables, même 28 ans plus tard. Et réécoutés. 

    28 ans entre deux achats d'un même produit. Etonnant, non? Sans parler des recherches effectuées dans les bacs des brocanteurs, des disquaires spécialisés. Avec la petite jouissance de la redécouverte. Bien sûr, tous ces albums mythiques, j'en possède déjà les versions numérique. Il y a eu le basculement radical vers le CD qui était l'innovation absolue de la fin des 80s. Plus besoin de se lever, de retourner le disque. On pouvait zapper l'inévitable morceau qu'on aimait pas sur un album. Le CD on le baladait partout, c'était simple. Le mp3 a tout balayé. Avec l'iPod, j'ai TOUT numérisé, j'ai téléchargé. Je les ai tous testés, les Napster, Kaazaa, eMule, j'en oublie. Il y a eu les torrents et le téléchargement frénétique, les intégrales. Il y avait toujours un grand malade pour mettre en ligne un répertoire avec 40 albums de Neil Young, des dizaines d'heures de live de Springsteen. Des raretés, aussi. Bref, le grand supermarché. L'accumulation de matos au coeur des disques durs. Des centaines de Go de musique. Au hasard d'une lecture en mode aléatoires, on redécouvrait une pépite oubliée. Tiens j'avais ça... j'avais oublié. 

    Mais revenons au vinyl. Etrange idée. La grande galette noire. Avec sa pochette cartonnée. Le plaisir de se replonger dans les lyrics, de retrouver des sensations anciennes. J'ai déniché chez un disquaire le premier album des Pretenders. Quelques titres mémorables, Stop Your Sobbing, Brass In Pocket. La frange de Chrissie Hynde, le Perfecto rouge, les mitaines de dentelle noire... J'ai dégoté sur eBay le New Gold Dream de Simple Minds, un album qui m'avait marqué à sa sortie. Pas mal diffusé par Bernard Lenoir. Des titres mémorables qui ont hanté les nuits des années 80, Someone Somewhere in Summertime... J'ai réécouté l'envoutant 17 Seconds de Cure. A Forest et son climat lugubre et aérien. J'ai flippé en réécoutant Subway Song, avec ce hurlement glaçant qui clôt le morceau, cette histoire sinistre... She dare not turn around... J'ai réécouté London Calling. Album d'époque, acheté 5£ outre-Manche. Je vois bien le moment où je vais progressivement racheter tous les albums punk - new wave des mes 15 ans... Une obsession comme une autre. Je vais me mettre en quête du premier Marquis de Sade, du premier Taxi Girl, de quelques Jam, Costello, Jackson, Joy Division, PIL, Stranglers... J'en frémis à l'avance. Pas de collectionnite, pas de recherche - pour l'instant de machins rarissimes numérotés... Même si un Metal Box d'origine me tenterait...

    Affaire à suivre.  

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  • Bloc-note express N°193

    Hier, virée à Bruxelles pour une rencontre autour des Miscellanées d'Internet organisée par la Librairie Filigranes. Il faisait beau. Ce fut fort gai, comme on dit là bas. A part ça impossible de trouver une friterie ouverte avant de reprendre le Thalys en direction de Paris. Dommage. Mais dégustation d'une magnifique Kriek Framboise à deux pas du chocolatier Pierre Marcolini.

    La semaine dernière, concert intense de Skip The Use au Bataclan. Qu'est-ce que le rock français? Peut-être finalement la capacité de pratiquer le genre musical avec énergie, force et conviction. Mat Bastard, le chanteur du groupe, grand échalas survitaminé, charisme impeccable. Gros son, gros groove, la chemise colle à la peau. 90 minutes de transe entre Happy Mondays et Clash.

    Vendredi dernier, virée à Tournai. Rien à voir avec la séance de dédicaces en librairie... Non, juste un aller et retour pour déposer un dossier d'appel d'offre... Le genre de plan qu'on s'imose une fois qu'on a épuisé toutes les solutions rationnelles, genre Chronopost, UPS, etc... quand un partenaire rend sa contribution trop tard... Alors on saute au volant de sa voiture et on taille la route. On the road again... On pourrait chanter du Canned Heat. Les plaines du Nord. Un terril. Le soleil qui se lève. Côté playlist, cette parenthèse automobile est de celles où la solitude permet de chanter à tue-tête... Vendredi matin, l'humeur était du côté, non pas du rock, mais des vieilleries vintage du type Luis Mariano, George Guétary, Ray Ventura, Boris Vian...

    Vous noterez au passage l'aveu... OUI, dans mon iPod il y a aussi des choses improbables... mais le plaisir de brâmer la Java des Bombes Atomiques, Mexico, Tout va très bien Madame la Marquise, ou la Tactique du Gendarme, est à la fois coupable et exquis. Ca c'était pour le voyage aller. Pour le retour, playlist commençant par les Sex Pistols, et finissant par Jean Ferrat. Pour la joie de brailler que la montagne est beeeeeeeelleuh en entrant sur périph Porte de la Chapelle; Ne cherchez pas, il n'y a rien à comprendre.

    Enjoy!

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  • God Save The Queen!

    Bon anniversaire à sa gracieuse Majesté, Elizabeth II, qui fête ses 60 ans de règne aujourd'hui même!



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