Ce soir c'est Cowboys Fringants à l'Olympia. Il fait frette. Ca va être une cris' de bonne soirée, nom d'un orignal.
Miscellanées, suite. Mercredi prochain, interview télé sur France 3 Bourgogne Franche-Comté. L'auteur et son comparse sont contents. J'aime cette sensation de premières fois à répétition. Le même jour, intervention devant les étudiants d'une école de marketing et de com. C'est cool.
A propos de cours, je prends de plus en plus goût à ces rencontres devant un public d'étudiants, en plus ou moins grands effectifs, plus ou moins attentifs, mais sympas et interactifs. Et passionnés dès qu'on parle d'Internet, de buzz, de com digitale. Certes, il y a toujours cette sensation étrange de faire le show devant un public qui a le nez sur son écran d'ordinateur et fait du fact checking en direct, mais aussi d'autres choses, réjouissantes au vu de sourires parfois en décalage avec le contenu du cours... Je ne suis pas dupe... ;)
Globalement un bon public. Qui donne envie de faire des expériences, comme celle que je tente avec mes étudiants de licence pro: un brief sur un sujet showbiz, deux semaines de taf et présentation de leur reco devant le client, avec mise en application de la strat' en ligne de lire.
A part ça, Les Nouveaux Chiens de Garde au cinéma. Rien de très nouveau par rapport au livre de Serge Halimi paru il y a quelques années, sinon le constat que rien ne change. Le documentaire est bizarrement construit passant d'histoires d'actionnariat à la désignation ad hominem des faux rebelles, des lèche-culs et des cire-pompes et des récupérés... On sent que l'équipe de tournage aurait adoré se glisser en caméra cachée dans une réunion du Siècle et en est réduite à balancer les noms et filmer des people, journalistes, politiques et grands patrons à l'entrée de l'Automobile Club de France... Pas 100% faux sur le fond,trop brouillon dans la forme, manichéen, pas vraiment réussi malgré quelques passages parfaitement jubilatoires, comme cet appel à une agence qui gère les ménages des journalistes star...
Une semaine d'écoute de Lana Del Rey et une conclusion: l'album est plaisant, avec des faiblesses certes, mais une bonne impression générale. Les morceaux les plus faibles rendent encore plus forts les perles comme Videogames ou Born To Die. Une question en passant: et si Lana Del Rey avait sorti son album sur un petit label? La critique n'aurait-elle été pas plus douce et compréhensive?
A part ça, deuxième bouquin dans le pipe... Affaire à suivre!
Enjoy!
Envoyé de mon iPad
LE VOLUME SUR 11 - Page 129
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Bloc-note express N°189
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God Save The Queen!
Bon anniversaire à sa gracieuse Majesté, Elizabeth II, qui fête ses 60 ans de règne aujourd'hui même!
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Dans mon iPod... Tears For Fears & Simple Minds
Double ration ce matin, focalisée sur les années 82-83, avec cette question qui me tarraude: faut-il réhabiliter Tears For Fears et Simple Minds? A priori, la réponse est non. Mais en réécoutant ces deux morçeaux qui passaient chez Bernard Lenoir (déjà!) il y a 30 ans, on peut leur laisser une petite chance, du moins, et c'est un avis purement subjectif, pour ces tous premiers pas discographiques plutôt plaisants...
Enjoy! -
Lana Del Rey, premières impressions
J'ai écouté l'album tant attendu de Lana Del Rey. Franchement, il n'y a pas de quoi déclencher des guerres thermonucléaires, ni tomber dans l'adulation béate. Plutôt un bon album, dont les meilleurs titres ont déjà été largement diffusés. Videogames, Born To Die, Blue Jeans, ont une tonalité plutôt sombre, où la voix est grave, le tempo lent. Des tubes, aucun souci à se faire. Des classiques probablement. Peut-être à ranger au rayon des "one hit wonders".
Revue de détail des autres morceaux de l'album...
Off the races, aux intonations aigues entendues parfois chez Kate Bush, période Baboushka. Pas mal. Bel arrangement.
Diet Mountain Dew, ne déparerait pas sur un album d'Alicia Keys ou Britney Spears... Pas follichon, et déjà entendu.
National Anthem, refrain avec choeurs plutôt sympa, mais même remarque que pour le morceau précédent.
Dark Paradise, le style Lana Del Rey, entrevu dans Videogames, mais pas si dark qu'annoncé dans le titre.
Radio, ballade intéressante, un peu languide, pas follement originale, la voix quitte le registre profond, pour quelque chose de déjà entendu ailleurs.
Carmen, des cordes, une voix profonde, un climat, quelque chose d'original, qui correspond à un choix stylistique. Passons sur les lyrics en français...
Million Dollar Man, ça commence bien, dans le genre ballade bluesy. Ca se gâte au refrain. Léger manque de personnalité. Une version iano-voix, pourrait déchirer, façon Tori Amos chantant Smells Like Teen Spirit, ou Melody Gardot.
Summertime Sadness, belle ballade au climat envoutant. Bat For Lashes aurait pu la commettre.
This is what makes us girls, plutôt plaisant à l'écoute, mais pas vraiement original. Produit façon Britney Spears meets Dido.
Without You, ballade avec cordes, boîte à rythmes, pas follement originale non plus. Voir morceau précédent.
Lolita, voix éthérée. Sympa.
Lucky Ones, ballade qui conclut l'album, envoutante et attachante.
Globalement, une presque réussite. Prometteur avec un goût d'inachevé. Un peu frustrant, quoi. Une production moins mainstream aurait probablement permis de placer tous les titres au même niveau que Videogames ou Born To Die.
Il y a du Tori Amos, du Bat For Lashes pour le meilleur. Du Britney/Dido/Rihanna pour le mainstream. On aurait aimé plus de folie façon Lykke Li.
Lana Del Rey, avec une construction médiatique similaire, n'a pas atteint la densité d'une Anna Calvi, dont le premier album était un sans faute absolu. Affaire à suivre.
Enjoy!