Samedi soir aux Victoires de la Musique. Je n'en retiendrai que la phrase de Jules Renard citée par Hubert-Félix Thiéfaine: "Il y a des moments où tout réussit, ne vous effrayez pas, ça passe" (Jules Renard). Joli moment d'ironie non affectée par un artiste qui a su se constituer une fan base importante au fil des anss, des albums, des concerts, sans soutien manifeste de médias de masse.
Certes le palmarès des Victoires sentait un peu le Retour vers le Futur, Voulzy, Aubert, Thiéfaine, Ringer, Clerc... Depuis la mort de Johnny et la retraite d'Eddy, le flambeau générationnel a été transmis... [On me murmure dans l'oreillette que Johnny n'est pas mort. Dont acte.]
Victoires avec Izia, Skip the Use, le rock anglophone décomplexé et pêchu.
Victoirs avec Stromae et Arno reprenant le standard d'icelui du temps de son premier groupe TC Matic, le légendaire "Putain, Putain (Nous sommes quand même tous des Européens)"... Des mots crus qui ont espérons-le traumatisés quelques jeunes esprits sensibles aux mots choisis de Zaz ou Nolwenn Leroy... Je plaisante...
Il n'y a pas eu que les Victoires... Il y a la sortie de l'album de Springsteen. Il y a l'inauguration de l'expo Bob Dylan à la Cité de la Musique.. Il y a eu la lecture édifiante de "La Face Cachée du Louvre", le livre-enquête d'Ariane Warlin sur les dérives mercantiles du légendaire musée.
Nouvelle semaine. Just Like Starting Over. La semaine précédente étant une de celles où selon la règle du business, on ne gagne pas à tous les coups. Mais bon, on relit Kipling, "If", et on se remet sur ses pattes arrières! Parce qu'il y a eu des victoires aussi.
Voila, quoi.
Enjoy!