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pop - Page 15

  • Interview Express : Marie-Flore

    Marie-Flore sur scène c'est un enchantement, un moment rare. Rencontrer la reconnaissance du public est le fruit d'un cheminement artistique, chemin de croix pour certains, un parcours pendant lequel il faut s'accrocher, faire preuve d'acharnement et de résilience. Aller de l'avant. Se chercher. Et se trouver. Je repense aux paroles d'une chanson de Jean Ferrat :

    "Chanter

    Ce n'est pas ce qu'on vous proclame

    Chanter

    Il faut s'y jeter à tue-tête

    A bras le cœur à fendre l'âme

    Avec un seul point au programme

    Celui de n'être sûr de rien"

    Le succès de Braquage, l'album de Marie-Flore est mérité. Elle a trouvé son style d'écriture. Son style tout court. Au fil des ans j'ai suivi cette évolution et j'ai souhaité faire un point rapide avec elle sur ses références musicales. Elle a accepté le principe de l'Interview express. C'est très cool de sa part.

    © Crédit photo : Alexandre Tabaste

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  • Interview Express : Pindhar

    Pinhdar, un duo italien, constitué de Max Tarenzi et Cecila Miradoli ayant arpenté les scènes londoniennes et new yorkaises au sein de leur premier groupe (Nomoredolls) a sorti en 2018 un EP charmant, qu'il définissent comme "un voyage à travers l'art rock, la new wave et les vibes électroniques".

    Je les ai soumis à l'interview express. Au-delà de la musique, ils évoquent leur univers littéraire et cinématographique. Je vous invite à vous laisser envouter par cet EP éponyme prometteur. En attendant de nouveaux titres et un album complet prochainement.

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  • Bilan 2019

    OMG! Flashback sur l’année 2019.

    Avec un aveu, ma plus grosse claque musicale de l’année n’a rien à voir avec le rock. Quoique. Tout est parti du visionnage d’un documentaire sur Netflix. Camarón de la Isla. La révolution Camarón. Pour moi une pure révélation. Étonnamment l’album de rupture de Camarón avec les standards du flamenco traditionnel, La Leyenda del Tiempo, est sorti en 1979. Année florissante. London Calling, The Wall, The Raven, Setting Sons, I’m The Man, Unbehagen, Eat To The Beat, Dantzig Twist, Three Imaginary Boys, Regatta De Blanc, One Step Beyond… pour n’en citer que quelques uns, dont certains enchantent toujours mon paysage musical.

    Le concert de l’année, du moins celui qui m’a le plus transporté: The Struts. Un groupe que je connaissais à peine. Et qui a offert un concert incendiaire, 1h45 de pure folie glam rock. La meilleure réincarnation de Freddie Mercury, sans être un tribute band. Le style, le son, la démesure, sans sombrer dans l'imitation ou le plagiat sans âme. Un peu comme écouter ELO en se disant que ça rappelle les Beatles sans toutefois en être un simple CtrlC/CtrlV. Mention spéciale à la magique Patti Smith, fin août à l'Olympia. Pur moment de ferveur.

    Côté festivals, deuxième année de Hellfest avec la même jubilation, même l’effet de surprise passé. Avec la plaisir non dissimulé d’avoir vu Slayer pour la première et dernière fois. La grosse baffe vint de Lamb Of God, avec cette énergie dévastatrice, largement plus intéressante que les pitreries de Kiss. Sans oublier Fever333. Côté Route du Rock, Sharon Van Etten et Metronomy. Côté Rock en Seine, Polo & Pan et le Villejuif Underground.

    Côté révélation de l’année, le plaisir de voir Marie-Flore arriver au sommet. Un succès mérité après quelques années de persévérance et de recherche de style musical. Je la suis depuis 2014, vue sur scène en solo, ou avec Baxter Dury.

    Côté ciné, sans aucun doute Joker. Première fois depuis bien longtemps que je trouve un intérêt un film DC/Marvel (même combat). Tant sur le fond que sur la forme. Bande-son remarquable.

    Côté reprises, plaisir immense de revoir pour la x-ième fois dans la n-ème version, Apocalypse Now, chef d’oeuvre absolu de Francis F Coppola.

    Côté séries, heu… rattrapage de Peaky Blinders en mode binge. Le Gang des Fumeurs, série japonaise gore comme il faut. Grégory, sale histoire narrée comme un thriller vosgien. Mention spéciale pour El Dragon… Narcos en mode telenovela, 38 épisodes rien que pour la saison 1. J’ai craqué au 30ème… Du kitsch, de la drogue, des flingues et des scènes dignes d’Amour Gloire et Beauté…

    Côté musique… Quels sont les albums que j’ai le plus écouté en 2019 : L’Amérique pleure, nouvelle production des Cowboys Fringants, la discographie de Camaron de la Isla, naturellement (avec Paco de Lucia, Tomatito, la classe absolue), Bardo Stars (un artiste indépendant US, entre psyché et mantras), The Slow Readers Club (des Mancuniens qui remplissent les salles outre-Manche, et ont fait leurs premières dates en France, discrètement cette année). 

    Année 2019 qui laissait entrevoir la perspective d'un 3ème album de Marquis de Sade. Année tristesse, Philippe Pascal nous ayant faussé compagnie.

    Voila, bilan très, voire trop rapide. 

    Prêt pour 2020, avec pour commencer, le retour sur scène d’Edith Nylon. Et de nouvelles découvertes, via notamment Groover.co.

    Enjoy!

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  • Marie-Flore ad astra

    Hier soir, dernier concert de Marie-Flore aux Étoiles. Beau moment. D'autant plus que Marie-Flore, je la suis depuis ses débuts. Et ai pu constater comment un artiste peut murir en quelques années. Je l'avais découverte lors de la sortie de son premier EP, puis de son album, By the dozen. Elle y chantait en anglais, fille seule sur scène armée d'une immense Gretsch. Artiste timide, presque effacée, je la retrouvais coiffée d'une tête de cygne aux côtés du dandy British, Baxter Dury. Elle a chanté brièvement avec Omoh, group de pop élégante, accompagnateurs attitrés de Julien Doré. Marie-Flore a trouvé son style, son écriture. Elle est passée au français, et raconte ses histoires de loose amoureuse, avec ce qu'il faut de distance ironique. Elle occupe l'espace avec élégance. Sept années pour trouver son style et recevoir la reconnaissance du public. Beau parcours. La voir sur scène est un pur plaisir.

    Prochaine scène: La Cigale en avril 2020. Save the date!

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