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the stooges

  • Gimme Danger, Oncle Iggy raconte la geste stoogienne

    Certes parfois un peu verbeux, mais réellement passionnant le documentaire de Jim Jarmusch consacré à la chaotique histoire des Stooges. Racontée par ses protagonistes. Last man standing, Jim Osterberg aka Iggy. Une pure histoire rock, pleine de bruits, de fureur, avec le moins de glam possible. Une histoire de crasse, de dope, d'excès, une tension permanente, des hauts, des plus bas que bas. Une histoire où tout le monde meurt à la fin, ou presque. Mais une histoire où chacun est reconnu à sa juste valeur, pour son apport indéniable à la geste rocknrollienne.

     

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  • Bloc-note express N°69

    69...

    En 69, j'avais 5 ans, autant dire que j'étais loin de me douter de la dimension érotique de cette année mythique... Autant dire que j'ai loupé Woodstock...

    69, poil aux dents, comme on dit... (désolé, pas pu m'en empêcher...)

    1969... The Stooges... Pensée émue pour l'Iguane et son gang.

    YWC_BADGE_OBAMA_LOT4_01_178x178.jpg2009. L'année du Yes We Can... Dommage que la FFF ait décidé de ramener un slogan christique à son niveau le plus basique (A voir chez Mr Resse, icitte)... N'en faire qu'un hymne pour décérébrés espérant que son troupeau national de millionnaires analphabètes black-blanc-beur va mettre la baballe dans les bubuts pour tenter de ranimer la flamme de l'orgasme collectif et accidentel de 1998... La Coupe du Monde de Balle au Pied.. On a l'ambition qu'on peut... Dormez tranquilles...

    A lire une interview d'Emmanuel Todd dans La Croix du vendredi 23 janvier (pas encore sur le site du quotidien) opposant libre-échange et démocratie... Pour Todd, si on n'y prend pas garde, la démocratie pourrait n'avoir été qu'une parenthèse de l'histoire...

    Mr Dubuc attend avec impatience de savoir qui de la Madonne du Poitou ou de Nicolas Bonaparte va réclamer la paternité du slogan obamesque... Il leur doit tout, ne l'oublions pas... De toutes façons, l'Amérique nous doit tout, non? On leur a prêté La Fayette, Levi-Strauss, Bernard-Henri Lévy Tocqueville.. Superbe arrogance franchouille...

    dubucsblog09 small.jpgBloguer ou ne pas bloguer? Presque trois ans de Dubuc's blog et une évolution notable de la ligne éditoriale... La promesse de départ, "se pencher sur les nouveaux modèles économiques induits par le web 2.0" (vous savez, l'internet d'aujourd'hui, celui des gens, comme dirait Frédéric Lefebvre)... Le blog a évolué, la blogosphère aussi. Les grandes idées, les grandes missions évangélisatrices... Ce blog a évolué de son objectif premier - explorer - vers une sorte de journal de bord, relatant les passions du maître des lieux... De la musique avant toute chose... Des choses vues, des étonnements... Tant pis pour le classement Wikio, tant pis pour le PR, tant pis pour tout. Restent les vrais amis, les fidèles lecteurs. Peu importe la quantité. Reste le plaisir. Plaisir d'écrire. Plaisir de l'expression libre.

    Et pendant ce temps-là... ma petite entreprise... connaît pas la crise... Retrousser ses manches. Aller au taf'. Prêcher, évangéliser, raconter, scénariser. Vendre. Se vendre. Se défoncer pour le plaisir de se dire qu'on est créateur, père-fondateur. Que la filiale va grandir... Que d'un one-man-show, on va passer à la comédie musicale king size, façon Broadway. Et que cette sensation est unique!

    louise michel.jpgLouise-Michel... Le film. Un opus méchant. Disjoncté. Jubilatoire. Les ouvrières d'une usine désertée par un patron-voyou décident de le buter. D'engager un tueur à gage. Et s'attaquent à la modialisation, au capitalisme financier. A coup de flingue. Pas à coup de discours. Ni de plans de sauvetage du sytème bancaire... Image sale, humour grinçant. Un régal.

    Che - part 2... Vivement le weekend prochain! Pour la partie crépusculaire... Le Mont des Oliviers, le Golgotha guevaresque...

    Côté lectures... Chantier en cours... The Monkey Wrench Gang, d'Edward Abbey... Le Gang des Clés à Molette, en français... Roman jubilatoire lui-aussi sur un groupe d'éco-terroristes amoureux des grands espaces américains. la bible des éco-terroristes, écrit avec un humour acide digne de Hunter S. Thompson... A lire impérativement!

    Press is dead, le retour... Un abonnement gratuit à un quotidien offert aux djeunz de 18 ans... Une fois de plus, on ressort d'une façon ou d'une autre, les aides de l'Etat aux secteurs en difficulté... La subvention offrira certes une forme de confort, une  poire pour la soif aux éditeurs, dans un contexte économique difficile... Mais au final... quid de la sacro-sainte indépendance, tant revendiquée? Une pure vue de l'esprit, un fantasme...

    Bonne semaine!

    Enjoy!

     

     

     

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  • L'essence du rock'n'roll

    Et Iggy monta sur scène. Quelques minutes après les frères Asheton. Hier soir au Palais des Sports de Paris: The Stooges. Une heure trente de bombardement sonique, de déluge métallique. L'essence du rock. Quelques accords, une rythmique métronomique, une basse vrombissante. Des textes simples. Pas d'effets autres que les lumières colorées des spots. Un mur d'amplis Marshall derrière Ron Asheton. Une scène quasi nue. Et Iggy, plus de 60 piges au compteur, le corps sec, le muscle saillant. Une boule de nerfs qui occupe la scène, se jette dans la foule, invite au moins cinquante fans à monter sur scène pour danser sur No Fun dans un chaos totalement maîtrisé. Tous les classiques: 1969, Funhouse, TV Eye... Iggy aboie. I wanna be your dog. Se roule par terre. Dirt. Plonge dans la foule. Encore et encore. Contact charnel avec son public. Energie intacte. L'essence du rock des origines. Du rythme. Le public des gradins est debout. Public de quadras, quinquas, qui braillent en choeur: I wanna be your dog. I wanna be your dog. Iggy quitte la scène. Le groupe disparait quelques instants. Retour sur scène. Rappel pour un final homérique: I wanna be your dog... On le dit fatigué, on murmure que cette tournée serait la dernière. On a vu une légende vivante sur scène. L'essence du rock: être mort à 27 ans ou se déchaîner sur scène comme un gamin à plus de 60!  Du rock sans boursouflures, sans emphase, sans gras. Pas une musique sophistiquée. Pas un truc d'intello. De l'art brut. J'y étais. Hier soir.
    Une vidéo trouvée sur Youtube datant de 2004, année de la reformation des Stooges, pour vous faire une idée... 




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  • dans mon iPod ce weekend...

    ...The Stoooooooooooges! Nouvel album: The Weirdness.

    medium_the_weirdness.gifIggy réunit ses vieux potes, survivants, cramés, désintoxiqués, réhabilités. Reforme The Stooges, 30 ans après les années de folie, d'HP, d'excès en tous genres... L'iguane aura 60 ans le 21 avril prochain. Corps sec, pas un pet de gras à l'heure où ses contemporains sexagénaires sont ventripotents et écoutent Sting chanter du John Dowland.

    Que dire? Une chose: The Stooges, si leur son s'est poli avec le temps, si la production est toute en rondeurs, si l'imagination délirante a laissé place à l'efficacité brute, gardent une certaine fraîcheur et une grande authenticité. Rien à voir avec la reformation parodique des Who. "My idea of fun is killing everyone"... Phrase extraite d'un des morceaux phare. Marrant, presqu'adolescent. C'est ça Iggy. L'éternelle jeunesse. Un personnage faustien. Le pacte avec le diable pour garder l'essence du rock. Etre l'incarnation même du rock. Potards sur 11, froc baissé, voix intacte. Testostérone suintante. L'expression "rock séminal" est devenue un cliché. Et pourtant, c'est la première chose qui vient à l'esprit en désossant cet album des Stooges. Un truc dur, brutal, mal élevé. Iggy, c'est l'oncle fou, celui qu'on évite de présenter trop tôt aux enfants, de peur qu'il les pervertisse en les informant trop tôt sur le sens de la vie. C'est aussi l'oncle préféré des enfants, justement parce qu'il montre sa bite aux vieilles dames, que son corps sec excite les post-adolescentes, qu'il mange avec ses doigts en lançant une controverse sur Schoppenhauer ponctuée de gros mots.

     

    La bête sur pied: Iggy & The Stooges, live en 2006 : "1969"

     



    En 2007: "ATM"

     


    Les mêmes en 1970: "TV Eye"

     

     

     Enjoy!                                                                                                                                                                                           

     

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