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indé

  • Playlist de Printemps

    Et hop, nouvelle playlist, pleine de choses indé bien sympa. De la pop, du rock et un zeste de punk et de metal pour faire bonne mesure. Une playlist élaborée au gré des découvertes, des rencontres. Je dois avouer être agréablement surpris par le dynamisme de la scène musicale rock et pop française. Tellement loin de ce que l'on nous sert aux Victoires de la Musique, ou de ce que les plateformes algorithmiques nous servent comme découvertes du moment. Et une nouvelle fois, un gros coup de chapeau (ça fait même pas boomer cette formule, quelque chose d'encore plus ancien...) à tous ces artistes, auteurs, compositeurs, en groupe ou en solo, qui continuent de composer et de créer des pépites à côté des quelles il serait dommage de passer. Ouvrez vos chakras, une fois de plus, et laissez vous embarquer.

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  • Interview Express : Bertrand Burgalat

    Il est toujours étonnant d'attaquer une interview express en employant le tutoiement quand tu t'adresses avec respect à ton invité en employant le "vous" qui va bien. Parce qu'on a été éduqué, et tout le tralala. Parce que Bertrand Burgalat est un personnage unique dans le paysage musical français, à la fois décalé et totalement dans son époque, époque sur laquelle il porte un regard lucide et parfois à contre courant des idées reçues. Il suffit de lire sa chronique mensuelle dans Rock & Folk pour s'en rendre compte. Une chose est certaine, il suit son chemin, sans compromis, il fait ce qu'il aime, il produit la musique qu'il aime et rien que pour cela il mérite respect, considération voire piédestal. 

    Bertrand Burgalat, c'est un style, voire même un pur concept. Avec ce look étudié, du costume aux lunettes, d'un cadre des années 80 bossant à La Défense, qui témoigne d'un art du contrepied permanent. Et cet art, on aime. Bien évidemment. Car on est loin des artistes générés, quasi-clonés, dans les télé-crochets, où des avatars interchangeables aux voix stéréotypées se contentent de réinterpréter des standards du moment, sans risque. Ou bien des artistes autotunés, qui produisent de manière quasi-mécanique ce qui se vend à l'heure actuelle. Et donnent naissance à de multiples clones. Comme disait l'autre, prenez et écoutez en tous, jouissez de la musique indé, gorgez-vous de sons inédits, ceci est juste et bon. Aimez la pop qu'on ne vous sert pas au kilo ou au kilomètre, cette bande-son permanente et neutre qu'on  nous sert dans les parkings, les ascenseurs, les centres commerciaux, les salles d'attente... Trop de musique tue la musique, ou du moins le discernement. Voire le bon goût, même si, comme je le dis et le répète comme un mantra, "à chacun son sale goût". 

    On aurait été tenté de croire que le grand supermarché musical qu'est Internet avec ses échoppes, des plateformes, cette technologie qui fait que chacun peut aspirer à la gloire et au succès à partir du moment où il dispose des moyens de production, de réalisation et de distribution, aurait permis l'émergence de l'inédit, de l'originalité absolue... Déception. Vu le bordel ambiant, la masse, le volume, le gloubi-boulga planétaire, il est devenu, pour un artiste non formaté, compliqué d'émerger. Pour se faire entendre, faire son trou, il faut des passeurs, des prophètes, des croyants. Et des sachants qui savent quelque chose, qui ont quelques neurones de plus et le discernement qui va avec, pour séparer le bon grain de l'ivraie, l'exceptionnel du mainstream, le produit de niche du produit manufacturé pour la masse. Il faut aussi une putain de foi chevillée au corps. Et ce petit je ne sais quoi, voire ce grand je ne sais quoi que ni les algorithmes ni les logiciels ne sauraient remplacer. 

    Tout cela pour dire le plus grand bien de ceux qui font, les artisans qui font de la belle ouvrage, comme on dit. Avec la classe et l'élégance. Aux industriels, on préférera les artisans. Car la bonne musique est un artisanat de luxe. Il y a celle qu'on entend d'une oreille distraite et celle qu'on écoute, bien calé au chaud, un verre d'alcool vieux à la main (il fût un temps où il y a avait des salles de concert... mais la bamboche étant terminée pour encore je ne sais combien de temps, on va jouer l'option confinée). 

    Avant d'accueillir le Sieur Burgalat, qui nous parle aussi bien de Ravel que des Kinks, parlons de son actu. Un prochain album sort cet été, et deux BO sont déjà dans les bacs : celle de l'excellent film de Marc Fitoussi, "Les Apparences" (avec Benjamin Biolay et Karin Viard) et celle du documentaire de Camille Juza, De Gaulle bâtisseur. Et tout ceci chez Tricatel

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  • Playlist d'Automne #3

    Alleluia!! Glory! Les anges dans nos campagnes se baladent avec leur masque, et pas au-delà de 21h00. Enfin, ils pourront toujours aller chez le caviste pour acheter de quoi se murger tranquillement le 24 décembre au soir. Noël est dans un mois et le Père Fouettard de la Nation nous a donné la roadmap. Du sang, de la sueur et des larmes. Bon, les librairies vont rouvrir, on pourra se procurer les mémoires de Sir Winston et des traités sur la résilience. Les plus affectés iront s'acheter quelques mètres de corde au magasin de bricolage le plus proche. Cela dit, ne lâchons pas l'affaire les concerts ne reprenant pas avant je ne sais quand, il faut penser à la musique. De la musique avant toute chose!!! Et la troisième playlist de l'Automne confiné. Avec beaucoup de pop. Et des sons synthétiques, et de grosses guitares. Il y en a pour tous les goûts. C'est bien évidemment parfaitement subjectif. Il y a de la pomme aussi, mais pas que ça. 

    Enjoy! Et mettez le son le plus fort possible!!

     

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  • Playlist d'Automne #2

    À franchement parler, on s'emmerde. L'autorité publique nous tance régulièrement, foules sentimentales avec soif d'idéal salement mis à mal. Mets ton masque, lave toi les mains, dis bonjour à la dame. N'accepte pas les bonbons des inconnus. Et dans le même temps, tu peux te prendre un coup de hachoir et te voir décollé par quelque allumé ayant mis son esprit critique en mode pause prolongée. Sale époque. À te dégoûter de tout. Heureusement, il y a la musique. Combiné au sexe, à l'alcool, au confit de canard ou au peccorino truffé, il y a encore des raisons d'espérer.

    Voici donc une deuxième playlist d'automne, évidemment, selon les bonnes habitudes maison, pleine de pop, de rock, de bon son. Avec des artistes indé. Pour lesquels j'ai une affection toute particulière. Putain de frustration de sortir de la musique et de ne pouvoir la défendre en live avec ce contact indispensable avec le public, cet échange de bonnes vibrations. Il faut tenir. Il faut espérer en des jours meilleurs. Aimons nous uns les autres, et les uns sur les autres.

    Love! 

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