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  • Stevie Ray Vaughan au paradis des bluesmen depuis presque 30 ans

    Touteu la musiqueu queu j'aimeuh... Ah ah... Comment rebondir sur le déambulateur de l'Idole des Anciens Jeunes du Golf Drouot, pour parler de l'immense Stevie Ray Vaughan, qui bien involontairement a mis en pratique une maxime des Who ch-ch-chantée dans My G-g-g-generation: I hope I die before I get old... Stevie Ray, accident d'hélicoptère le 27 août 1983. Presque 30 ans. Mais point de commémoration, de RIP et autres manifestations larmoyantes. Il FAUT réécouter le blues à la façon de SRV. Juste énorme, inoxydable et magique... Jugez sur pièce: Texas Flood + Pride and Joy, presque 10 minutes de pur bonheur à jouer à fond, en battant la mesure du pied. Sachant que, comme me le disait un copain guitariste émérite, tu reconnais le bon blues quand sans que tu le décides, ton pied se met à battre la mesure.

    Enjoy!

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  • Bloc-note express N°201

    Le premier livre avait été presque simple à écrire. L'avantage du principe des Miscellanées était l'anarchie. Pas de structure, pas de hiérarchie d'information, pas de trame dramatique, pas de progression. Juste quelques centaines d'entrées à écrire, et à mélanger allègrement en alternant le court et le long, le sérieux et le LOL, le futile et l'essentiel. Ecrire un livre sur la communication politique demande plus d'effort, même écrit à quatre mains. Il y a les interviews, la transcription des interviews, le plan détaillé, la logique dudit plan. Il faut s'y mettre, se documenter, fouiller, valider. Mais les choses avancent. Dire que nous sommes en avance serait exagéré. Dire que nous sommes en retard aussi. Quoique...

    jeux paralympiques, londresEn milieu de semaine, départ pour Londres pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques, et séjour de deux jours sur place pour assister aux épreuves. Etonnant. On dit que la Reine sera présente. Y aura-t-il un spectacle, un truc barré comme ce que Danny Boyle a proposé pour les Jeux Olympiques? Y aura-t-il des stars du rock? Je suis curieux. Et comment ça se passe les Jeux? A suivre sur ce blog, sur Facebook et sur Twitter.

    Rentrée des classes bientôt. Affaire à suivre.

    lennon, walls and bridgesA part ça, je me suis laissé tenter par Total Recall, la nouvelles adaptation du livre de Philip K Dick, réalisée par Len Wiseman. Bien sûr j'avais aimé la version de Paul Verhoeven, malgré quelques passages en force et quelques effets spéciaux cheap. Mais c'était il y a longtemps. Dans la version 2012, l'action est relocalisée sur une Terre dévastée. On retrouve par moment l'atmosphère du Blade Runner de Ridley Scott, avec cette ville crade, humide, sombre, où se mêlent toutes les cultures. Un film à voir. Blockbuster certes, mais contenant la parcelle d'intelligence qui manquait à Expendables 2...

    Côté rock'n'roll, rien de tel qu'une soirée sur Arte pour avoir envie de se replonger dans quelque vieillerie... Un documentaire sur John Lennon à New York de 1971 à 1980 et l'occasion de voir le making off de ses albums. Dont le beau Walls and Bridges, que je n'avais jamais écouté en entier. L'occasion aussi de revoir Jimi Hendrix. Et de réécouter. 

    Voila...

    Enjoy!

    Catégories : Bloc-note Lien permanent
  • Dans mon iPod ce weekend... Manowar

    Franchement, j'avais complètement occulté Manowar de ma mémoire. Des mecs vêtus de peaux de bêtes, du bon gros metal viril. L'ami @tomnever m'en a parlé il y a quelques jours autour d'un café. Manowar, le groupe le plus bruyant du monde, qui dépasse les 139 dB et qui de fait a du mal à se produire dans les contrées où la législation limite les bombardements soniques à 105 dB... Prenant mon courage à deux mains, verrouillant mes bouchons d'oreilles, je me suis plongé dans la discographie du groupe... Partageur je suis, vous en profitez aussi... Cet été, je me suis bien régalé de Def Leppard, Iron Maiden, Scorpions (période Tokyo Tapes)... Il me reste donc à replonger dans Hanoi Rocks, Twisted Sister et autres joyeusetés vintage... 

    Enjoy and rock on!

    Catégories : Musiques, Playlists Lien permanent
  • Expendables 2, quand le budget botox est supérieur au budget scénario

    expendables 2Ancien ado des années 80, ayant grandi bercé par une forme de cinéma bourrin (qui fut produit à une époque lointaine par Menahem Golan et Yoram Globus, Cannon Group) où de gentils américains aux muscles hypertophiés allaient mitrailler tout ce qui sentait de près ou de loin le communiste, qu'il soit Russe, Vietcong ou Chinois, je ne pouvais manquer le deuxième volet de la franchise Expendables. 

    Le premier opus fut la bonne surprise de l'été 2010. Certes, ce n'était ni du Godard ni du Bergman. Mais ce film où l'action prime sur la réflexion avait le mérite d'une relecture presque classieuse de ce cinéma d'action des années 80 filmé à l'arrache sans trop d'effets spéciaux ni de travail sur les cadrages, les plans classieux et les effets de caméra. Les années 2000, l'esthétique clip ont fait monter en gamme, du moins visuellement parlant ces nanars où le taliban et les narcos ont allègrement remplacés les Rouges. 

    Que dire d'Expendables 2? C'est joyeusement débile, comme une blague potache de vieux potes, qui un soir de biture se disent que ça serait cool de faire un gigantesque mashup de toutes leurs exploits passés. Et accessoirement d'empocher un peu de cash au passage. Voire beaucoup. On peut clairement affirmer que le scénario a été écrit sur un coin de nappe en papier, voire un sous-bock de bière, genre: "les gentils musclés américains surarmés vont aller péter la gueule à des mecs chelous surarmés d'Europe centrale qui veulent s'approprier du plutonium qui ne leur appartient pas pour se faire un max d'argent sale". OK, le scénario, c'est fait. Stallone appelle Schwarzy, Willis, Van Damme. Il n'appelle pas Chuck Norris, on n'appelle pas Chuck Norris. D'ailleurs Chuck Norris n'a même pas eu besoin de participer au tournage de ses scènes, car il EST Chuck Norris. Stallone rappelle Jason Statham, qui se dit qu'ayant fait Transporter, qui plus est produit par Luc Besson, il ne peut descendre plus bas, et qu'en plus ça va l'inscrire au panthéon des burnés stéroïdés, dont un a été Gouvernator de Californie, c'est dire... Ca ne mange pas de pain, comme on dit.

    expendables 2, chuck norris, stalloneNos musclés vont à la salle de gym, soulèvent la fonte (un peu), se gavent de créatine (un peu plus), et comptent sur l'imagerie numérique pour faire des miracles. Et ça marche. Le biceps est saillant comme il faut. Côté tronches, le botox fige un peu les expressions. Enfin, Sly avait déjà la moitié du visage statique. Pas de miracle. Statham, bien que plus jeune, a une seule expression. Tout comme Dolph Lundgren. Quant à Chuck Norris... Well, le Botox s'est chucknorrissé. Imaginons le possible: Sly Stallone invité à Paris pour recevoir un César d'Honneur en février 2013, pour l'ensemble de sa carrière. Standing ovation, discours: "Well, I wanna thank the R&D team that made all this possible, my surgeon, etc." A cette aune-là d'ailleurs, à la fin de la même année, les Bogdanoff Brothers pourraient recevoir le Prix Nobel de Physique...

    Mais revenons à nos Expendables. Le film est très pédagogique. L'Amérique, c'est cool, il y a des bars de bikers sympa, des Harley et de la bière. L'Europe centrale, c'est crade, les gens sont mal sapés, il y en a un ou deux qui parlent anglais, toujours pour se plaindre de leurs petits problèmes de pauvres. Une scène du film se passe à Paris, scène assez fugace, il faut le dire... Plan 1: Vue aérienne avec Tour Eiffel. Plan 2: Immeuble HLM craspec, plan manifestement tourné en Europe centrale pour des raisons budgétaires. Mais avec une Citroën DS vintage en arrière plan pour faire français. Pour revenir à l'Europe centrale, on se croirait dans Borat... Pédagogie toujours, le bad guy du film, interprété par JCVD, au top de sa forme, aware comme jamais, s'appelle Vilain. Au moins, on est prévenu. Pas de rédemption possible. Comme si dans un film d'Olivier Marchal, le super badass s'appelait Enculé...

    Expendables 2, c'est environ 1h30 de baston, mitraillages et explosions. Et à la louche, 12 minutes de dialogues, avec philo virile à deux balles (un peu) et auto-citations (beaucoup).

    A part ça, ai-je aimé la chose? A chaud, oui. On ne risque pas l'AVC avec ce type de film. J'aurais aimé un petit effort supplémentaire côté scénario. La même chose confiée à Robert Rodriguez et Tarantino. A choisir, autant revoir Rambo (First Blood), Last Action Hero et Piège de Cristal (Die Hard)...

    Enjoy! 

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