C'est nouveau, c'est parfait pour le dancefloor...
Et l'EP sort à la rentrée.
Mamfredos "Changement de saison". Dans les bacs le 2 septembre 2016.
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C'est nouveau, c'est parfait pour le dancefloor...
Et l'EP sort à la rentrée.
Mamfredos "Changement de saison". Dans les bacs le 2 septembre 2016.
Obscur... Etrange... Cryptique... Qui sait? Un truc d'initiés en tous cas. Recevoir un pavé de 500 pages, un beau livre qui parle de musique. De musiciens. De musiciens français qui plus est, qui pendant 50 ans ont distillé leurs sons dans notre inconscient. Sans que nous en ayions conscience. Du moins le grand public. Mais ceux qui savent, eux, jubilent en silence, rient dans leur barbe de hipster. Tele Music... En toute objectivité, je n'en avais jamais entendu parler. Alors imaginez... Se retrouver devant le pavé de 500 pages, plein de textes et d'images. Encore plus impressionnant qu'un numéro de Tsugi, quand vous réalisez que 97,5% de la musique qui vous est présentée vous est totalement étrangère... En se plongeant dans l'opus, on découvre des noms familiers, Pierre Bachelet, Gabriel Yared. En écoutant la bande-son, on découvre des mélodies familières, le générique du Loto. Etonnant, non? comme l'aurait dit Monsieur Cyclopède.
Tele Music, librairie musicale, label, a fourni la bande-son de pubs, d'émissions de télé, a même glissé des sons dans le Top of the Pops anglais, les charts américains. Pop, électro, disco, du milieu des années 60 à nos jours, une bande de fêlés de son a oeuvré dans l'ombre. Plus ou moins.
"Tele Music / Une anthologie" est un hommage. Un pur ouvrage de passionnés pour passionnés. Mais pas uniquement. Il y a des découvertes, comme cette passion de Tele Music pour les bandes originales de films érotiques (tous les grands classiques des années 70 comme Exhibition). Il y a les environnements sonores d'événements historico-télévisuels, on se souvient de l'apparition du visage pixelisé du vainqueur du 10 mai 1981... sans oublier l'indicatif historique de France Info.
Mais Tele Music, ça s'écoute avant tout, pour mieux en apprécier la lecture. Juste pour se rendre compte que Tele Music, c'est la French Touch avant l'heure.
"Tele Music / Une anthologie" - Editions Sforzando
A cette minute, à ce moment précis où je tape sur mon clavier ces mots, oui, c'est indéniable, je me tape de l'Euro 2016. Comme de ma première gamelle en vélo. Rien cirer, à caguer, à secouer, à carrer. Je m'en tamponne le coquillard. Je sature déjà à l'idée que ça va durer un mois et qu'on va enquiller direct avec le Tour de France et les JO de Rio. Non pas que je n'aime pas le sport... quoique... Non. Je conçois que l'on puisse se passionner pour des exploits physiques, commis plus ou moins sous l'influence de quelques substances euphorisantes pas vraiment autorisées par la faculté, mais néanmoins connues d'icelle. L'esprit de compète, le citius altius fortius, l'important c'est de participer, la grande communion solennelle, les valeurs du sport, bref, le bla bla qui va nous être déversé dans les esgourdes en mode multicanal, multimédia, multibullshit me fatigue déjà à l'avance. Pas tant pour le fait du spectacle sportif, que du décret voire du quasi-oukase qui impose de se passionner pour la grande fête du sport. Et de soutenir les Bleus... La fête obligatoire.
Quel bonheur insoutenable.
Mais il est vrai que "ça va mieux"... Reprenons en choeur, frères et soeurs: "ça va mieux!". Ca doit déjà aller mieux rien qu'en le disant. Un peu sur le mode des moulins à prières. "Ca va mieux", c'est le nouveau "Om Mani Padme Om", ou le "Hare Krishna, Hare Rama, Hare Hare"... Ca va mieux...
Tenez, rien que jeudi soir, le grand pestacle d'ouverture de l'Euro 2016 avec Louane Bélier (Waouh!), Slimane (Qui est-ce?), Amir-j'ai-fini-6ème-à-l'Eurovision, Kendji Girac (qui vend des milliers de skeuds), Florent Pagny (et sa liberté de pensée), David Guetta (l'homme qui joue de la musique sans les mains)... Et Alexandra Sublet en mode "on est contents, on est avec les Bleus, ça va être top bien, on s'amuse piske ça va mieux" sous amphétamines. On ne m'ôtera pas de l'idée que même Metallica jouant The Star Spangled Banner en ouverture d'un match des Giants de San Francisco a plus de gueule que ce pauvre panel de chanteurs qui cartonnent en tête de gondole chez Carrefour et Leclerc... A chacun son sale goût.
Je passe sur le cérémonie d'ouverture du match d'ouverture... Note créative : zéro. Note artistique : zéro. French cancan, Edit Piaf... 100% cliché. Sans oublier David Guetta et sa clé usb. Bref, je repense au show de Danny Boyle pour les JO de Londres, et je pleure (enfin presque). Gros malaise.
Je passe sur le match d'ouverture ennuyeux, certes gagné... Aaaah , les larmes de Payet. Je dois dire que je m'étais un peu assoupi. Pas certain d'avoir vu le but sinon en replay. Mais le rosé était bon et la pizza aussi.
Le lendemain, le russe en découd avec l'anglais, sur le Vieux Port. Les valeurs du foot, l'amitié entre les peuples, bref, le bullshit des zélateurs de la chose sportive en prend un coup. J'émets quelques ricanements. Et suis tenté par quelque raccourcis douteux.... Je m'abstiens. pas de vanne, pas d'amalgame. Rien qui puisse choquer tous ceux qui sont convaincus de l'intelligence du bon supporter de foot (le distinguo entre bon supporter et mauvais supporter est aussi subtil que celui qui sépare le bon chasseur du mauvais chasseur sorti d'un vieux sketch des Inconnus...) qui me conforterait dans l'impression originale qui me fait fuir la chose footballistique depuis un paquet d'années... Autant dire que je ne vais pas traîner mes Converse dans les "fanzones" et suggère la création d'"I don't give a fuck zones" pour les irrécupérables... Je devrais déposer le concept. J'ai choisi une dénomination anglophone pour viser large.
Pour finir (quand même) sur une note joyeuse, et sur une contradiction, je finirai probablement (quand même) par faire le footix de base si jamais l'équipe de France fait le show. Ca sera toujours une occasion de boire des coups entre potes. Ne m'en demandez pas plus. Et ne cherchez pas à m'offrir une place pour un concert de David Guetta. Même en carré or super VIP.
Il y a eu le buzz. Une chanteuse qui se met en scène et annonce haut et fort, urbi et orbi, qu'elle est prête à tout pour faire le buzz. Pour ce qui est du buzz, on a vu qu'il était d'une plus redoutable efficacité d'aller livrer une pizza dans la loge de Joey Starr. A méditer. Une vidéo marrante, un univers à part entière. Un mail reçu un jour, comme ça. Curiosité aiguisée.
Bref, on a discuté avec Belza, je voulais en savoir plus sur ses projets d'EP. Difficile de juger un artiste sur un seul morceau.
Première écoute de Chaperon Noir. Je n'adhère pas à tout, mais il y a une étrangeté, une recherche de tragique, de mystère sur fond d'intonations r'n'b. Il y a quelque chose. J'ai bien aimé deux titres, De l'Air et Miss Coco Caïne. Plus légers, plus pop. On le saura, j'aime la pop légère.
A suivre, et à écouter ici: Belza "Chaperon Noir"