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LE VOLUME SUR 11 - Page 57

  • Afropunk festival, expérience inédite

    Je suis encore sous le choc. Aller à l'invitation d'un pote au festival Afropunk, en me disant que pourquoi pas, faut ouvrir ses chakras de temps à autres... J'étais curieux, Afro + punk, mélange étonnant. J'étais prêt à un truc genre sono mondiale, comme à la grande époque de Nova. Et côté chakras, je n'ai pas été déçu. Kifomètre au plus haut.Yeah, man. Etant plutôt fondu de punk, de metal et de gros rock qui tache, chakras ouverts (mais quand même pas prêt à toutes les compromissions. Comme si, un jour je me mettais à chroniquer Kendji Girac ou un concert de Céline Dion. A chacun son sale goût. Qui suis-je pour les juger? Avec ce genre de phrase, on se la joue Pape François, à la cool...)

    Well...

    Afropunk, let's go!

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    Catégories : Festivals, Musiques Lien permanent
  • Guns N' Roses, un soir d'été

    Guns N'Roses , G N'RJ'ai vu les Guns, live. En formation quasi originale, Axl, Slash et Duff. Plus de 3 heures de show en mode "best of". L'essence même des Guns, le meilleur, le pire, le gigantesque, les vieux plans rock'n'roll. 3 heures, man. Et TOUS les incontournables du répertoire, plus des covers bonus et des titres de Chinese Democracy que personne n'est venu vraiment pour écouter. Un son approximatif pendant la première heure du set, bouillie sonore où la voix d'Axl et la guitare de Slash disparaissent dans le gloubi boulga. De quoi filer l'envie d'écorcher vif un ingé son à la manière de Ramsay Bolton. Avec le sourire, et une détermination sans faille. 

    Que retenir, sinon l'impression de remonter le temps. Le concert de l'Hippodrome de Vincennes, les lives de 1992, résonnent encore dans les mémoires. Slash et Axl ont pris l'embonpoint qui sied aux quinquas. Le bitos vissé sur la tignasse, les lunettes noires, la Gibson à double manche. Slash. Tout est dans l'attitude. Manche dressé vers les étoiles. Tel un majeur géant. Axl, toujours fâché avec la fashion police nous épargne le cycliste en lycra de ses jeunes années. Le jean lacéré, la chemise de bucheron qui pendouille à la ceinture. Sans oublier les chapeaux de propriétaire de plantation virginienne antebellum, portés par dessus le bandana. Duff reste le plus punk de la bande, en mode, complexion à la Iggy Pop. Il porte sur lui une partie de la nécro récente, t-shirt Lemmy, love symbol sur la basse. Richard Fortus, "nouveau venu", arbore une tête à la Ron Wood (lui aussi "nouveau venu" chez les Stones depuis 40 ans...). Bref.

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    Catégories : Musiques Lien permanent
  • Quelques jours au Japon

    Le Japon est une passion. Au final, j'ai du y mettre les pieds plus d'une quinzaine de fois. Souvent à titre professionnel, pour des instants trop courts, avec toujours cette sensation d'avoir vécu des moments exceptionnels, d'en avoir profité au maximum, et cette légère frustration de n'avoir percé qu'une toute petite partie du mystère. Je ne parle ni ne lis le japonais. Donc, nécessairement, des pans entiers de culture japonaise m'échapperont. Toujours. Il faut faire avec, et c'est ce qui donne à chaque voyage, chaque exploration, son sel et son goût si particulier.

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    Catégories : Pop culture Lien permanent
  • Republik en marche...

    Et Frank Darcel sortit le second album de Republik, Exotica. Il y a quelques semaines. Plus apaisé, plus de ballades. Toujours dans cette tonalité post punk aujourd'hui intemporelle. J'ai soutenu le projet sur KissKissBankBank. Comme j'avais soutenu le premier album. Parce que Darcel, c'est Marquis de Sade. Et que MdS c'est sacré. Nous sommes tous des jeunes gens modernes. Ca va finir par faire cliché de le répéter sans cesse. Mais il faut rester fidèle à ses années d'adolescence. C'est comme ça. Aujourd'hui, je fouine dans les bacs des disquaires à la recherche des pépites vinyl parues entre 1978 et 1982. Chacun ses obsessions. Tout en ayant la tête en 2017. Sans nostalgie aucune.

    Que dire de Republik version 2017? Un line-up épuré, avec toujours Stéphane Kerihuel à la guitare, avec son look à jouer dans le Seigneur des Anneaux. Et Robin Poligné aux claviers (et aux backing vocals sur scène). Sortir deux albums en l'espace de 18 mois, bel effort, de quoi bâtir un univers complet. Un album qui vagabonde  et révèle la sensibilité de parolier de Frank Darcel. "En ce jour on ressent", ballade nostalgique portée par quelques notes de clavier entêtantes. "Elle dit", ses mots simples surfant sur une grosse ligne de basse. "Tu seras mon ombre" et ses guitares torturées. Un album faussement apaisé, traversé de fulgurances rock, comme "I wanna be your car" et la guitare puissante de Dominic Sonic. Un album qu'il faut s'approprier, un album attachant.

    A voir sur scène.

    republik,marquis de sade,frank darcel,post punk,rennes,marie et les garçons,patrick vidal,a boy called vidalLe Petit bain, un jeudi soir. Température extérieure sublime. Ensoleillement maximal. Les parisiennes boivent du rosé et des mojitos en trainant leurs Stan Smith en bord de Seine, au pied de la Bibliothèque François Mitterrand. A Boy Called Vidal ouvre le feu. Patrick Vidal, annonce la couleur, la soirée est consacrée à des reprises de Marie et les Garçons, son combo légendaire - qui a fait le festival de Mont de Marsan. Un des piliers du punk français. On a toujours peur de ces reformations, pas toujours heureuses, quand d'anciens jeunes tentent quarante ans plus tard de réveiller la bête... Divine surprise. A Boy Called Vidal, c'est un son rock, sec, âpre, minimaliste, comme on l'aimait chez Graham Parker, Joe Jackson ou Elvis Costello. Le répertoire de Marie et les Garçons n'a pas pris une ride. Re-Bop, Deux sur la banquette, pourraient avoir été écrits hier. Et chantés par La Femme. Adhésion totale! Et final du concert sur reprise du Velvet, Candy Says. 

    republik,marquis de sade,frank darcel,post punk,rennes,marie et les garçons,patrick vidal,a boy called vidalPause bière.

    Republik sur scène. Frank Darcel, l'air grave. C'est lui le boss. Attaque très rock. Gros son. Tous les titres des deux albums sont dopés à la testostérone et aux grosses guitares. Son puissant et compact. Le combo est rodé. Avec LE guitar hero habité, Stéphane Kerihuel, rock'n'roll attitude version druidique. Hendrix dans le Mordor. L'ingrédient hallucinant et halluciné de Republik. Fascinant. La voix de Franck Darcel, parfois sourde, est portée par les backing vocals de Robin Poligné. Belle combinaison qui donne un relief nouveaux aux titres du groupe. Sons électroniques torturés. Sequencers. Incursions electro. Republik est un groupe de son temps. Enorme "Ich bin schmutzig" pour finir. 

    Nuit sur Paris.

    Next step, Marquis de Sade en concert à Rennes en septembre.

     

    Republik - Exotica (LADTK - dans les bacs depuis fin mars 2017) 

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