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LE VOLUME SUR 11 - Page 174

  • Bloc-note express N°154

    Réveil en douceur. Il fait nuit. Le chat Elvis ne se remet décidément pas de quelques jours passés à la campagne... Il se réveille vers 3 heures du matin et miaule devant la porte close de l'appartement. Et 3 heures du mat', c'est tôt. TRES tôt. J'ai des frissons et je hausse le ton. Comme être de bonne humeur avec ça, hein?

    HP7.jpgDimanche après-midi, Harry Potter. J'avais laissé tombé la saga il y a quelques tomes et films. La surprise est bonne. L'univers du sorcier binoclard est noir, très noir. Ambiance "La Route", ne manquent que le caddie et les cannibales. La fin du monde est belle quand elle est bien faite, non? L'humour enfantin a disparu. On se prend à rêver de ce que Tim Burton aurait fait de surenchère dans le gothique et le macabre. Mais on se laisse embarquer, ça défouraille à coup de sortilèges et de baguettes de sorciers manipulées comme des flingues. Harry Potter chez John Woo, et Tarantino. Moins gore, mais plus vraiment pour les n'enfants.

    Et quelques jours avant, Megamind. Rigolo. Tout comme l'expo Science et Fictions à la Cité des Sciences. Ca regorge de décors de films, de costumes, d'extraits. Clonage, voyage dans le temps, voyages intersidéraux à la vitesse de la lumière, on navigue entre physique quantique et space opera. Un bon moment de divertissement.

    Sapin, foie gras, champagne, Fervex et vitamine C. Le cocktail enchanté... Se faire des lignes de Fervex en lisant la biographie de Keith Richards. Se gaver de vitamine C en regardant un concert marathon de Bruce Springsteen.

    Reprise en fanfare. Réunion avec mon éditeur. Une date de sortie semble se matérialiser. Dernière ligne droite. La route est droite, mais la pente est raide, comme disait Jean-Pierre Raffarin, philosophe contemporain de Jean-François Botul et Bernard-Henry Lévy.

    Voila...

    Enjoy!

     

    Catégories : Bloc-note Lien permanent
  • Résolutions 2011

    Résolutions en liste, en vrac:

    Etre de bonne humeur, ou du moins d'humeur constante. Genre Mr Nice Guy. Y'a du boulot!

    Se forger un corps d'athlète. Mouais, déjà virer le gras. Mieux qu'un métier, une mission.

    Gagner au Loto. Faudrait déjà jouer... V'la déjà une résolution qui ne tient pas la route.

    Sortir un livre. Ca ne semble pas mal parti cette affaire. C'est de la résolution petit bras. Etre Marc Lévy serait plus ambitieux... Ah ah! ^^ Surtout côté brouzoufs...

    Manger-bouger. La pomme de terre frite, c'est un légume, non? Le houblon aussi, me semble-t-il. Cela dit, objectif atteignable: One apple a day keeps the doctor away, as long as you aim correctly.

    Lire les oeuvres de Winston Churchill. Résolution découlant de la précédente.

    Se débarasser de son iPhone. C'est vrai, un téléphone qui fait tout, mais uniquement pendant 45 minutes, ça agace.

    Acquérir une Samsung Galaxy Tab. C'est plus petit, mais c'est plus geek, semble-t-il que l'iPad. Ca sert à quoi, au fait? Aucune bonne littérature sur le sujet.

    Remiser par devers moi le bracelet Power Balance? Le seul jour du mois de décembre 2010 où je l'ai retiré - acte manqué, je me suis vautré tout seul en scooter Porte d'Auteuil sur les pavés gras, avant d'entrer sur le périph... Va comprendre.... De quoi ébranler les esprits les plus rationnels... ^^

    S'indigner. A propos, le bouquin de Stéphane Hessel, est un peu chiant, non? Franchement, Life de Keith Richards, c'est plus drôle. Mais l'idée de l'indignation doit rester sous-jacente, prête à exploser. La matière ne semble pas manquer en 2011. Cela dit, l'indignation ne coûte pas cher. Comme disait Keith Richards, Talk is Cheap...

    Arrêter de ronchonner. Plus facile à écrire qu'à pratiquer. Mais, bon, ça c'est un méga-chantier, en ce qui me concerne...

    Ne pas acheter de pâte à tartiner au speculoos. Un simple shoot et vous êtes accro. Se méfier.

    Etre un père et un mari acceptable. Ca fait un peu service minimum. On reformule. Etre un mari et un père génial-de-bon-poil-attentif-qui écoute-quand-on-lui-parle. Wow. C'est un vrai taf' à plein temps, ça... Y'a du boulot...

    A part ça, s'il reste quelques minutes, être un bon associé, un bon prof, un bon pédagogue, un bon gars, quoi. Un chic-type genre Tintin. Y'a du boulot aussi....

    Vaste programme!

    Enjoy!

     

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  • Dernière note de l'année

    Pour les bonnes résolutions on verra demain...

    En attendant, megateuf ("Party on!")! Blondie vs The Doors

    Et le must des must pour prendre la route: Wayne's World - Bohemian Rhapsody

    Enjoy!

    Catégories : Musiques Lien permanent
  • Deux femmes, deux livres

    manuel-guerilla-a-09.jpgJ'ai lu il y a déjà quelques semaines le Manuel de Guerilla à l'Usage des Femmes, écrit par Sylvie Brunel, l'ex-Madame Eric Besson. J'aimerais écrire, Sylvie Brunel tout court. Mais je ne peux, ce serait trahir l'essence du livre. D'un cas particulier, son histoire personnelle de femme bafouée, plantée, laissée sur le bord de la route, elle tente d'extrapoler et d'en titrer des leçons de vie générales à l'usage des femmes. De son aventure personnelle on s'attriste un peu. La femme quadragénaire que son époux, viscéralement infidèle plante pour une jeunette, c'est un destin que nous décrivent à longueur de pages, de colonnes te d'année les magazines féminins, rubrique témoignage. Les mecs, le dard au vent, la testostérone innondant le corps, les connexions cérébrales parasitées par les signaux venant de dessous la ceinture, sont des salauds. Postulat de base. A la limite du cliché. Dans lequel se vautre Sylvie Brunel, femme blessée. Femme blessée, mais tentant malgré tout de nous faire savoir que son ex n'est pas le Ganelon que l'on s'est empressé de voir en lui lors de sa spectaculaire conversion au Sarkozysme. Point de faiblesse fondamental du livre.Vengeance, certes, mais pas tant que ça. Parce qu'on a eu une vie commune, une histoire commune, des enfants... On n'est plus chez la féministe enragée, mais chez Harlequin. Sylvie Brunel, femme vexée mais magnanime. Et la guerilla dans tout ça? Euh...Elle n'est que dans le titre. C'est vendeur ça, coco a dû dire l'éditeur. 

    enavantroute.jpgAutre destin de femme autrement plus intéressant, car ne cherchant ni vengeance, ni réhabilitation. Un témoignage. En avant, route! d'Alix de Saint-André. Une femme quadra qui conte ses trois pélerinages à Saint Jacques de Compostelle. Je vous vois venir... Pélerinage. Ca sent le prosélytisme, le catho boy-scout suant des dessous de bras. Que nenni. C'est drôle, frais, spirituel. C'est une plongée non dans la spiritualité, mais dans une aventure humaine d'abord. Marcher vers Compostelle, se taper 1 000 kilomètres à pieds, être confronté à la faim, aux tendinites, aux intempéries. Aller à la rencontre au hasard de la route de pèlerins aux motivations variées, voeux, exploits, plaisir... La Foi est là, mais n'est pas indispensable. N'est pas le pré-requis à un chemin vers Compostelle réussi. Alix de Saint-André raconte ses trois pélerinages, tous différents, une expérience acquise au fil de la route. Il y a des emmerdeurs, des ânes, des étrangers, des "qui ont la Foi", des "qui ne l'ont pas", de tout, prêt à partager les gites d'étapes dans les effluves de chaussettes sales sur fond de ronflements. Un livre frais. Un régal.

    Enjoy!

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