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LE VOLUME SUR 11 - Page 171

  • RIP Maria Schneider

    le dernier tango à paris, politiqueLe Dernier Tango à Paris est un film politique. Ni Maria Schneider, ni Bernardo Bertolucci, ni Marlon Brandon n'en ont eu conscience Mais le film, au delà de l'ennui profond qu'il dégage est une métaphore politique puissante. Tout comme La Bataille d'Alger de Gilo Pontecorvo a été une base de travail pour les spécialistes de la contre-insurrection, Le Dernier Tango à Paris est un manuel de pratique politique. Applicable aussi par l'administration, les services-clients des opérateurs de téléphonie mobile, les fournisseurs d'accès Internet,  compagnies pétrolières et j'en passe... Vous ne me suivez pas? Bertolucci suggéra une utilisation originale du beurre, Brando s'en délecta. Maria Schneider, paix à son âme, apprécia moins. Les contribuables, clients, cochons de payant, électeurs contrits, consommateurs apprécieront, eux, la puissance métaphorique, le message subliminal. Et reliront leur Stéphane Hessel dans la foulée...

    Enjoy!

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  • Louis Bertignac au Bus Palladium

    Bus Palladium. LE Bus, mythique. Bondé. Blindé. Bière. Au fait, les barmen du Bus, le coup du citron dans le goulot de la bouteille de Déspé c'est louable, voire sympathique, mais faudrait voir à voir moins grand... Parce que pour le coller au fond de la bouteille sans s'imbiber de bière... Mais j'dis ça... De toutes façons j'attends Louis. Avec l'oncle Tof, mon beauf'. Un tout petit peu plus jeune que Louis. Bref, on est des vieux. Mais on n'est pas seuls dans la salle. Pas d'ados boutonneux glapissants, ils sont déjà couchés. On est entre adultes consentants. On va écouter du rock. Louis l'a dit. Pas du areunbi mollasson.

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    Il débarque sur scène avec un batteur et un bassiste, formule power trio, Gibson en bandoulière. La fameuse Gibson (voir épisode précédent).
    Et c'est parti, 22m2 speedé. Louis est en forme, il déconne entre deux morceaux, est désolé de ne devoir jouer que de nouveaux morceaux mais demande à un public conquis de faire comme s'il les connaissait et de hurler sa joie de les entendre dès qu'il en énonce le titre... Et ça marche. Du rock, du solo de guitare, les versions de l'album entendues lundi soir sont retaillées  pour la scène, dopées au Guronsan, aux vitamines C, aux amphètes. Louis joue avec les dents, avec bottleneck, le guitar hero au top de sa forme, souriant, suant, content d'être là. On constate de visu ce qu'il énonçait: le plaisir d'être sur scène, un boulot presque comme un autre, la jubilation en plus. 
    Petit break, Cendrillon. Première incursion dans le répertoire de Téléphone. Je chante en choeur. J'ai 18 ans. A nouveau. Cendrillon fait une incursion dans So Lonely. Extase. Retour à Grizzly, le nouvel opus. Les fans rugissent.
    Louis joue avec les dents, fait glisser son bottleneck sur le manche de la guitare, alterne les effets, jubile, en transe. Se marre, meuble les silences entre les morceaux, déconne avec un magnifique sens de l'auto-dérision, fume une clope. Bloody Mary Tabasco, Costards Tzigane et Grizzly... Les nouveaux titresOn sent une vraie complicité avec ses deux musiciens, bassiste et batteur. Des djeunz. L'album défile. Puissant. Bercé par quelque moments acoustiques. Fin de première partie, le goupe s'éclipse quelques minutes, revient sur scène, embraye. Séquence Téléphone. New York Avec Toi. J'ai à nouveau 20 ans... C'est vraiment toi. Rooooh! Jubilation extrême. Et pourtant, j'avais décroché de Téléphone. Parce que trop mainstream, quand j'étais en pleine période post-punk/new wave... Et pourtant, je me remémore les hymnes. J'ai 15 ans. Le public aussi. Sauf ceux qui n'étaient pas nés à l'époque. Ils ne peuvent pas savoir. Ca c'est vraiment toi, avec des citations de Satisfaction, le riff des Stones placé au coeur du morceau, digression et pur plaisir. Deuxième rappel. Le public ne partira pas. C'est bon le pur rock'n'roll. La tête dans les baffles.
    Sortie de scène, fin du concert. Généreux.
    J'ai la banane, je ne suis pas le seul.
    Enjoy!

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  • Un soir chez Louis Bertignac

    louis bertignac, rock, grizzlyUn soir d'hiver, flocons de fine neige, froid polaire, banlieue. Le blogueurs gare son scooter, frigorifié. Quelques marches, quelques mètres. Il sonne. Il est dans la place. Son objectif, sa mission, rencontrer Louis Bertignac, IRL. LE Louis Bertignac dont les accords de guitare ont bercé son adolescence, et qu'il croise  temps à autres sur sa platine, dans son lecteur de cd, dans son iPod, au fil du temps. Joie du fan, et excitation à l'idée de découvrir le nouvel album dont on dit qu'il est plein de riffs, moins pop, plus rock...
    Louis est là, chez lui. Quelques blogueurs aussi. Entrée dans le home studio. Mur de guitares, amplis, batterie, sitar, cassettes dv, camescope, câbles, ordi, cd, dvd, bio de Clapton, disque de diamant de Carla, telle est la grotte de Louis. Impressionnant, pour qui n'a jamais touché de guitare de sa vie, hormis le manche plastique de l'artefact de Guitar Hero.
    On s'installe. On grignote des Curly. Louis met le son.

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  • Bloc-note express N°158

    effet domino, tunisie, egypteQuelle semaine! Entre la Tunisie qui révolutionne, l'Egypte qui explose, les dominos qui tombent. Ca ventile, ça disperse façon puzzle. Waouh! Ca s'indigne, comme dirait Stéphane Hessel.

    Et pendant ce temps-là, notre héros tenait conférence à Casablanca, dans le cadre du salon Dom & Event. Un grand merci aux organisateurs pour leur invitation. Une belle tribune, de belles découvertes. 

    dom & event 2010Et un constat: l'utilisation des médias sociaux est un vrai phénomène international. Les marques, les entreprises s'interrogent partout sur la nécessité d'utiliser les médias sociaux comme mode d'interaction avec leurs communautés. Tout le monde est conscient des enjeux. Les questions de la salle sont pertinentes, les jeunes entrepreneurs, les étudiants en marketing rencontrés sont des passionnés. Les obstacles rencontrés par les promoteurs de l'utilisation des réseaux sociaux sont les mêmes qu'en France: mêmes fantasmes, mêmes méconnaissance des arcanes du web 2.0, même peur de la perte de contrôle de l'information...

    Weekend à écouter en boucle Anna Calvi. Envoutant.

    incendies, denis vileneuve, libanIncursion cinématographique: Incendies, de Denis Villeneuve. Film canadien, destin de femme, sur fond de guerre du Liban. Un peu glauque et pourtant très fort. Un film sur l'identité, sur la recherche des racines, sur la douleurs de la découverte de ces mêmes racines, dans un contexte politico-religieux troublé. A voir, pour le choc et la puissance du récit (non dénué de maladresses). Pas un divertissement léger...

    Projets éditoriaux... hé, hé... Mr Dubuc n'a pas dit son dernier mot. 

    Ce soir, rencontre avec Louis Bertignac...

    Bonne semaine!

    Enjoy!

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