J'avais commencé à écrire une note intitulée "Post accidentum, animal triste". Parce que sous le choc, choc sournois post accident de scooter. Chair un peu meurtrie, mais surtout certitudes sur mon invulnérabilité bousculées de façon brutale. L'animal n'est finalement pas si triste, une fois les blessures superficielles cicatrisées, et l'activité redémarrée. Seule nouveauté, une nouvelle perception du temps. Le déplacement en deux roues, c'était la perspective d'être toujours à l'heure, de se défaire des contingences de l'embouteillage, du stationnement. De pouvoir arpenter les rues de Paname et de la banlieue, de rendez-vous en rendez-vous. Planning chargé au maximum.
Revenir aux transports en commun, c'est s'adapter à une forme de dépendance. Horaires, impondérables, calcul d'itinéraires, optimisation... Et découverte que le chemin le plus simple d'un point à un autre n'est ni la ligne droite, ni le plus court...
Je n'ai pas écrit cette note. Je choisis la bande-son de mon trajet. La semaine dernière, j'oscillais entre Easy All Stars, et leur incroyable version dub de Dark Side of the Moon (intitulée Dub Side of the Moon), Bon Iver et Gregg Allman. Dub, pop, blues.
Que dire de la semaine passée, sinon qu'elle fut intense. Mais que dire sinon exprimer une forme de sérénité quand ma fille #2 est admise dans le lycée de son choix pour sa future entrée en 2nde, et que la #1 valide sa 1ère année de Droit. Cool, non? Fierté.
Semaine intense, avec obtention, grâce à Mamzelle Cha, d'une invit' à rejoindre Google+. Beta test immédiatement lancé! A ce jour, je n'ai pas encore tout capté. La chose demande un peu de temps d'appropriation! Une affaire à suivre!
Semaine avec de bonnes nouvelles côté business. Nouveaux clients, nouvelles missions. Ca fait du bien avant le break estival!
Côté blog, la série estivale, après le Kitsch et les Madeleines, sera plus light cette année, mais néanmoins riche en révélations fondamentales. Ca se passera le jeudi. Uniquement le jeudi.
Côté musique, semaine démarrant en subtilité avec le concert de Fleet Foxes ce soir à Pleyel. Et demain soir, John Mellencamp à l'Olympia. Des harmonies pop au rock tendance Americana.
Brève de comptoir pour finir, ou café du commerce (équitable)... Un constat purement subjectif: quand je vois et j'entends Eva Joly, toutes mes tentations écologistes s'évanouissent. Je me sens l'envie de rouler en Hummer et de faire péter le score de mon bilan carbone. Les Khmers Verts sont effrayants! On se voit déjà envoyé dans les rizières bio pour déviationnisme, achevé, un sac bio dégradable sur le chef... Flippant!
Enjoy!
Envoyé de mon iPad
LE VOLUME SUR 11 - Page 150
-
Bloc-note express N°178
-
Dans mon iPod ce weekend... Gregg Allman
Mercredi dernier au Grand Rex, Gregg Allman. Du blues rock, du blues pur et dur, l'ambiance du Deep South. Un public de quinquagénaires fans des Allman Brothers, looks de tueurs, de bikers, t-shirts, bedaines travaillés à la bière, queues de cheval. Le total look des gusses que l'on croise dans les bars redneck de l'Alabama. Ne manquent que les Harley Davidson garées devant le Grand Rex!
Gregg Allman... Le gars a vécu. Il chante, joue de l'orgue Hammond, de la guitare. Avec l'économie de mouvement du survivant. Des années d'alcool et d'héro. La greffe de foie. Il se déplace lentement sur scène, presque fragile malgré sa stature. Soutenu, porté par un combo d'enfer, guitar hero (pas Duane Allman, certes, mais virtuose du blues), sax, percu, clavier. Grosse section rythmique.
Grand moment, grand show, à l'américaine. Parfait dans l'exécution. Minimaliste, sans effets spéciaux, sans fumigènes, sans projections de vidéos ni écrns géants. Simplement une légende vivante, et le blues.
Gregg Allman - Floating Bridge
(Capture réalisée avec un iPhone par Mr Dubuc, himself)
Enjoy!
-
Arcade Fire au Zenith
Ca devient une habitude, terminer un concert d'Arcade Fire avec plus un poil de sec! L'an dernier à Rock en Seine, une pluie diluvienne avait écourté un show puissant, laissant le spectateur dans un état de frustration, à peine comblé par un Wake up monumental, acoustique entre bâches plastiques et foule transie mais extatique. Hier soir au Zenith, salle plus intimiste à l'acoustique étrange, température étouffante pour show d'une grande intensité. Une setlist mélangeant les trois albums du groupe, des classiques comme Wake up, No Cars Go, Neighborhood. Une belle version d'Intervention, avec grandes orgues. Un groupe en pleine forme, malgré la tentation du très gros son, une basse omniprésente, très, presque trop en avant. Un show de 90 minutes, fort, speedé, avec projection de quelques images du film de Spike Jonze inspiré de The Suburbs (à découvrir icitte).
Arrêtons-nous sur la première partie, Karkwa, un groupe francophone de Montréal, intéressant malgré une propension parfois agaçante aux longues mélopées façon Thom Yorke/Radiohead. Mais un Thom Yorke un peu joyeux... ca change... ;) Un groupe, intéressant qui bien qu'il chante en français, délivre un gros son très anglo-saxon, qui ne le fait pas sombrer dans la tentation de la chanson/variété française. Qu'enteds-je par son "anglo-saxon"? La voix est au même niveau que les instruments, pas mise en avant. Certes au détriment de la compréhension des textes, mais à l'avantage de la musique. Des p'tits gars doués, tabarnak!
Voila!
Enjoy!
-
Bloc-note express N°177
Canicule! Rentrez vos vieux!
Ca, c'était le message d'intérêt général. Plus de 30° à Paname. Un lundi. Le truc qui te pousse à ne point sortir de chez toi. Sauf obligation.
Boboland, deuxième semaine. J'avais oublié de vous en aviser, amis lecteurs. Boboland épisode 1, c'était la semaine dernière. Semaine, où, l'auteur de ces lignes, privé de scooter, testait les joies immenses des transports en commun, de la piétonnitude et de la Vélibitude.
Résumons: mardi 21, envies de meurtre sur la ligne 4. Incident voyageur et tout le toutim. Distance parcourue à la vitesse de l'escargot sous Tranxène. Passagers ayant eux besoin de Tranxène.
Mercredi, voyage en bus. Ligne 62. Notre héros découvre que l'autobus, auquel il ne comprend rien depuis des années, présente un certain nombre d'avantages, surtout quand il n'y a ni seniors, ni enfants à bord. Avec Pink Floyd en bande-son...
Jeudi, vendredi, metro, bus et Vélib'! La totale. Timing respecté. Rendez-vous effectués en temps et en heure. In-cré-di-beul!
Weekend, marche à pieds, bus, métro, Vélib'. Je ne pousse pas la boboïsation jusqu'à grignoter des graines germées, il paraitrait que ça grouille de bactéries nocives. Qui bouffe des graines germées, d'ailleurs?
Mégateuf vendredi soir. Champagne et pasta. Et gentes dames et damoiseaux.
Boum samedi soir. Champagne et fromages affinés. Et gentes dames et damoiseaux.
Pique-nique vespéral dimanche. Rosé frais. Et gentes dames et damoiseaux.
Ponctué de siestes et grasses matinées, à peine perturbées par les miaulements de Maître Elvis, félin sympathique, surtout le jour.
Lectures: Marée Noire d'Attica Locke, polar noir, dans l'esprit de l'oeuvre de James Lee Burke. Et le spécial Pink Floyd du magazine anglais Uncut.
Bande-son: Susan Tedeschi, Pink Floyd, Cascadeur, Easy All Stars
Enjoy!
Envoyé de mon iPad