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LE VOLUME SUR 11 - Page 148

  • Fashion Police

    Image capturée sur le vif, par hasard ce matin. Etonnant sur le dos d'une fille. Belle image tout de même, avec une certaine puissance évocatrice... 

    fashion police, choses vues

    Enjoy!

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  • John Mellencamp à l'Olympia

    john mellencamp,olympia,americanaUn concert parfait donné à l'Olympia par un artiste rare sous nos latitudes. John Mellencamp, le Boss de l'Indiana. Petit, teigneux, nerveux, The Little Bastard, comme il aime se surnommer. C'était le 5 juillet dernier.

    Mellencamp débarque sur scène après la projection d'un étrange road movie hagiographique où on le voit en pleine traversée de son Amérique de rédilection, celle des petites gens, des petites villes, des fermiers. Mellencamp à la poursuite du rêve américain, sans illusions. C'est cette amérique décrépite, loin de la flamboyance newyorkaise ou angeleno. Des américains qui triment, des usines qui ferment. La chronique sociale est la même que celle de Springsteen, Guthrie et Seeger. Teintée de blues, de rock. C'est l'Americana pure et dure. Mais assez d'images, le public s'impatiente, il est là pour John Mellencamp, en chair en os et en muscles, pas pour son image sur un écran, même capturée aux studios Sun de Memphis...

    Mellencamp sur scène c'est simple, puissant, généreux. Du rock, du blues, de la country, quelques accents zydeco. Pas d'effets spéciaux. Juste la présence forte d'un artiste qu'on pourrait résumer à deux mots: énergie et le charisme. Et des tubes, ROCK in the USA, Paper in Fire, Small Town, Scarecrow... entre autres. Americana, on n'est plus à Paris, à l'Olympia, on est en plein coeur de l'Amérique profonde, l'Amérique dont on a tous rêvé, une Amérique mythique, a-t-elle seulement existé? Après guerre? Dans les années 50? Au début des sixties? Une Amérique idéalisée, faite de grands espaces, de Greyhounds, de bagnoles interminables aux ailerons effilés flant sur les freeways, de ciels immenses... John Mellencamp nous embarque dans une faille spacio-temporelle unique. Il est l'Amérique rêvée.

    John Mellencamp - Save Some Time To Dream - Olympia (Paris) - 5 juillet 2011

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  • Fleet Foxes à Pleyel

    salle pleyel, fleet foxesIl faut un début à tout... Une première, une vraie: la première fois que j'entends le public d'un concert de musique de djeunz demander à ce que le son soit moins fort et fustiger en choeur l'ingénieur du son! Hallucinant. Est-ce le contexte un peu compassé de la Salle Pleyel? Belle salle s'il en est où je n'avais pas dû mettre les pieds depuis, euh, des années, j'y avas écouté à l'époque le Requiem de Verdi, c'est dire. L'acoustique est belle à Pleyel. On y est assis, comme dans les concerts classiques. Déjà qu'on ne fume plus dans les salles de concert, mais à Pleyel, on ose à peine boire une bière avant de pénétrer dans le temple du bon goût et de la musique classieuse...

    Pas de photos, pas de captations vidéos, on n'ose pas sortir son iPhone, sinon pour se géolocaliser sur Foursquare et Twitter, histoire d'annoncer à la terre entière que ce soir, c'est Fleet Foxes. Nous sommes le 4 juillet. Température extérieure proche de 30°.

    En première partie, Villagers, poulains du label Bella Union. Pop moelleuse, élégante. On craint un peu le pire quand le chanteur attaque seul en acoustique, avec sa seule guitare. Ca sent le folk chiant. N'ayons pas peur des mots. Folk chiant. Mais que nenni. Le groupe s'installe, les climats pop, à la Midlake, les mélodies, l'envoutement, on en redemande. Un set parfait, confortable. Une idée simple d'un bonheur mélodique.

    Fleet Foxes, en scène après un entr'acte de 20 minutes. Robin Peckhold et son gang de barbus en chemises de bucheron entrent en scène. On est près de Woodstock, dans les bois, avec Dylan et The Band. Nous sommes dans les années 70. Je déconne... Mais pas tant que ça. En réécoutant CSNY, Manassas, on entend les racines musicales de Fleet Foxes. Des harmonies vocales qui atteignent le sublime. Carrément. Sauf que... A Pleyel, le son est TROP FORT! Fleet Foxes, c'est la subtilité, la finesse. L'ingénieur du son a dû confondre les réglages avec ceux de Slayer... Le public brame. Il a raison. Réglages, mise à niveau, Robin Peckhold s'en excusera en fin de concert.

    Les deux albums sont mixés, le groupe démontre qu'il n'est pas qu'une créature de studio, que cette alchimie de voix est reproductible en live, sublimée, cosmique. Helplessness Blues, White Winter Hymnal, tout un répertoire en finesse. Grand moment. On en redemande!

    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend... Stephen Stills and Manassas

    Oui, vous avez bien lu, Manassas, Stephen Stills. Un album sorti en 1972. Un double album où l'ex-mari camé de Véronique Sanson est au mieux de sa forme. Projet parallèle à Crosby, Stills, Nash and Young, Manassas est une exploration rock, country, pop, avec de la guitare (avec solos), des harmonies vocales "à la CSNY". Un des albums favoris de Mossieur Resse, qui m'a fait découvrir ce chef d'oeuvre.

    Chef d'oeuvre, le mot est lâché. N'ayons pas peur des mots, en langage djeunz, nous dirions aujourd'hui "wesh, le skeud de Manassas, y déchire sa race". En langage d'époque, quatre ans après mai 68, dont Dany le Rouge, toujours actif et fringant est un des derniers vestiges vivants, on eût dit "je roule un cône de cette délicieuse marocaine/afghane, et on se fait un trip cosmique". Nus, et en communauté, dans le Larzac, est-il besoin de le préciser. Pure construction, j'avais 8 ans à l'époque. En en 72, j'écoutais plutôt Michel Fugain... Nobody's perfect, d'une part, et j'anticipe sur ma série d'été à base de #JeudiConfessions d'autre part.

    Donc, Manassas, Stephen Stills: It doesn't matter



    Enjoy! Peace!

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