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LE VOLUME SUR 11 - Page 136

  • Un soir au Festival des Inrocks

    Petit plaisir annuel, le Festival des Inrocks. J'ai loupé James Blake, sans trop de regrets, quoique. Agnes Obel aussi. Séance de rattrapage en vue. Ce soir, je me déplace pour Foster the People, dont je ne connais qu'un morceau, et surtout Miles Kane, déjà vu à Rock en Seine et dont l'album éponyme est une tuerie.
    Il fait 40° à la Cigale, la bière est fraiche, les bobos sont beaux, les hipsters barbus, les filles court vêtues. La vie est belle.

    Passons sur Morning Parade, des gars sympas qui balancent une musique déjà entendue ailleurs, en un peu moins bien. On pense à un Joy Division cheap et joyeux, un New Order désincarné... Bref, pas particulièrement intéressant, même si un quasi-quinqua barbu, grisonnant et déplumé se déchaîne dans la fosse au milieu des djeunz. On leur pardonne, on oublie.

    Break. Bar. Bière. Potes.

    Foster the People sur scène. Charisme du chanteur, scène encombrée de synthés et de Macbooks. La température passe à 45° au moins. C'est énorme. Preuve vidéo:



    Break. Bar. Bière. Potes.

    Miles Kane. Le gars a le bon goût d'annoncer son arriver sur scène en diffusant à donf' One of these days de Pink Floyd. Histoire de chauffer la salle. Le lad débarque sur scène, tout en longueur, futal slim, pompes pointues, gourmette et coupe de cheveux mod. Bonne tête de branleur. Mais Miles sur scène ne se limite pas à la pose. Guitar hero, manipulateur de foules, il paie de sa personne. La température passe à 50° au moins. Un nouveau morceau, non moins pêchu que ceux de son premier album. Preuve vidéo en bonus, Rearrange.



    Break. En attendant Friendly Fires, un groupe dont j'ignore à peu près tout. Curiosité. Et qui monte sur scène avec une énergie dévastatrice. Un chanteur déchaîné, une section de cuivres, un guitariste fou. Ed MacFarlane se jette dans le public, traverse une foule en transe. Le thermomètre explose. Le groove est monstrueux. Il y a l'énergie des Happy Mondays, la joie, la fête, le bordel total. On en redemande. C'est énorme.
    La preuve vidéo a du mal a restituer l'atmosphère.



    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend... Brian Setzer

    Qu'on le dise et le redise, ce mec, Brian Setzer, est un génie qui perpétue la tradition du rockabilly au travers des siècles. En formation serrée avec ses Stray Cats, en big band, il a l'élégance, l'attitude et un toucher de guitare exceptionnel. Je suis tombé par hasard sur un album que j'avais négligé lors de sa sortie, Red Hot and Live, Brian Setzer and the Nashvillains. Du bon vieux rock, sans boursoufflures, à l'os, et bourré de vitamines. De quoi remplir vos réserves d'énergie hebdomadaires, sans apport de fruits et légumes autres que banane (jeu de mots inside... Banane, rockabilly...) et houblon ou malt. Quand il se réunit avec ses compères chats errants, il dépote comme au premier jour; fringant le garçon! Dans le morceau choisi en ce jour automnal, mes biens chers frères et soeurs, Gene and Eddy, Brian S rend hommage à ses maîtrres, Gene Vincent et Eddy Cochran à coup de citations... C'est énorme.



    Enjoy!

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  • Bloc-note express... Le retour

    J'ai zappé. Mea culpa mon Père. Combien de fois? Pfff, ça serait trop long à expliquer. Des Pater et des Ave, autant que vous voulez, je peux même ajouter le cilice qui gratte, et un chouya d'auto-flagellation. Bref, cela fait des semaines que produit pour les autres j'ai. Comme Yoda parler j'aime, parfois, aussi. Pas eu envie de bloguer de façon régulière. J'admire ceux qui ont cette discipline. Mon pote Mossieur Resse qui écrit bien, le bougre, a cette capacité de produire du texte, avec de l'esprit. Du texte long et pertinent. Quel talent. J'ai eu la phase "page blanche". La phase où on n'a pas envie de prendre le temps d'écrire, de décortiquer, de synthétiser. Alors on twitte, plutôt que se taire totalement. Le tweet c'est simple, c'est le bon mot lapidaire, presque oulipien puisque contraint par la limite des 140 caractères. Pérec twitterait-il? Imaginerait-on La Disparition transformée en exercice de style digital? Pourquoi pas.


    S'il est une expérience que j'ai envie de raconter, c'est celle de ces 4 mois passés dans la peau d'un usager des transports en commun. Expérience enrichissante probablement, pour écouter de la musique, lire... Expérience pas vraiment extrême, pas de grève, pas d'immobilisation sous un tunnel, pas d'attentat... Quelques incidents voyageurs, pas sur ma ligne, coup de bol. Mais je serais prêt à tenter une corrélation entre la recrudescence des incidents voyageurs et l'éloignement progressif de l'été... Je ne sais pas, je ne veux pas faire de psycho-socio à deux balles. Dans le métro il y a les gens. Il y a des gens, de toutes sortes. Plein de gens. Qui se collent sur les oreilles des casques volumineux, pour s'asséner la bande-son de leur vie souterraine. J'ai fait comme eux. Pour échapper à l'accordéoniste tzigane et ses versions calamiteuses des Yeux Noirs ou de la Valse de Chostakovitch. Pour échapper au monde l'espace de 3/4 d'heures. Dans la chaleur parfois suffocante.


    Que s'est-il passé pendant ces semaines sans Bloc-notes? Du Community Management, mains dans le cambouis (façon de parler, le clavier n'est pas bien salissant). De la rédaction de recos, mémoires, synthèses, cours, slides... De la relecture de manuscrit. Des idées à lister pour de futurs projets de livres.


    Voila!
    Les affaires bloguesques reprennent.

    Enjoy!
    Envoyé de mon iPhone


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  • Dans mon iPod ce weekend... Spécial Duane Allman

    Il y a 40 ans pile-poil Duane Allman, talentueux guitariste du combo sudiste, The Allman Brothers Band, se mangeait un fatal camion sur sa Harley à l'age de 25 ans. Moche. Son frère Gregg tourne toujours. The Allman Bros aussi sous la houlette avertie de Dereck Trucks. Notons au passage l'ironie de la chose. Duane est tué par un camion, et un de ses successeurs, non moins talentueux s'appelle Trucks...

    Deux morceaux au programme: Layla de Derek and the Dominoes, feat. Eric Clapton et Duane Allman, qui en signa le célébrissime riff. Et In Memory of Elizabeth Reed des Allman Brothers.

    Enjoy!

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