C'est sans aucun doute la révélation rock de l'année. Yes! N'ayons pas peur des mots, un groupe qui dès son premier album montre qu'il a du métier. Et des big balls. La preuve : qui ose reprendre du Springsteen, et pas une obscure toune sortie d'un catalogue d'inédits et de raretés, non, un tube du Boss, Dancing in the Dark. Et les bougres réussissent non seulement à ne pas se rendre ridicules, mais en plus à s'approprier le titre et à le réinterpréter. On ne s'attend pas à voir Courteney Cox grimper sur scène, on est ailleurs. Dans une autre dimension. Mais à part ça, et c'était ma réserve quand j'ai reçu le le premier single d'Animal Triste... Commencer par une cover, c'est presque inquiétant. Comment vont-ils s'en sortir avec leurs propres compos? Sera-ce juste des sons;,mais pas de chanson, pas de mélodies accrocheuses, de trucs dont tu te dis, putain, c'est du bon rock, je mets le son sur 11 et je laisse le bon temps rouler... Et c'est LA bonne surprise. Un album court, à l'ancienne. 8 titres. Une cover et 7 titres d'excellente facture. Un climat bien dark. Un album qui aurait pu naître dans les années 80, du côté de Manchester. Y'a pas à dire, les gars ont du savoir faire. Ils ont pour partie oeuvré au sein de la Maison Tellier, établissement fort respectable. On est happé par cet album, rock post coïtum, comme ils le décrivent eux-même. L'essence du rock, ce côté un peu crade qui sent le le sexe et les draps froissés. On aime!!! Réservés en interview express, minimalistes et plein d'humour tongue in cheek! Comment ne peut-on pas apprécier des mecs pour qui Raining Blood de Slayer est le truc qui les mets le plus en joie!!!
post punk - Page 2
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Interview Express : Animal Triste
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Playlist de Printemps #5
5ème playlist de la saison. J'avoue j'en ai bavé, pas vous? Bavé du confinement et de la prison mentale qu'il induit. Même dans les grands espaces. Quand ce qui fait la normalité de la vie s'avère impossible. Ou vous met en état de stress. Peur de l'autre, peur de de qu'il peut transmettre, peur tactile. L'occasion cependant d'écouter énormément de musique indé. Parce que les classiques n'ont pas été d'un grand secours. La peur de s'enfermer dans le cocon confortable des certitudes, l'envie de cocon, de doudous. Certes, côté culturel, ne pas bouder son plaisir de revoir pour la n-ième fois un film avec Bourvil et Louis de Funès. Mais côté musique, plus de temps pour écouter, pour prendre le temps de découvrir. Dans cette 5ème playlist, des nouveautés, quelques retours, mais surtout du tout frais, tout neuf.
Il y a de l'electro plutôt ambient, du rock, du stoner, du metal, de la pop. Des sons plus agressifs pour évacuer l'énergie accumulée pendant ces jours confinés, des sons pour chiller. Plus d'1h30 de voyage intemporel.
Enjoy!!
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Playlist de Printemps #3
Confinement Jour je ne sais plus combien. Le temps d'écouter plein de sons nouveaux, de passer de l'electro au jazz au post-punk, à la pop, au rock, au metal. Et de concocter une nouvelle playlist pleine d'artistes indé, d'artistes plus confirmés aussi que j'aime bien. Pas vraiment envie de passer mes journées à réécouter des classiques en mode feelgood, sans effort. Pas de prise de risque exceptionnelle non plus. Juste garder l'esprit ouvert et l'oreille attentive.
Enjoy!!
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Interview Express : Lonely Walk
Lonely Walk, post-punk abrasif bordelais. Elevé en fût de chêne, un peu brutal au premier abord, mais bonne longueur en bouche. Un son qui aurait pu naître dans les années 80 du côté de Manchester, et qui pourtant dégage une puissante modernité. Le Bordelais fut terre angloise ne l'oublions pas. Il y a sûrement des restes ancrés profondément dans l'ADN local. L'album de Lonely Walk est sorti le 24 janvier dernier. J'ai - mea culpa, mea maxima culpa - un peu trainé dans la rédaction de mes chroniques. Et ce matin, alors que je prépare la mise en ligne de l'interview express des 2/5 de Lonely Walk, à savoir Nicolas (guitare) et Baptiste (synthé), je m'envoie dans les esgourdes les 10 titres de ce troisième album du groupe. Très abouti. Enfin, la formulation exacte du rock critic flemmard avec tous les clichés qui vont bien, serait : "le combo bordelais sort son 3ème album éponyme, un opus sans concession". Bref, comment décrire cet album sans se lancer dans une exégèse pompière avec références à Magazine, Bauhaus, Protomartyr, Editors, et tutti quanti? Le goût musical est quelque chose de très personnel.
En attendant, interview express truffée de révélations, où l'on parle de Michel Sardou, de Radiohead, de bite, d'Ennio Morricone et de Kim McGuire.
Crédit photo : ©️ Rémi Labarthe