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Session de rattrapage. Les deux derniers épisodes du Volume sur 11 version podcast sont à découvrir ici. Deux salles, deux ambiances. D'un côté, Bertrand Betsch, auteur, compositeur, interprète de chansons délicates à la belle écriture avec ce qu'il faut de mélancolie et d'acidité, avec 17 albums au compteur. Le dernier en date, "J'ai horreur de l'amour" doit être écouté séance tenante. De l'autre, Nezick, compositeur de pop élégante, de formation classique, qui m'a offert le générique du Volume sur 11. Deux salles, deux ambiances disais-je, mais un point commun : des artistes indépendants et passionnés. Qui n'ont pas fait le choix de la facilité. Avec chacun des univers très personnels. Ils nous en parlent dans les épisodes 13 et 14 de cette deuxième saison du Volume sur 11.
J'avais déjà interviewé Bertrand Burgalatde façon très brève. Cette fois-ci, nous avons pris notre temps. Nous aurions pu discuter pendant des heures de musique, de production, de toutes les arcanes de l'industrie musicale. Nous aurions pu passer en revue tous les projets sur lesquels Bertrand Burgalat à travaillé, les albums qu'il a arrangés. Il y avait tant à dire, tant le parcours de cet être multiples est riche en expériences. Je l'ai laissé raconter sans détour son parcours de musicien, producteur, arrangeur, compositeur, patron de label. Nous avons parlé bien évidemment de la création de son label, Tricatel. Né au départ comme un gag. Il fallait une structure pour facturer ses prestations d'arrangeur pour un gros label britannique, il a pris le premier nom qui lui passait par la tête, clin d'oeil à L'Aile ou la Cuisse.
28 années plus tard, Tricatel poursuit son parcours singulier. Parler avec Bertrand Burgalat, c'est échanger avec un pur passionné, amoureux des sons. A la suite de notre discussion, j'ai écouté Daphnis et Chloé de Maurice Ravel. Il faut encore que je me penche sur l'oeuvre de Robert Wyatt qui fait partie des angles morts de ma culture musicale. On ne peut pas être sur tous les terrains. Dans cet épisode, nous avons bien évidemment évoqué Michel Houellebecq, AS Dragon. En bonus, vous découvrirez une version démo de l'Homme idéal. Cadeau!
Un rappel au passage, Bertrand Burgalat a sorti un album remarquable il y a quelques mois, Rêve Capital. L'actualité musicale file à vitesse grand V. Les albums défilent. Mettons nous en pause un instant. Faisons un rewind rapide. L'album est disponible là.
Place à l'interview. 8ème épisode de la saison 2 du Volume sur 11, un podcast accessible sur la plupart des plateformes.
Quand je les ai découverts, ils étaient 5. J'ai adhéré à leurs titres éthérés. Ils avaient répondu à l'interview express. Il y a eu le confinement. Le temps a passé. Et Deleo est réapparu. Avec un nouveau lineup. Et un album en cours de finalisation. Ils sont trois aujourd'hui. Denis, Nico et Émilie, une nouvelle voix pour le groupe. J'ai eu envie de faire le point avec eux en les invitant dans Le Volume sur 11.
Nous avons parlé création, mais aussi influences. Nous avons évoqué David Bowie, Radiohead, Thom Yorke, The Cure, Tool et Skunk Anansie. Nous avons parlé de ce nouveau Deleo avec sa nouvelle signature vocale. Ils m'ont fait cadeau d'un titre qui sera présent dans l'album dont la sortie est prévue dans le courant de l'année 2022.
Quelques épisodes du Volume sur 11 ne figurent pas ici. Mea culpa, mea maxima culpa, je me couvre la tête de cendre... Je fais ma walk of shame, comme Cersei. L'occasion de recevoir un peu plus que mes 5 fruits et légumes quotidiens réglementaires. Comme vous l'avez constaté, le rythme de publication a un tantinet baissé. Certes. Mais l'activité se poursuit sur Instagram, en termes de partages de nouveautés. Côté podcast, deux épisodes, deux salles, deux ambiances.
Un entretien avec Olivier, chanteur des$hériff, une légende du punk français, aux côtés des Wampas, de Ludwig von 88, de Parabellum, d'OTH. En direct de Montpellier. Une belle conversation, au cours de laquelle nous avons parlé de la scène française et de son évolution, du retour des $hériff qui sortent un nouvel album, et de Motörhead, entre autres sujets brûlants. Le confinement a été propice à la créativité du groupe, dans son line-up original. Ils avaient retrouvé depuis quelques années le plaisir de se produire dans les festivals, ils ont en l'envie et le temps de réaliser un album, qui sort le 10 décembre. Du bon punk rock, simple/basique (comme dirait Orelsan) et purement jouissif à l'écoute.
Autre ambiance dans l'épisode 5 de la saison 2 du Volume sur 11. J'ai découvert son livre, Au tournant de la nuit (Folio). J'ai adoré cette saga, l'histoire d'un musicien, de son groupe, des affres de la création artistique. Un parcours des années 80 à nos jours, qui démarre un soir de 1977 lors d'un concert de Television à Paris. L'auteur du livre, Vincent Raynaud. Il n'est pas musicien. Juste passionné de musique et de littérature. Il a eu l'envie de raconter les années Giscard-Mitterrand, ce tournant des années 80 et au-delà. Il a trouvé le bon angle en s'inspirant des grands brûlés de ces décennies, Philippe Pascal, Daniel Darc, mais aussi, Bashung, Burger. Des destins pas uniquement tragiques. Des parcours inspirants, sous le signe de l'exigence artistique. La conversation avec ce fan de David Bowie a été passionnante.