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Pop culture - Page 6

  • C'est cool, c'est culte

    Le Festival du Film Culte, c'est cool, non? Parce que Monsieur Karl Zéro a eu la riche idée d'envisager de projeter des films reconnus culte par le poids des ans, la vox populi, le goût des autres (je partirais du postulat qu'à chacun son sale goût, mais que quand même à part les Tontons Flingueurs et le Parrain, il n'y a rien. Je sais déjà qu'en écrivant ces lignes, je prends le risque de me voir opposer toutes sortes d'objections, rien que parce que je fais mine d'ignorer Mon Curé chez les Thaïlandaises, l'intégrale de Max Pécas et Dirty Dancing. Mais c'est comme ça mon p'tit gars. Le culte a ses raisons que la raison ignore).

    Mais l'autre idée folle du festival est de décréter, ou du moins  de tenter de déceler ce qui potentiellement sera culte... demain. Ou après-demain. On dans 50 ans. Et faut sérieusement avoir la tête dans le culte pour se projeter aussi loin. Culte ou pas culte? Telle est la question.

    Affaire à suivre. Pour le reste, les détails, la programmation, et tout le toutim c'est là : www.festivaldufilmculte.com

    Et si tu veux voter pour TON film culte, celui que tu souhaites voir à Trouville pendant la réétrospective, c'est là : www.festivaldufilculte.com/la-retrospective

    C'est du 16 au 19 juin, à Trouville sur Mer.

     

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  • Merci pour le Chocolat

    Chocolat est un beau film. Familial. Avec tout ce qu'il faut d'humanité, de passion, de drame, d'humour. Du vécu avec des vrais gens, avec leurs fractures, leurs passé, leur rage de vivre et de s'en sortir. Destins croisés, destins tragiques de clowns oubliés. L'histoire est belle, la reconstitution signée. Le Paris de la Belle Epoque est reconstitué avec minutie. Omar est Chocolat, il est et reste Omar, ce géant doux au rire lumineux. On y croit. Le film de Roschdy Zem est aussi l'occasion de découvrir James Thierrée qui habite le rôle grave de Footit, le comparse, le mentor, l'inspirateur du duo.

    James Thierrée est magistral. Impossible d'occulter sa lignée fameuse. Etre le petit-fils de Chaplin, porter en soi une part de légende, lourde responsabilité. Impossible de ne pas trouver une ressemblance avec l'immense grand-père, dans le visage, dans la gestuelle. C'est le personnage passionnant du film, dans toute son ambiguïté. A-t-il été le bad guy de l'affaire, celui dont on acceptait comme une évidence, contexte de l'époque coloniale oblige, qu'il donne des coups de pied au cul de son sparring partner noir? Footit a-t-il fait Chocolat, le duo reposant sur les stéréotypes raciaux de l'époque? Chocolat aurait-il pu faire carrière sans Footit? Footit est l'ingrédient indispensable à l'histoire. il en est le metteur en scène. Il est l'incarnation absolue du clown blanc, tout en intériorisation. Torturé. Pas drôle dans la vie réelle.

    L'histoire du duo est belle, bien contée, tirée au cordeau. Le film est un subtil dosage d'humour et d'émotion. On est embarqué, c'est sa force. Alors on veut en savoir plus, on se plonge dans les Internets à la recherche de pistes, de récits, d'anecdotes complémentaires...

    On trouve quelques traces ça et , des indices. Qui amènent au-delà de l'histoire racontée dans le film. La carrière de Footit et Chocolat aurait duré une quinzaine d'années, le film est très elliptique sur le sujet, voire trop, et laisse l'impression d'un succès indéniable mais éphémère. Là où le film dérange, c'est dans son récit de l'après-cirque et de la tentative de Chocolat de faire carrière au théâtre. L'histoire est belle, mais semble s'éloigner de la vérité historique. Certes Chocolat voulut s'orienter vers le théâtre. Mais il semblerait qu'il n'ait décroché que de petits rôles sans réelle envergure. Loin du récit du film qui en fait le premier acteur noir à avoir incarné Othello sur une scène parisienne. C'est dommage. J'aurais aimé que cette scène dramatique fut avérée, car elle fait partie des moments d'intensité dramatique forts du film, les doutes de l'acteurs en son talent, l'interprétation parfaite et le rejet d'un public ouvertement raciste. Petit bémol, mais preuve qu'on adhère à une histoire quand elle est bien racontée... When the legend becomes fact, print the legend, c'est connu. 

    Ce bémol mis à part, Chocolat est un beau film de cinéma. C'est déjà ça. A voir, donc.

    Catégories : Ciné Lien permanent
  • Merci pour ces moments

    Comme promis dans le post précédent, en vrac sans hiérarchie, de mémoire (enfin presque)... mes beaux moments de 2015: 

    Interstellar, revu deux fois de suite. Emotion, prise de tête, beau.

    Fauve, nouvel album, Olympia, Rcok en Sein et clap de fin au Bataclan.

    Fuzz, grosse baffe dans la tronche, Route du Rock et Rock en Seine, du gros rock, du gros son, et cadeau de Noël.

    Savages, Route du Rock, en noir et blanc, ferveur chamanique, sensualité envoutante.

    Star Wars VII, retour aux sources, retour à l'esprit des origines de l'épisode IV, j'ai à nouveau 14 ans.

    Aarto Paasilinna et son humour ravageur, belles heures de lecture, Le Fils du Dieu de l'Orage, entre autres.

    Mad Max Fury Road, grosse claque visuelle, reboot complet de la saga. Bruit et fureur.

    Je suis Pilgrim, le thriller qui tue, 900 pages trépidantes.

    Shaun le mouton, Wallace et Gromit, l'univers magique du Studio Aardman aux Arts Ludiques.

    Father John Misty, crooner morrisonien, Route du Rock, l'attitude, les mélodies, le charisme.

    Pete et Carl, bordéliques et imparfaits, Rock en Seine.

    Le retour du Chat du Rabbin, et la magie intacte de Joann Sfar,

    Millenium 4, malgré la hype, malgré le sacrilège commis en l'absence de Sieg Larsson retenu dans l'au-delà.

    Springsteen, The ties that bind, The River, I come from down in the valley... Le Boss, encore et toujours.

    Le retour des Cowboys Fringants, plus en forme que jamais, Octobre.

    Republik, le retour de Frank Darcel, Rock in Rennes.

    Daho à Rock en Seine et des classiques revisités avec fièvre.

    FFS, Franz Ferdinand, Sparks, magie autant sur scène que sur album.

    Jeanne Added, interprétant Bowie dans le spectacle de Decouflé, ou les titres de son propre premier album.

    Comme un avion, le cinéma simple et frais de Bruno Podalydès.

    Homeland, saison 5.

    Game of Thrones, saison 5.

    Sicario, Good Kill, des flingues, des narcos, des drones, des jihadistes. Du ciné glaçant et efficace. 

    Les Fauvettes, y revoir Blade Runner et Alien sur grand écran.

    Les Tontons Flingueurs en salle sur grand éccran, moment culte.

    Flavia Coelho, live à Rabat. Magique.

    Traverser Paris en roller, quand il n'y a encore personne dans les rues.

    Entendre El Mariachi dans un rade mexicain au fin fond du Morelos.

    Ecouter de la salsa à Santa Cruz de la Sierra.

    Le retour de la vengeance du blog de Yoda, version papier. Joie.

    Le Dictionnaire du Rock de Michka Assayas, deuxième édition.

    ...

    J'en oublie. Probablement. La mémoire est traitresse. 

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