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Deux mois sous Android, bilan provisoire (épisode 2)

oneplus, smartphone, androidLa suite... comme promis. Avec du retard. Certes. Mais passer sous Android, ça se mérite, c'est un combat. Surtout quand on vient de passer presque 7 années dans le confort douillet d'iOS! Parce que, OUI, Apple c'est confortable. Steve avait raison de se passionner pour l'UX (User Experience, expérience utilisateur... j'explique). Parce que quand tu débarques dans le monde Android et que tu as mis de côté tes réflexes geek... Argh! Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance, comme aurait dit Dante Alighieri du côté des Enfers.

Sérieusement, le premier contact est rude. L'appareil est nu. On t'explique à droite, à gauche, que tout est customisable, reprogrammable, adaptable, qu'il y a des applis pour tout, qu'on peut tout changer. Déjà, et là, Messieurs, Mesdames de OnePlus, je ne vous félicite pas pour UNE chose: l'absence d'écouteurs. Vous livrez le bazar nu. Sans écouteurs. #WTF, comme on dit sur les résosocio. Comment fais-je pour écouter de la zik, hein? D'autant plus que ne se vendent sur le marché que des machins intra-auriculaires, et qu'à titre personnel, je déteste ces trucs inconfortables qu'on se colle dans les esgourdes, qui se couvrent de cérumen et vous isolent intégralement du monde extérieur. Pourtant l'affaire avait très bien commencé. Emballage classieux, produit bien présenté. Le OnePlus Cyanogen est fin, les matières ne font pas cheap bien que n'ayant pas la noblesse supposée du métal des iPhones. Mais le coup des écouteurs est un mauvais point.

Transfert de carte sim effectué, lancement des opérations. Un compte Gmail pour le mail, les affaires reprennent vite. Téléchargement des applis indispensables, copier/coller de celles déjà utilisées sur l'iPhone. Tout est peu ou prou dans Gogle Play Store. On ouvre les applis, il faut retrouver ses repères. On s'y fait. Côté musique, le OnePlus est une grosse clé USB, pas de soucis pour transférer des mp3 d'un PC à l'engin. En revanche, quand on a un Mac... on rame... Jusqu'à ce qu'un tuto trouvé via Google done la clé: il faut télécharger une appli adhoc. Chose faite. Ca marche. Libérééééé, délivrééééé d'iTunes. Sans joie particulière. iTunes a ses contraintes. On s'y fait, on gère. Passer sous Android, c'est devoir se réadapter à une nouvelle logique de gestion des fichiers, des catégories, des playlists. faut juste avoir envie de s'y mettre. On tatonne. Et on remplit le ventre de la bête. 

Premier appel reçu. Les réflexes iPhone prennent le dessus. Et là, on s'aperçoit qu'il va falloir réapprendre des gestes simples. NON, il ne suffit pas de tapoter l'écran pour décrocher, il faut faire glisser son doigt. Quelques appels manqués et une consultation d'utilisateur chevronné plus tard, problème résolu. mais bon, sur le coup... On loupe l'appel, on rappelle...

Sur l'iPhone, il y avait ces petits indicateurs de notification, chiffres blancs dens un rond rouge, indiquant le nombre de messages, mails et autres joyeusetés, reçus. Bien pratiques. Inexistant sur les applis Android. A moins que je n'ai pas encore trouvé le truc qui les fera apparaitre, ou l'appli qui permettra aux applis de les faire apparaitre. Agaçant. 

Agaçant aussi l'aspect visuel: les icônes des applis ne font pas toutes la même taille, c'est un peu brouillon, un peu moche. On ne sent pas l'obsession du Beau chez les concepteurs et développeurs Android. Efficacité, certes, mais sans trop se focaliser sur la perfection formelle. Steve reste malgré tout le Maître du bon goût.

Agaçant aussi le manque d'intuitivité d'Android. C'est un univers de geeks, de fouineurs, de bidouilleurs, de bricoleurs. Je ne sais si c'est l'âge ou la paresse, mais le bidouillage m'ennuie aujourd'hui. On trouve tout sur un Android, on trouve tout sur le Play Store. mais il faut chercher. De ce point de vue, avantage à iOS et à l'iPhone.

Pour le positif, la batterie du OnePlus tient bien la charge. Pas de miracle non plus, mais moins de stress. A tester pendant une journée de déplacement...

Un bilan globalement positif au bout de deux mois. L'écran est confortable, celui de l'iPhone 5s parait ridiculement petit. La qualité audio est bonne. Le téléphone léger. Les manipulations d'infos pas toujours simples (copier/coller pas terrible), la gestion des MMS pourrave (j'aimais bien iMessage). Bref ça va. Mais un retour vers iOS toujours possible...

Catégories : Geekeries Lien permanent

Commentaires

  • .... Bon je garde mon iPhone pourrave :-)

  • Bon... Je reste sceptique alors... Je crains de m'énerver avec mais je pourrai toujours revenir à l'iPhone... Mardi prochain je tente peut être l'achat...

  • Vous avez raison d'être vigilants et de garder votre recul! Android c'est geek, par essence. Moins convivial que iOS.

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