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Pop culture - Page 3

  • Jour J, wedding planner et catas diverses

    Il y a quelque chose de frais et décomplexé dans le film de Reem Kherici. L'accumulation de gags, les personnages secondaires hauts en couleur, le rythme, la vanne. Parfois un peu décousu, toujours déconnant, un vrai plaisir, l'occasion de se marrer dans une période qui donnerait plutôt envie de se shooter à la mort aux rats.

    A partir du quiproquo initial, les situations abracadabrantesques s'enchainent. Avec un objectif: la grosse marrade. Sans vulgarité. Un film qui peut rivaliser avec les comédies US. La vis comica est là. Reem Kherici impose son personnage de wedding planneuse gaffeuse, avec ce qu'il faut de second degré et d'autodérision. François-Xavier Demaisons, le bon pote nounours, Chantal Lauby, impeccable mère disjonctée, Sylvie Testud, boss foldingue, Julia Piaton, future mariée blogueuse folle des réseaux sociaux, et Nicolas Devauchelle, le mec qui déconne et s'enferre dans la situation ubuesque qu'il a lui-même déclenchée. Ca tient la route, c'est drôle. Sans oublier quelques seconds rôles faisant des apparitions ça et là qui donnent un joli côté foutraque au film.

    A voir pour un moment de pure décontraction cérébrale salutaire. 

    En salles le 26 avril

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  • La La Land, parce que!

    Pas plus tard qu'hier soir, je parlais de La La Land avec des potes. Et je disais que OUI, j'avais aimé ce film, justement pour la raison pour laquelle les critiques et détracteurs le détestent... J'ai aimé parce que c'est un film hyper-référencé. Un peu de Demy (quoique, pas tant que ça), un peu de Donnen, un peu de Gene Kelly, de Cyd Charisse, de Fred Astaire, de l'Age d'Or d'Hollywood, un peu de West Side Story. c'est CA qui fait le charme du film. Un univers totalement - trop? - bordé, qui parle à l'émotion, qui ne se décrypte pas sous l'angle l'intention ou du signifiant. On s'en fout. On entre dedans. Point barre. La première séquence est vertigineusement chorégraphiée. Exercice virtuose. Les esprits chagrins râlent. Z'ont pas aimé les couleurs. Z'ont pas aimé Ryan Gosling. Z'ont pas aimé la fin. Z'ont pas aimé le milieu. C'est pas du jazz, disent-ils. Who cares? C'est un film feelgood, plutôt moins criard et kitsch que les mauvais délires de Baz Luhrman (dont le finalement plutôt très moyen The Get Down sur Netflix). Zéro prétention. Zéro démonstration. Juste une histoire plutôt simple. Mais le pitch de Singing in the rain ou de Tous en scène (The Bandwaggon, de Minelli avec Fred Astaire et Cyd Charisse, film-culte à voir et revoir et re-revoir) était-il plus complexe? C'était pas du Bergman, c'était pas intello, ni torturé ni d'une grande complexité. 

    La La Land ça se déguste, c'est frais, sans fourberie. 

    Et pourtant, il y avait au moins une raison de ne pas y aller : l'affiche et son injonction, cet impératif catégorique insupportable, "Il est impossible de ne pas aimer ce film"... Euh... Je fais encore ce que je veux. Et si je veux ne pas aimer, je n'aime pas. 

    En l'espèce, j'ai aimé. Et quoiqu'en disent mes potes susmentionnés, NON, je ne suis pas bon public. J'y vais à l'instinct. Et je n'écoute plus Le Masque et la Plume. D'ailleurs, en comatant mollement devant la cérémonie des César, j'ai réalisé n'avoir pas vu 90% des films récompensés. Hormis Merci patron et Elle. J'aimé Merci Patron, malgré ses défauts. J'ai détesté Elle, malgré les qualités que lui attribuaient la critique. Pas vu Divines, jamais vu un Dolan. Et je serais même tenté de dire que je m'en fous...

    Pour en revenir à La La Land... ça a été le bon film au bon moment. On verra avec le recul. En attendant, entre deux salves de punk rock et de metal, je m'infuse la BO... et je kiffe.

    Love!

    Catégories : Ciné, Musiques Lien permanent
  • Gimme Danger, Oncle Iggy raconte la geste stoogienne

    Certes parfois un peu verbeux, mais réellement passionnant le documentaire de Jim Jarmusch consacré à la chaotique histoire des Stooges. Racontée par ses protagonistes. Last man standing, Jim Osterberg aka Iggy. Une pure histoire rock, pleine de bruits, de fureur, avec le moins de glam possible. Une histoire de crasse, de dope, d'excès, une tension permanente, des hauts, des plus bas que bas. Une histoire où tout le monde meurt à la fin, ou presque. Mais une histoire où chacun est reconnu à sa juste valeur, pour son apport indéniable à la geste rocknrollienne.

     

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