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Musiques - Page 34

  • Dave Greenfield, l'étrangleur

    Parmi les groupes que j'aime et que je n'ai jamais eu la chance de voir sur scène, il y a Clash, et les Stranglers. Pour Clash, le débat est clos. Pour les Stranglers, je ne pense qu'à la formation originale, Hugh Cornwell, Jet Black, JJ Burnel et Dave Greenfield. JJ Burnel devra bientôt se produire en solo s'il veut éviter que le groupe ne soit bientôt qu'un tribute band, Jet Black, 81 ans, n'étant pas au mieux de sa forme.

    Les Stranglers, groupe majeur, affreux, sales et méchants. Et déjà vieux pendant la vague punk. Et ces claviers, cet orgue!!! Il y avait eu les Doors et Deep Purple pour utiliser l'orgue comme élément-clé de leur architecture musicale. À l'heure où on ne jurait que par le son sec, épuré, guitare+basse+batterie. L'orgue de Greenfield, la basse de Burnel, les guitares crades de Cornwell. Le son des Stranglers. 

    Ce matin, je réécoute une compil des Étrangleurs, dont j'ai racheté tous les albums en vinyle. Pas des rééditions, des galettes d'époque, qui craquent un peu. Jusqu'à Aural Sculpture. Après Dreamtime, j'ai décroché. Cornwell est parti. On ne touche pas à un mythe. Les Stranglers Mark I, c'est la formation ultime. L'alchimie parfaite. 

    Je me rappelle ma première rencontre avec le groupe, un concert diffusé un samedi soir sur RTL. Je l'avais enregistré sur une K7. Un concert âpre, sans concessions. The Raven venait de sortir. Pas l'album plus facile. Y a-t-il un album des Stranglers qui soit facile? Feline, probablement. Mais le groupe a toujours su glisser des merveilles mélodiques dans ses album. Et cet orgue!

    Et hier soir j'apprends la mort de Dave Greenfield. Putain de Covid19. Je ne dirai pas que je suis secoué au point de rester prostré dans mon lit, le regard vide, refusant toute nourriture. Mais quand même. Les Stranglers, c'est un pan de mon éducation musicale. On ne va pas verser dans la nostalgie. Juste réécouter des plages magnifiques, comme Duchess, Golden Brown, Peaches, No More Heroes, bref, reprendre les oeuvres complètes, ressortir les Doc et les fringues noires. Men in Black, quoi.

    Pour le plaisir, hommage à Dave Greenfield, cette cover de Dionne Warwick, "Walk on by"


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  • L'album de la semaine : Soziales Hetzwerk, punk et germanophone

    C'est nouveau, ça vient de sortir. Das ist ganz neu und frisch gekocht!! Premier album de Soziales Hetzwerk. Un album court, du punk rock chanté en allemand qui ramène à la belle époque de la Neue Deutsche Welle. Jim Schatzmann n'a pas la voix hallucinée de Nina Hagen, dont je fus fan il y des années de cela (réécoutez Unbehagen en passant). Son album est efficace, alternant titres bien énervés avec grosses guitares et power ballads. Certes, me diront ceux qui n'ont pas fait allemand première langue au collège et au lycée (ni seconde langue d'ailleurs), l'allemand c'est segmentant. Ja! Mais le rock se doit d'être segmentant. Ouvrez vos chakras. Soziales Hetzwerk, ça envoie. Nous y reviendrons.

    En attendant, on écoute ! Viel Spass! Enjoy!

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  • Playlist de Printemps #3

    Confinement Jour je ne sais plus combien. Le temps d'écouter plein de sons nouveaux, de passer de l'electro au jazz au post-punk, à la pop, au rock, au metal. Et de concocter une nouvelle playlist pleine d'artistes indé, d'artistes plus confirmés aussi que j'aime bien. Pas vraiment envie de passer mes journées à réécouter des classiques en mode feelgood, sans effort. Pas de prise de risque exceptionnelle non plus. Juste garder l'esprit ouvert et l'oreille attentive.

    Enjoy!!

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  • Interview Express : The Slow Readers Club

    The Slow Readers Club est encore quasi-inconnu en France, alors que le groupe remplit les salles de la Perfide Albion. La tournée européenne qui devait passer notamment par Paris en mai prochain a été reportée. Pour les raisons qu'il est maintenant inutile de rappeler. Pour passer le temps, le groupe fait des live à domicile sur Facebook

    Mais à part ça? The Slow Readers Club, je les ai découverts un peu par hasard lors d'un trip à Londres. Un de ces weekends dont l'objectif était de dévaliser les magasins de vinyles, de boire des bières et d'écouter de la bonne musique. Alimentaire, mon cher Watson! À cet instant, l'auteur de ces lignes décide de faire un peu de name-dropping. juste pour expliquer le fait de se retrouver par hasard dans un club de Londres, The Garage, du côté d'Islington, pour le concert de The Slow Reader Club. Groupe inconnu au bataillon. Il fallait faire confiance au bon goût et à l'entregent de JD Beauvallet. Et là, choc! Une salle comble, un public de fans hardcore qui connaissent les chansons par coeur, qui accompagnent le groupe d'un cri commun, étrangement modulé : "Reeeeeea-deeeeeers!" Sur scène, ça groove, mélodies entrainantes et electro pop que tu t'appropries immédiatement. Alchimie immédiate, j'achète l'album (Cavalcade) dans la foulée. Nous sommes en novembre 2017. 

    Et je scrute les programmations des scènes françaises, des festivals dans l'espoir de revoir le groupe sur scène au pays des Froggies. Las, les Mancuniens se font désirer. Nouvel album en 2018, Build a Tower. Et concert parisien annoncé en mai 2019. Minuscule salle à deux pas des Halles, Le Klub. Sur place des fans anglais, qui pousent leur cri de guerre : "Reeeeeea-deeeeeers!" On en redemande! Ambiance moins fervente qu'à Londres, il est vrai que côté paroles, le public français se limite en général au refrain, et encore.

    Nouvel album prévu le 20 mars dernier, concert au Supersonic en mai. L'année 2020 s'annonce faste, le Slow Readers Club part à la conquête de l'Hexagone. Fucking karma! Fucking Covid19, nous voila confinés. Il faudra patienter encore. Et écouter l'album avant de le voir défendu sur scène.

    Je dois l'avouer, je suis fan. Et pour une fois les réseaux sociaux vont prouver leur utilité. J'ai contacté le groupe. Aaron Starkie, leader et fondateur a accepté de répondre à l'interview express. Qu'il en soit remercié! Cheers, mate! 

    Credit photo ©️ Niall Lee

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