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Musiques - Page 164

  • Festival des Inrocks 2009 #1 - Olympia

    photo.jpgJournée passée à écouter Graham Parker. Suite à l'article de Naulleau dans Rock & Folk. Retour sur un parcours exemplaire. Un rock sec, dépouillé. Beau songwriting. Homogénéité de l'oeuvre. Et cette voix inimitable. Journée de rédaction de rapport. Besoin d'isolement. Avec Parker comme compagnon. On a connu de pires solitudes.

    Nuit sur Paris. Froid de novembre sur le chemin de l'Olympia. La vie du biker se complique en automne... L'Olympia pour la seconde soirée du Festival des Inrocks. Belle afiche avec Bad Lieutenant (50% de Joy Division et New Order) et Bat For Lashes, la sensation du moment, dixit la presse bobo...

    Premiers pas, premières notes. Wave Machines, groupe pop anglais. Chantant masqués une partie du set. Belles parties vocales, synthés entêtants façon Vampire Weekend. Agréable et onctueux.

    Violens, moins excitants. Des américains probablement élevés aux Smiths qui nous font un copier/coller de la légende (surestimée?) mancunienne... Un Morrissey suffit déjà, n'en déplaise à ses inconditionnels.  Pas affolant. Pas désagréable non plus. Rafales de guitares claires à réminiscences Shadows. Rien de neuf, ceux-là ne réécriront pas l'histoire du rock...

    La Fiancée, grande fille, dans la lignée vocale d'une Coeur de Pirate chante son folk acoustique en format guitare/clavier, devant le rideau. Trois chansons séduisantes, qui donnent envie de plus. Même si la formule n'est pas d'une folle originalité.

    Bad Lieutenant, mené par Bernard Sumner, gonflé à l'hélium... Combo efficace, belles guitares, belles harmonies vocales, rythmique de plomb. Belles chansons un peu éloignées du répertoire historique de Joy Division et New Order. Cela dit, à l'heure du triomphe d'Editors ou d'Interpol, il étant temps que le père fondateur de la new wave reprenne la parole et recadre ses clones... Bizarrerie des reprises de New Order avec un final très électro dopé aux infrabasses... Intéressant mais pas 100% convaincant tant le gap est important entre répertoire traditionnel et nouveaux morceaux...

    photo (1).jpgEt Natacha Khan apparut sur scène... Bat For Lashes, qui efface en un instant les minutes, les heures ayant précédé son show. Arrêt du temps. Le charme, la chevelure sombre, le leggin vinyl, la gestuelle chamanique? Un peu de tout. Il y a du Siouxsie chez Bat For Lashes. Le côté prêtresse païenne. Il y a du Björk aussi. Les mélodies tordues. Ce mélange de claviers presque classiques et de rythmes tribaux. Du Björk sans la voix de Björk. Une voix puissante, dopée à l'écho. Des backing vocals assurées par la guitariste et la batteuse. 3 filles sur scène. Un mec aux claviers. Multi-instrumentistes. Formule gagnante. Sans frime. On en redemande.

     

    "Natacha, I love you" brâme un fan dans la foule. Les mecs ont la bave aux lèvres. Grand moment...

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  • Dans mon iPod ce weekend...

    James Taylor, un album de 2002... Ambiances laid back, cool. Le gars n'est pas nerveux. Mais sa pop est agréable, idéale pour un samedi matin d'automne. "Carry me on my way", extrait d'October Road. Petit moment de bonheur.

     

    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend...

    Une hallu... La voix de Hayden Thorpe, ci-devant chanteur des Wild Beasts. On pensait avoir tout entendu avec les vocalises de Morrissey, le timbre si étrange d'Antony Hegarty (and the Johnsons)...

    The Devil's Crayon, extrait de leur premier album Limbo Panto. Guitares claires, voix, rythme. Une expérience lumineuse à tenter, une éclaircie pour weekend d'automne pluvieux.

     

    Enjoy!

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  • Dans mon iPod ce weekend...

    Attention prêtresse. Sortez le mascara, les fringues noires, les Doc Marteens, les accessoires S&M, la coupe de cheveux pétard-araignée... Travaillez votre voix en baissant le ton dans les graves, juste une question d'octave. Ayez la tête de celui ou celle qui est rongé de l'intérieur par le spleen. Juste une douleur adolescente, pas celle de l'employé de France Telecom, le spleen du dandy qui se regarde dans la glace et décèle au fond de son regard l'angoisse existentielle de celui qui sait que le pot de Nutella est vide et qui a la flemme de sortir dans le froid d'octobre pour le réassort... Une vraie détresse existentielle... Pour ressentir le spleen, j'écoutais Siouxsie and the Banshees. This Mortal Coil aussi, voire Eyeless in Gaza. Mais concentrons nous sur l'égérie punk ayant pris le virage de la new wave et enchanté nos années 80.

     

    Enjoy!

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